C'est un beau chiffre, 50. Un beau chiffre rond et significatif dans bien des cas: 50 buts en 50 matches, les 50 premiers rendez-vous, Ali Baba et les 50 voleurs, les 50 petits cochons...
Pour ce cinquantième match de l'année, Huet (te) s'est payé rien de moins qu'un blanchissage. Après une période, c'était 3-0 et ça sentait les ailes de poulet dans le Centre Bell. Parce que oui oui, j'ai eu le bonheur d'assister au match en direct avec le sister fucker. Une bien bonne partie.
Ça faisait longtemps que j'étais pas allé au Centre Bell. J'ai eu le malheur d'y aller avec mon ordinateur portable dans un sac, pour être promptement arrêté à l'entrée par un non-sympathique gorille. Il voulait que je laisse mon sac au vestiaire. Pourquoi? lui rétorquais-je. Parce que, qu'il m'a dit. Ne pliant pas devant toute la puissance de cet argument, je lui explique que mon sac contient mon portable, qui est très précieux, et qu'il ne pourrait pas se contenter de me fouiller à la place? Non. Bâtard. Je me rends donc à l'autre entrée, celle où il y a un vestiaire de sac que je ne trust pas et qu'il faut faire la file pendant 4 heures après le match pour récupérer notre bien. Les petits vieux de l'endroit scannent mon billet et me laissent passer. J'aperçois le vestiaire de sac, je me dirige vers lui, et je passe devant comme si de rien n'était. Ryder aurait pas fait mieux. J'ai donc pu entrer mon sac au Centre Bell! Ben 1, gens du Centre Bell 0.
En plus, lors de la première période, le siège à côté de moi était vide. Première fois que ça m'arrive. J'en ai donc profité pour mettre mon sac dessus, et m'assoir sur deux sièges en même temps. Jouissif. Prochain match que j'ai une paire de billets, je les garde pour moi et j'occupe les deux sièges.
La section où j'étais semblait en être une très fan de Tom Kostopoulos, j'ai donc cherché Laurent partout, mais personne autour de moi n'avait de grosses gosses, j'en ai donc conclu que Laurent n'était pas là, puisqu'il a des grosses gosses. L'ambiance était très bonne, et le match aussi. Le suisse allemand a remis son déguisement de Sheldon Souray en power play, Kovalev a fait des siennes en double désavantage numérique, offrant un deux contre zéro à Col Roulé et mini-Kosti, qui n'allait pas rater une pareille chance. Et Saku a marqué. Qu'est-ce qui arrive, les amis, quand Saku marque? C'est ça.
Je suis pas un féru de stats, mais j'ai l'impresion qu'Ovechkin a joué 55 minutes tellement il était tout le temps sur la glace. On dirait qu'il joue sur le premier trio, le deuxième, le troisième, le quatrième, sur la première vague de l'avantage numérique, en désavantage, dans les buts et quand les Capitals jouent pas.
Malgré le score, les Caps se sont défendus, et le français a bien mérité son jeu blanc. Ah oui, je comprends pas le monde qui s'en vont quand il reste 5 minutes au match et que les Habs mènent par 3-4 buts. Me semble, c'est le fun de rester jusqu'à la fin, non? Notre club gagne, bout de bonsoir de bon Dieu de tabarnouche de saint-sifri de câline de blues faut que j'te jouse!
Rematch jeudi, go Habs go!
AMC MonsterFest 1999 (The Phantom Eye) – Episode 6
Il y a 2 semaines