mercredi 25 novembre 2009

Pensées en vrac

Ninja Assassin, c'est pas mal le pire titre de film de tous les temps. Il y a une pub télé avec des phrases-chocs extraites de critiques, et il y en a une qui dit: "Le meilleur film de ninja de tous les temps". Je trouve ça hilarant. Parlez-moi de gens qui placent la barre haute! Le meilleur film de ninja de tous les temps? Ah oui? Meilleur que les Trois Ninjas contre-attaquent? Vous m'avez convaincu, je serai là à la première!


Message à tous les chroniqueurs sportifs chiâleux qui s'offusquent du fait que le monde en général s'intéresse davantage au rappel de Little Tits avec le Canadien qu'à la présence des Alouettes à la Coupe Grey... C'est parce que les Alouettes, ils jouent dans une ligue de garage. Question quizz: Combien les Alouettes ont eu besoin de gagner de matches pour se rendre en finale? Réponse: Un. Big fucking deal.

Wow, TVA passe la première partie du show de Céline sur les plaines dimanche. C'est tu moi qui rêve, ou ce show est déjà passé une couple de fois, en plus d'être disponible sur Illico et DVD? À quand le film, tant qu'à y être?

Funny People est sorti en DVD. En français, ça s'appelle Drôle de monde. Me semble, c'est poche comme traduction. Pas aussi poche que "Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme", mais pas loin.


Il y aura deux Bye Bye sur le web. Un avec les Super Matazoïdes. On sait pas trop c'est qui, mais j'ai lu un article qui dit que les Chick N Swell pis Mike Ward participent à la promotion. Je sais pas ce que ça veut dire. Mais avec un nom comme les Super Matazoides... Je laisse voguer mes préjugés. Et l'autre groupe, rempli de "bénévoles", fera aussi sa revue de l'année, avec Érick Rémy, Stéphanie Bédard et Vincent Lemay Thivierge. Wow. Ça a l'air qu'ils voulaient avoir Paul Sarrasin aussi, mais il était overbooké. Et la porte-parole du collectif se nomme Nadia Cioce et se donne le titre d'humoriste. C'est ça qui est plate avec les humoristes, n'importe qui peut s'en prétendre un. Nadia Cioce, humoriste. Même google sait pas c'est qui, elle. Bref, tout ça pour dire qu'un Bye Bye, c'est gros, c'est pas n'importe qui qui peut prétendre être capable d'en faire un.

Ha, la Clique du Plateau parle de la même affiche d'Éric Lapointe que moi aujourd'hui. Je suis rendu hot, je suis deux jours en avance sur lui! C'est sûr, il est à Québec!


Si quelqu'un a pigé Éric Lapointe dans son échange de cadeaux pour Noël, je suggère fortement de lui offrir des bagues pis des chaînes. Je pense qu'il en manque.

lundi 23 novembre 2009

Good bye Guimauve, hello Little Tits!


Grosse nouvelle. Guimauve Latendresse, mieux connu sous le nom du chum d'Annie Villeneuve, est échangé au Minnesota contre Benoît Pouliot. Et Little Tits est de retour. Un ami m'a même dit qu'il avait hâte de lire ce que j'en pensais sur mon blogue, ce qui m'a rappelé qu'à l'origine, c'était exclusivement un blogue de hockey, ici. Sauf que je ne sais pas trop quoi en penser, parce que quand j'essaie de réfléchir, tout ce qui me vient à l'esprit, c'est l'affiche du party de Noël d'Éric Lapointe.

Je m'excuse, mais j'en reviens juste pas. C'est quoi l'idée? Pourquoi ils sont en gris? Ils se sont roulés dans le mercure avant de prendre la photo? Depuis quand le gris est associé à Noël? Est-ce qu'ils veulent faire un concept T-1000, 18 ans en retard? Depuis quand le T-1000 est associé à Noël? Je comprends rien. Et ça me fascine. Je pense qu'à partir de maintenant, j'aurai pus le droit de poster aucune autre photo que celle-là sur mon blogue. Je m'en tannerai jamais.

Revenons à l'échange. Ça semble juste. Deux joueurs qui sous-performaient, et qui auront peut-être plus de chance dans un nouvel environnement. C'est rien contre le 84, mais j'avais une crainte qu'il ne se fasse entourlouper par l'Empire et nous fasse un Théodore (traduction: star hors de la patinoire, pourri sur celle-ci) depuis qu'il fréquentait la soeur de Suzie Villeneuve. Toujours est-il qu'il ne foutait rien de bon cette année.

Là, faudrait que quelqu'un envoie une sentinelle chez Benoît Brunet pour le surveiller afin d'être certain qu'il ne s'ouvre pas les veines, lui qui avait un man crush sur "Guillaume". Quel joueur Brunet appellera-t-il par son prénom maintenant lors de ses savantes analyses? Mystère. Et j'attends avec impatience l'article de Réjean Tremblay qui sera sur cyberpresse demain. Ma prédiction pour le titre: "Un autre de parti". Ou alors "Bonne chance, Guillaume". Ou peut-être "Gainey continue de purger le CH". C'est difficile d'arrêter mon choix, Réjean Tremblay est tellement imprévisible. Quel homme.

Y a aussi le nouveau venu, un franco-Ontarien qui se fera compter parmi les Québécois de l'équipe par les mêmes ignares qui sont convaincus que Marc Savard et Patrick Marleau sont québécois. C'est un quatrième choix overall, quand même, il doit ben avoir du talent. En même temps, n'oublions pas que Chad Kilger aussi était un 4ième choix overall. On verra.

Et Big Tits retrouvera son petit frère! Ben hâte de voir ça. Un moment donné, des Pyatt pis des White, c'est ben beau, mais un peu de talent ça fait pas de tort. J'espère que Little Tits marchera droit cette fois-ci. Je conclus sur cette superbe photo des deux frères et de Bob Gainey qui leur annonce qu'ils joueront à nouveau ensemble demain.

HAHAHAHA!


J'ai croisé cette horreur en me rendant à la job ce matin. Je me suis étouffé de rire, tout seul.
Que dire de plus?
Worst poster ever.

dimanche 22 novembre 2009

Love to hate

Il y a un tas de trucs que j'aime pas. En fait, pas aimer des trucs, c'est probablement un des trucs que j'aime le plus faire. Pas aimer des trucs, c'est un art, et lorsque c'est bien exprimé, ça devient une passion. Et en toutes ces années de pas aimage de trucs, je me suis mis à diviser ma haine en catégories.

Les trucs que j'aime pas mais qui pognent et que je comprends pourquoi.

Ça, c'est la plus grosse catégorie. Ça contient à peu près tout ce qui est populaire, facile d'accès, pas recherché ou commercial. La plupart du temps, j'aime pas ça, mais je comprends pourquoi ça marche. Éric Lapointe, ça pogne parce que ça donne aux gens pas cultivés musicalement l'impression qu'au Québec aussi, on peut faire du gros rock sale comme les Américains. Occupation Double, ça pogne parce que c'est du beau monde. En fait TVA au complet pogne parce que la population du Québec est vieillissante. Twilight, ça pogne parce que ça représente le fantasme ultime de plusieurs générations de filles vieux jeu qui rêvent encore au Prince Charmant et qui croient que la job principale d'un chum, c'est de protéger sa blonde. Et de la transformer pour la rendre comme lui. Et de l'aimer inconditionnellement pour l'éternité. Et d'avoir la face qui brille quand il fait soleil. Et d'être en bedaine dans le bois. D'ailleurs, parenthèse, j'étais content que New Moon ne batte pas le record du box office de The Dark Knight pour un premier week-end d'exploitation. Ça aurait pas été juste en plus, parce qu'au nombre de petites grosses qui vont voir le film pis qui sont obligées d'acheter deux sièges pour poser leur gargantuesque cul, c'est sûr que les ventes de billets vont bien.

Les trucs que j'aime pas, mais qui pognent et que je ne comprends pas pourquoi.

Une variante de la première catégorie. Objectivement, et dieu sait qu'il est parfois difficile de demeurer objectif quand il est question d'art, objectivement donc, je ne comprends pas pourquoi Rachid Badouri pogne, même chez les gens qui ont vraiment pas de goût. Ou comment le monde font pour écouter radio énergie (NRJ?). Ou pourquoi les gens achètent tous les disques de Noël qui sortent, tiens.

Les trucs que je suis vraiment le seul à ne pas aimer.

Parfois, cette catégorie est la plus inquiétante. Quand vraiment, quelque chose est unanime, succès autant critique que commercial, et que moi je déteste, je me pose des questions. Peut-être que c'est moi, le problème, dans le fond. Nan. J'aime mieux me faire croire que j'ai raison et que tout le monde a tort. Par exemple, La Vie La Vie. Encensé comme c'est pas permis. Plate à faire brailler une roche. Oui, belle réalisation, bons dialogues, bons comédiens. Mais quand l'histoire est plate, tout le reste n'a plus d'importance tant qu'à moi. Jamais vu une série où il se passait aussi peu d'affaires. C'est ça quand t'as pas de personnage de méchant. Ou encore, le livre The Road, de Cormac McCarthy. God. Considéré par plusieurs comme le meilleur écrivain américain toujours vivant (Paul Auster lui botte le cul tant qu'à moi), il a remporté un prix Pullitzer pour ce roman, que j'ai trouvé non seulement plate, mais pénible à lire, parce que pas si bien écrit (ce gars-là a jamais entendu parler de la ponctuation?!?). C'était peut-être la traduction le problème, je l'ai lu en français. Pourtant, même sa Majesté Patrick Lagacé en a fait l'éloge en fin de semaine sur cyberpresse, en employant les mêmes termes que tout le monde: terrifiant, dur, insupportable, cruel... Blah. C'était pas aussi mièvre que l'Alchimiste, mais ça ne mérite vraiment pas tous ces éloges selon moi. Je dois être désensibilisé. Et je vais quand même aller voir le film. Peut pas être pire que le livre.

Les trucs que j'aime pas, mais qui pognent pas.

Ouain. Cette catégorie-là va un peu de soi. J'aime pas les Moquettes Coquettes, et leur show est tellement malaise que je pense qu'elles non plus, elles ne s'aiment pas. (celle du milieu me fait peur, pour vrai. Elle a l'air vraiment méchante, et d'habitude, j'aime les méchants, mais elle, c'est trop). J'aime pas Marc-André Niquet (ou Fortin, peu importe) , et il pogne pas. J'aime pas l'ADQ, et ça vole pas haut leur affaire. Finalement, des fois, je reprends un peu confiance en le genre humain.

mercredi 18 novembre 2009

Introspection


Hier matin, j'étais dans mon char avec mon I Pod sur Shuffle. La toune Viva la Vida de Coldplay a commencé.

I use to rule the world
Seas would rise when I gave the word
Now in the morning I sleep alone
Sweep the streets I used to own


Ça m'a fait penser aux Canadiens. Pas parce que Coldplay est étroitement lié aux introductions de match au Centre Bell (Fix You y a joué pendant la phénoménale année 2007-2008), mais bien à cause des paroles.

I use to rule the world
Seas would rise when I gave the word...


On dirait l'histoire du club. Le Canadien, c'est la franchise la plus glorieuse du hockey. 24 championnats. On le sait tous, parce qu'on se le fait sans cesse marteler par les médias, surtout depuis ce damné centenaire qui n'en finit plus de pas finir. Pour ma part, je suis fan depuis 1986, année de la 23ième coupe. Et depuis, je les ai toujours suivis passionnément.

Aimer une équipe de sport, c'est quelque chose d'un peu absurde. Ça change absolument rien dans nos vie, ultimement, si nos favoris l'emportent ou non. Une journée, on adore un joueur (Komisarek) et le lendemain, on souhaite sa mort (Komisarek) juste parce qu'il a changé de chandail. Au fond, on encourage des chandails. Peu importe qui se retrouve dedans. Finalement, ce n'est pas très rationnel. Et c'est pour ça que c'est le fun. Parce que si tout devait toujours être rationnel dans la vie, ben on s'emmerderait en pas pour rire.

J'ai toujours suivi le Canadien depuis 1986. À une époque où c'était pas mal moins in qu'aujourd'hui. Au secondaire, presque tous mes amis prenaient pour les Nordiques. Après le départ de ces derniers, il y a eu un certain désintérêt autour de la chose hockey dans mon entourage. Surtout après l'échange du Roy, quand l'équipe s'est enfoncée dans une médiocrité dont elle n'est pas encore tout à fait sortie aujourd'hui. Ça a pris 86 ans aux Red Sox pour se remettre de l'échange de Babe Ruth. J'espère que ça va nous en prendre moins.

Même en 99, quand j'étais en appartement à Trois-Rivières et que Jeff Hackett gardait les buts, j'achetais le Journal de Montréal chaque lendemain de match (j'avais pas Internet dans ce temps-là!) pour y suivre les exploits de mes préférés qui ne se qualifiaient jamais pour les séries. J'étais pas mal tout seul de ma gang. Et j'avais du fun quand même. Ce qui n'est pas le cas cette année.

J'ai pas de fun à suivre les Canadiens. Et ça me manque. C'est le fun, avoir du fun. Ça m'a jamais dérangé qu'ils perdent, mais là, avec les contrats à long terme et le plafond salarial, en plus d'un repêchage déficient, c'est pas pareil. J'ai toujours chiâlé contre les journaleux qui vivent dans le passé et qui comprennent pas que c'est pas mal plus difficile de gagner dans une ligue à 30 équipes que dans une ligue à 6. Sauf que là, je suis découragé. Je me suis mis à haïr Gainey après qu'il soit allé chercher Gomez. Et j'avais raison. Gomez pour 5 ans encore. Spacek pour deux autres années. Gionta pour 4 autres années. Gill et Laraque l'année prochaine. Des jeunes qui stagnent. Un coach qui a pas fait les séries depuis l'avant lock-out. Un club sans âme qui dépend entièrement du numéro 79, qui a eu le malheur de se blesser sérieusement dès le premier match. Ce sont là les Glorieux de 2009.

I use to rule the world
Seas would rise when I gave the word
Now in the morning I sleep alone
Sweep the streets I used to own

I use to roll the dice
Feel the fear in my enemy's eyes
Listen as the crowd would sing
Now the old king is dead! Long live the king!


Quand les Yankees de New York ont gagné leur 25ième titre, j'étais fâché parce que ça reléguait mon club au deuxième rang de l'histoire des franchises professionnelles au chapitre des championnats. Je me suis dit qu'on pourrait les rattraper. Aujourd'hui, alors que les Yankees viennent de célébrer leur 27ième réussite, j'attends toujours notre 25ième. Avant, je détestais les Yankees. Aujourd'hui, je les admire. Être un joueur de baseball, je voudrais jouer pour les Yankees. Pourquoi les joueurs de hockey ne veulent pas jouer pour les Canadiens d'abord? Les journalistes? C'est ben pire à New York! Les fans? Également, bien pire à New York! J'imagine que la vraie raison, c'est l'argent, avec les faramineux taux d'imposition québécois.

Je n'exige pas du Canadien qu'il gagne la Coupe à chaque année, sinon ça ferait longtemps que je leur aurais tourné le dos. À la limite, je n'exige même pas qu'ils soient compétitifs chaque année. Je veux juste qu'ils soient bien gérés, de façon intelligente. Et c'est pas le cas présentement. On est menottés pour les prochaines années. Et c'est incroyable, mais on dirait que le Canadien commence à me taper sur les nerfs. J'aurais jamais cru. Et pourtant, oui.

C'est rendu trop in. Surexposé. Ça coûte un bras aller les voir. Les nunuches de Loft Story se tapent nos meilleurs défenseurs. Les analystes à RDS sont agressivement mauvais. J'en ai plein le cul de voir des images d'archives du Rocket, de Guy Lafleur pis de plein de monde que j'ai jamais vu jouer parce que le passé est drôlement plus glorieux que le présent. Le blogue de Renaud Lavoie croule sous les fautes de français. Le film sur le centenaire a tellement, tellement l'air d'être de la merde. Et il y a un embargo dessus?!? Criffe de TVA à marde. Ils font une première monstrueuse, avec 14 000 personnes qui vont le voir, 3 fucking semaines avant la sortie sur écrans, et après ils imposent un embargo aux critiques? Ils pensent pas que sur les 14 000 personnes qui l'ont vu, il y en a une couple là-dedans qui risquent d'en parler sur les blogues et autres forums de discussion? Bienvenue en 2009, TVA Films. Bien essayé, mais on le sait qu'il va être plate et sirupeux, votre film.

Dans la bande-annonce, on voit Saku, et ça m'a fait un pincement au coeur. Ceux qui étaient contents de le voir partir, vous auriez pas aimé ça pouvoir compter sur Saku comme troisième centre pour pas trop cher? Les deux buts de Gomez vous l'ont fait oublier? Me semble que ça aurait été cool. On aurait encore un capitaine. Et il aurait pu terminer sa carrière ici. Y en a combien des athlètes qui jouent toute leur carrière dans la même équipe? Et y en a combien des athlètes qui se donnent à fond comme Saku à chaque présence? Merci, Gainey.

Je suis conscient que je ne tiendrais pas ce discours si le club gagnait. C'est ça, la bipolarité de fan, et je m'assume. N'empêche... J'ai l'impression qu'on va être poches toute l'année, et que le retour de Markov va nous permettre de remonter jusqu'en neuvième place, juste pour dire qu'on fera pas les séries et qu'on n'aura pas un bon choix au repêchage. Damn.

Ah, on a gagné hier. Contre la Caroline. Youpidelidou. Justement, hier quand je revenais chez nous, j'écoutais l'avant-match à la radio (malgré tout mon chiâlage, je peux pas m'empêcher de les suivre, c'est dans mon sang), et c'était l'analyse du plus compétent des analystes, Dany Dabé (ceci dit sans aucun sarcasme, j'adore Dany Dubé). Et là, je me suis mis à écouter attentivement. Derrière la voix de Dany, on pouvait discerner les cris de la foule alors que les Habs foulaient la patinoire pour le réchauffement. Et derrière ces cris, on entendait la toune de Coldplay. Pas Fix You, nenon. Viva la Vida.

I use to rule the world
Seas would rise when I gave the word
Now in the morning I sleep alone
Sweep the streets I used to own


God. C'est comme un constat d'échec majeur quand la haute direction du club choisit comme toune d'entrée de l'équipe une chanson qui parle du fait qu'avant, t'étais au top, et que maintenant, t'es pus rien. Y a personne qui comprend l'anglais dans la gang du marketing? Ou alors, ils ont tout simplement abandonné.

I use to rule the world
Seas would rise when I gave the word
Now in the morning I sleep alone
Sweep the streets I used to own

I use to roll the dice
Feel the fear in my enemy's eyes
Listen as the crowd would sing
"Now the old king is dead! Long live the king!"

One minute I held the key
Next the walls were closed on me
And I discovered that my castles stand
Upon pillars of salt and pillars of sand

I hear Jerusalem bells a ringing
Roman Cavalry choirs are singing
Be my mirror, my sword and shield
My missionaries in a foreign field

For some reason I can't explain
Once you go there was never
Never an honest word
And that was when I ruled the world

It was the wicked and wild wind
Blew down the doors to let me in
Shattered windows and the sound of drums
People couldn't believe what I'd become

Revolutionaries wait
For my head on a silver plate
Just a puppet on a lonely string
Oh who would ever want to be king?

I hear Jerusalem bells a ringing
Roman Cavalry choirs are singing
Be my mirror, my sword and shield
My missionaries in a foreign field

For some reason I can't explain
I know Saint Peter won't call my name
Never an honest word
But that was when I ruled the world

I hear Jerusalem bells a ringing
Roman Cavalry choirs are singing
Be my mirror, my sword and shield
My missionaries in a foreign field

For some reason I can't explain
I know Saint Peter won't call my name
Never an honest word
But that was when I ruled the world


Au moins c'est une bonne toune. Contrairement à notre équipe.

dimanche 15 novembre 2009

Pensées en vrac


La concurrente du Banquier de cette semaine est celle qui a eu l'air la moins mongole depuis que l'émission existe au Québec.

Je suis fâché après Jean Leloup, parce que ça a l'air que ses shows en fin de semaine étaient écoeurants et je n'y suis pas allé. En fait, je suis fâché après moi. Il faut toujours donner le bénéfice du doute aux génies musicaux. Ça m'apprendra.

Je me rattrape en écoutant en boucle la version de La plus belle fille de la Prison qu'il a jouée à l'ADISQ. Ça c'est du rock, comme dirait Marty McFly.

Yé, Scott Gomez pour les 5 prochaines années. Merci Bob Gainey d'avoir construit une si belle équipe. Et merci à Timmins, qui est passé maître dans l'art de repêcher des joueurs de quatrième trio. Encore 2-3 défaites et je vais espérer atteindre la cave pour avoir un bon pick au prochain repêchage. Comme ça, Trevor va pouvoir nous choisir un bon centre défensif de troisième trio ou un défenseur physique excellent sans la rondelle.

Richard Martineau doit être bien payé en maudit pour s'être ainsi transformé en licheux de l'Empire. En même temps, y a tu encore quelqu'un en 2009 qui écoute ce que Richard Martineau a à dire?

Parlant de Richard, le blogue de Richard Therrien sur cyberpresse, c'est n'importe quoi. Il ose appeler ça un blogue télé? Ça devrait plutôt porter le titre de blogue sur Tout le monde en Parle. Tout ce qu'il fait, c'est annoncer les invités de l'émission en début de semaine, donner son "étoile du match" après la diffusion, et dévoiler les cotes d'écoute le lundi, la plupart du temps avec un titre du genre "Guy A chauffe les bronzés d'OD". Méchant craqué de télé. Coudonc, y ont tu le câble à Québec?


Pour ceux qui sont encore assez courageux pour regarder les games du Canadien, vous avez pu voir les pubs télé de la Cage mettant en vedette ce gros pas propre qui trippe avec ses 8 ailes de poulet gratuites. Au début, je comprenais vraiment pas le rapport, parce qu'on dirait qu'il a un chandail des Alouettes sur le dos. Pourquoi pas un chandail du Canadien? Je crois qu'en fait, il s'agit d'un chandail aux couleurs de la Cage, mais qui ressemble juste ben trop à celui des Alouettes. Quand même, je réitère ma question: pourquoi pas un chandail du Canadien? Y a des concepteurs-rédacteurs qui mériteraient un coup de pied au cul, parfois. Surtout ceux de Brault et Martineau.

Aujourd'hui, lors de la demie-finale de l'Est dans la Ligue Canadienne de Football, Hamilton affrontait la Colombie-Britannique. Ça a du sens. Tout le monde sait que la Colombie-Britannique, géographiquement parlant, c'est situé à l'est. À l'est de la Russie, j'imagine. En même temps, comment se surprendre du manque de sérieux d'une ligue à 8 équipes qui a déjà compté dans ses rangs deux clubs qui s'appelaient les RoughRiders? J'haïs le football.

Georges Laraque fait dire que si on mange de la viande, on mange des cadavres. Duh. Il vient juste de catcher ça, lui? La semaine prochaine, il va probablement nous dire que si on mange des sushis, on mange du poisson. Ou que si on mange des biscuits, on mange des biscuits. Merci Georges de veiller sur nous.

Claude Dubois qui se fait vacciner avant tout le monde, ça m'irrite cent fois moins que de le voir sortir un album de Noël. Les albums de Noël, c'est vraiment le summum du cash facile, j'en reviens pas que les gens achètent ça. C'est la seule affaire que j'aime pas de Noël, voir Marie-Élaine Thibert, Mario Pelchat et autres Marie Chantal Toupin sortir coup sur coup des versions pareilles de Vive le vent pour renflouer leur portefeuille. D'ailleurs j'ai pas vu Claude Dubois à Tout le Monde en Parle ce soir. Mais je me fie sur le fantastique chroniqueur télé Richard Therrien pour me faire un résumé de toute l'affaire.

jeudi 12 novembre 2009

J'haïs l'UDA


Syndicat de marde.

Comprenez-moi bien, j'ai rien contre les syndicats. Ils ont eu une part importante à jouer dans l'évolution du Québec. C'est juste que quand il y a de l'abus, c'est comme n'importe où ailleurs, ça me fait chier. Et dans mon domaine, les syndicats me font plus chier qu'autre chose.

L'UDA, c'est l'Union Des Artistes. Ils protègent les droits des comédiens. Fine. Tant mieux, en fait, je suis content qu'une telle chose existe, parce que c'est pas comme si j'avais l'habitude de prendre les producteurs télé en pitié. Sauf que l'UDA, ils abusent. Dernièrement, j'ai tourné un court métrage avec deux amis, entièrement auto-financé (lire avec pas d'argent). Et j'ai eu la chance de convaincre deux comédiens professionnels (lire membres de l'UDA) d'embarquer avec nous, ce qu'ils ont fait avec joie puisqu'ils ont adoré notre idée (lire on a des putains de bonnes idées et nous sommes des génies). Donc, on se claque un tournage intensif de deux jours, l'équipe technique au complet accepte de le faire bénévolement et les comédiens aussi. Notre but ultime avec le résultat final est de l'envoyer dans quelques festivals, où il pourrait avoir une belle vie. Rien de bien mercantile. Et on a vraiment eu du fun lors des deux jours, une belle expérience.

Sauf que voilà, une comédienne m'avertit par la suite que si on envoie notre film dans un festival, on risque d'avoir des ennuis avec l'UDA puisque nos comédiens n'ont pas été payés. WTF? Même si on fait signer un release aux comédien, il paraît que ce n'est pas suffisant. Pourtant, on ne leur a pas tordu de bras, ils ont accepté de leur plein gré de participer au projet sans rémunération. Ce sont des adultes majeurs et vaccinés (bon, sont pas vaccinés, probablement à cause du méchant Claude Dubois, mais quand même...). Et en plus, c'est un projet personnel qu'on a mis sur pied pour le fun. De quoi est-ce que l'UDA se mêle? Est-ce qu'ils ont le monopole sur tout ce qui est filmé au Québec? C'est comme si la Guilde des Musiciens venait me faire chier pour des redevances quand je joue une toune à la guitare pour ma blonde dans mon salon.

Le pire, c'est qu'il y a de ça environ 3 ans, j'avais participé au tournage d'un autre court métrage (qui n'a d'ailleurs mystérieusement jamais vu le jour...) et le réalisateur, qui voulait aussi envoyer le résultat final dans des festivals, ne voulait pas prendre de chance avec la toute-puissante UDA et avait payé les comédiens tarif UDA. Bien sûr, les comédiens avaient accepté de le rembourser, puisqu'ils sont bien conscients que le tout était fait avec les moyens du bord. Mais voilà, même avec cette tactique, l'UDA ramasse quand même sa cote sur les salaires, ce qui fait que les comédiens ont coûté un bon 600$ au réalisateur, même s'ils avaient accepté de travailler bénévolement. Merci UDA d'encourager ainsi les jeunes créateurs.

mardi 10 novembre 2009

Paranormal activity


Une fois de temps en temps, il y a un petit film avec zéro budget qui réussit à se tailler une place au soleil. Cette histoire s'est répétée en 2009 avec Paranormal Activity, qui a été réalisé au coût d'environ 15 000$ et qui a engrangé plus de 30 millions au box-office, et ce, dans son premier week-end d'exploitation seulement. La définition même du terme rentabilité.

J'adore les films d'horreur. Depuis que je suis tout petit, je recherche les trucs les plus effrayants, les plus horribles, les plus dérangeants possibles dans mon cinéma. Et j'en trouve de moins en moins. J'aimerais ça, tomber sur un film qui m'empêcherait de dormir et qui me ferait faire des cauchemars pendant des semaines. Je dois être rendu trop blasé, ça m'arrive juste pas. Peut-être que chaque humain a un quota maximum de cauchemars à atteindre dans sa vie, parce que si c'est le cas, j'ai sûrement atteint le mien alors que j'étais âgé de 8 ans. Ça expliquerait pourquoi je n'en fais plus aujourd'hui.

Toujours est-il que j'ai adoré la bande-annonce de ce film. Je me doutais que ce serait mon genre. J'aime les films d'horreur qui suggèrent plus qu'ils ne montrent, un genre qui a été prouvé efficace dans le classique Jaws de Spielberg, où on ne voit pratiquement jamais le requin (et ce uniquement à cause de troubles mécaniques, ce satané Bruce ne fonctionnant jamais comme il faut, s'il faut en croire les anecdotes de tournage) mais où la suggestion et la musique s'occupent de tout d'une façon diablement efficace. The Others et Blair Witch Project ont également appliqué avec succès cette formule. Blair Witch... J'ai tellement trippé sur ce film. Pas tant sur le film plus que sur tout le battage médiatique qu'il y avait eu aux États-Unis. Je me souviens qu'à l'époque, c'est pratiquement ce film qui m'a fait comprendre à quel point Internet était un outil de promotion redoutable lorsque bien utilisé.

Bref, je suis allé voir Paranormal Activity ce soir, au lieu de me faire chier à regarder un match où ma pitoyable équipe n'est même pas foutue d'en mettre une dedans (amertume, quand tu nous tiens!). Je suis allé au cinéma un mardi soir. Ça faisait longtemps que j'étais pas allé au cinéma un mardi soir, et je me suis rappelé pourquoi. Le monde.

C'est drôle, je pensais que tous les mongols de la province restaient chez eux le mardi soir pour s'abrutir devant Occupation Double. J'avais négligé les anglos, faut croire. Et les pauvres qui veulent économiser sur le prix d'entrée au cinéma. Maudits pauvres sales. La salle était pas mal pleine, et j'avais l'impression de me retrouver en sortie d'école de sixième année. Mais une sixième année d'école de retards, parce que même à 12 ans, j'étais plus intelligent que la bande d'abrutis qui a gâché mon film. Déjà que les gens qui parlent au cinéma, ça m'horripile. Mais il faut savoir que ce film, c'est un film un peu spécial, tourné en DV, shaky, à l'allure cheap, bref pas pour tout le monde. Et l'ambiance est importante quand on veut embarquer dans un tel film, il ne faut pas entendre des cellulaires, des rires et des cris à tout bout de champ. Je peux pas croire qu'il y a du monde qui vont voir un tel film et se lamentent à voix haute que c'est mal fait et que ça shake. Duh, bande d'épais, c'est exactement le but de l'exercice! La salle au complet était remplie de joyeux crétins qui parlaient et riaient sans raison. Mais nous, on a eu droit au jack pot.

Il y avait trois grosses charrues assises derrière nous qui ont parlé tout le long, qui riaient au mauvais moment et qui se lamentaient que c'était plate. Le genre de grosses truies qui vont juste au cinéma parce que ça leur donne un prétexte pour s'empiffrer de pop-corn et de coke sans que personne ne les voit et dont le critère de sélection pour choisir un film est qu'il doit y avoir le preview du prochain Twilight au début de la projection. Je comprends pas trop à quoi elles s'attendaient. Ça m'a fait penser quand je suis allé voir Bruno cet été, et qu'une madame offensée par toutes les queues montrées à l'écran avait quitté la salle. C'est tu si dur que ça, se renseigner un brin sur le film qu'on veut aller voir? Toujours est-il qu'à la fin du film, elles se lamentaient que c'était le "worst movie ever", Yannick et moi on se retourne et on les fixe. Elles s'en rendent compte et se taisent. Puis, on part à rire, manifestement parce qu'elles sont grosses et moches. Elles ont quitté sans nous regarder et sont probablement en train de se consoler en mangeant de la margarine avec une cuillère à même le pot, en ce moment.

En ce qui a trait au film, il y avait de bons moments. L'actrice principale laisse échapper un cri d'horreur lors d'une prise qui m'a littéralement glacé le sang, probablement le meilleur cri d'horreur féminin de tous les temps au cinéma, ce qui n'est pas peu dire! La plupart des scènes dans la chambre à coucher sont très réussies, mais dans l'ensemble, le film est beaucoup trop long. J'ai aussi une réserve sur la shot finale, mais ça, c'est moi, je suis chiâleux. Quand même, j'ai apprécié. C'est le fun, voir de l'ingéniosité et de la sobriété au grand écran. Ça nous fait changement des superproductions hollywoodiennes à la Transformers 2 ou encore Avatar, la folie de James Cameron qui a déjà dépassé les 200 millions en coûts (certains sites parlent de 500 millions si on inclut les budget de promotion).

D'ailleurs, je me permets une parenthèse: Avatar, ça a l'air d'être de la marde. Solidement. Les deux previews sont vraiment nuls. Je peux pas croire qu'il a fallu attendre 15 ans pour ça, je me sens comme lors de la sortie de Chinese Democracy. Un moment donné, on s'en torche des effets spéciaux, racontez-nous donc une bonne histoire à la place! C'est comme Robert Zemeckis, qui était un de mes réalisateurs préférés et qui est tombé dans une spirale infernale de films d'animation merdiques (préjugés! Je les ai pas vus, mais je m'assume) joués par de vrais acteurs dont le résultat a presque l'air vrai mais ne l'est pas vraiment. Ils essaient de nous faire croire que c'est ça l'avenir du cinéma? Bullshit! Cameron a attendu 15 ans pour avoir la technologie nécessaire à l'histoire qu'il voulait raconter, et on va me faire croire que Zemeckis aussi avait besoin de toute cette technologie pour nous raconter le foutu conte de Dickens A Christmas Carol? Ça faisait tu aussi 15 ans que Zemeckis attendait pour nous raconter l'histoire de Scrooge? Un conte que tout le monde connaît et qui a déjà été fait en film au moins 450 fois? Ah, mais il n'avait jamais été fait en film d'animation avec Jim Carrey qui joue Scrooge et que c'est donc ben faite, on dirait que c'est vrai, me dirait Zemeckis. Non, que je lui répondrais. Mais ça me donne pas plus le goût d'aller le voir.

Des fois, sérieusement, fuck Hollywood. Et surtout, fuck les mardis à prix réduits au cinéma et leur crowd de jeunes cons.

Sinking ship


Hé boy, ça va mal. D'ailleurs, cette photo me fait réaliser que ça doit être assez freakant, être sur un bateau qui coule.

Défaite contre Atlanta, victoire in extremis contre Boston dans un match archi plate et défaite contre Tampa Gay dans un match archi archi plate. Personne fout rien à l'attaque sauf le premier trio pis Col Roulé. Les défenseurs tombent comme des mouches et ceux qui restent font en sorte que les goalers, plus souvent qu'autrement, ont l'air fou. Et toutes nos victoires viennent en surtemps, mais ça, ça me fait un petit peu penser à 1993 alors je ne vois pas trop de négatif là-dedans.

Parlant d'avoir l'air fou, au début de la saison, je disais que le hockey, c'est la meilleure télé-réalité du monde. J'avais tellement raison. Cette semaine, on a eu droit à un nouveau drame: l'agent du Robot Halak dont le nom m'échappe, appelons-le Sti d'cave, en a fait une bonne. C'est que voyez-vous, Sti d'cave en a marre de voir Jesus Price jouir de la protection absolue des têtes pensantes de cette équipe alors que son client ne voit jamais ses efforts être récompensés. Il s'est donc servi de Twitter pour y inscrire la fiche de Jesus Price lors des 42 derniers matches (10 victoires, 32 défaites, ouch!) tout en qualifiant le tout "d'interesting". Et après, Sti d'cave s'étonne que les journaleux lui tombent dessus. Malaise. Moi, je regarde ça et ça me fait rire. Parce que mieux vaut en rire. Je trouve tellement que nos deux goalers sont le dernier des soucis de ce club faible en attaque et faible en défensive.

En fait, ce qui m'inquiète le plus, c'est que je commence sérieusement à me sacrer des matches. Je suis toujours les résultats, je suis toujours en maudit quand le CH perd (ça, c'est inné en moi) mais je ne m'empêche plus de vivre pour aller voir les games. Tiens, demain, on joue contre Calgary, et je pense que je vais aller au cinéma. Parce que j'aime pas le club. Sauf Cammallerri. Quel beau joueur. Quel tir! Il prend toujours des tirs avec un genou sur la glace, j'adore. Et il a des réflexions intéressantes devant les journaleux. Franchement, lui comme capitaine, je dirais pas non. Ou Markov, bien sûr, pour faire chier les Tremblay et Blanchard de ce monde.

mardi 3 novembre 2009

Voilà pourquoi j'aime les shows punks


Future of the left au Divan Orange. Malade. Un show punk dans une petite salle, ça donne toujours de bons résultats. Étonnamment, il n'y avait pas de punks au show. Aucun. La crowd était très "Mile-End", pour citer Marc. Et surtout, il n'y avait pas beaucoup de monde. Ça donnait une impression d'intimité avec le band, comme s'ils jouaient dans notre salon. La foule au complet était rassemblée tout près du stage, et il n'y avait pas de sécurité. J'adore.

Ils ont ouvert le show avec Arming Eritrea, mais ils se sont arrêtés en plein milieu, ont jasé avec la foule et ont recommencé la toune du début. Spécial. Le chanteur chante vraiment pareil comme sur les albums, et le bassiste se donne à fond. Lors de la dernière toune, il est descendu dans la foule tout en jouant, et quand il s'est approché de moi, j'ai eu la bonne idée de lui faire boire ma bière, ce qu'il fit sans cesser de jouer.

Le band est tellement pas big qu'à la fin, ils ramassaient eux-mêmes leur stock, et je suis allé acheter une autre bière pour la donner au chanteur, question de ne pas faire de jaloux. Je lui ai demandé ce qu'il faisait après (so gay!!!), il a dit qu'il allait rester un peu au bar. La salle s'est vidée relativement vite après le show, nous on est restés et le chanteur est venu nous jaser une bonne demie-heure. La seule affaire plate, c'est que j'étais tellement paf que je ne me souviens pas de la moitié de ce que je lui ai dit. De ce que je me souviens, il m'a dit qu'ils n'arrivaient pas vraiment à vivre de leur musique (c'est toujours ça que je veux savoir quand je jase avec des musiciens pas connus), qu'il trouvait spécial la rivalité entre les villes de Toronto et de Montréal, et il a rit de moi quand je lui ai dit que j'aimais bien Manchester United (j'ai aucune idée comment on en est venus à parler de soccer, mais c'est ça).

Je lui ai aussi dit qu'ils avaient fait tout un show et qu'ils étaient probablement "the next big thing" dans le punk. Il a sourit et m'a dit qu'il se contenterait bien d'être "the next average thing". Bref, très sympa. Marc est toujours étonné quand on va voir un show punk ensemble (c'était seulement la deuxième fois), à quel point les bands sont proches de leur public. Surtout dans les petites salles! Disons que prendre une bière tranquille avec le chanteur du band que tu es venu voir, ça risque pas de t'arriver si tu vas voir Radiohead au Centre Bell. En même temps, la salle s'est vidée tellement vite après le show, je me sentais mal pour lui, d'avoir comme seules groupies deux gros barbus poilus de 30 ans. Après tout, à quoi bon faire de la musique si tu peux pas coucher avec des groupies après?

Ah, et j'ai vraiment un accent épouvantable quand je parle en anglais sous l'effet de l'alcool. C'est un vrai miracle qu'on soit arrivés à communiquer.

dimanche 1 novembre 2009

Life is good


Eux, ce sont Future of the Left, un band pas trop connu de l'Europe. Ils ont sorti en 2009 un album nommé Travel with Myself and Another. Mon album de 2009 jusqu'à présent. Awesome, awesome, awesome. C'est comme ça que le punk rock doit sonner de nos jours. J'ai de la difficulté à trouver des bands qui sonnent comme ça et qui m'accrochent autant dans le punk. Il faut dire que j'ai été trop gâté par la scène californienne des années 90 et du début de 2000. Après, ça s'est gâché, mais de temps en temps, il y a un bijou qui sort de nulle part. Mon dernier c'était Against Me avec As the eternal cowboy en 2003, je pense. Maintenant, ce sont eux.

La semaine dernière, je marchais sur Mont Royal, quand par un drôle de hasard, j'ai laissé mon regard errer vers ma droite. Et là, j'ai vu une boîte à malle sur laquelle se trouvait une affiche. J'étais quand même loin, mais comme j'ai des bons yeux, j'ai pu y lire les mots suivants: Future of the Left. L'affiche avait l'air vieille, alors je me suis approché en pestant, convaincu que j'avais raté la venue de ce band dans la métropole Montréalaise. Nenni. Future of the Left, le 2 novembre, au Divan Orange. Je n'avais vu ce show annoncé nulle part. Et heureusement, il restait des billets. Sometimes, life is good.

Le Divan Orange, c'est une toute petite salle sur St-Laurent. Parfaite pour les shows punk. Pas grand monde peuvent y entrer, et habituellement, il n'y a pas de sécurité, parce que la crowd de ce genre de show n'en a pas besoin. J'adore les shows dans les petites salles. Le Divan Orange > Le Métropolis.

Je jubile. Mon ami Marc adore le band, aussi, alors on va se payer du bon temps lundi. Et quand ils vont venir au Warped Tour cet été, je vais pouvoir me dire "meh, je les ai déjà vus au Divan Orange, c'était ben plus cool".

Le retour du traître


J'avais hâte à ce match. J'aime toujours les matches contre les Leafs, même s'ils sont frustrants parce qu'on est jamais capables de les battre comme du monde. Encore aujourd'hui, on s'est fait remonter en fin de match. Au moins, les schtroumpfs de notre équipe sont capables de la mettre dedans quand il n'y a personne d'autre qu'eux sur la patinoire.

Le Komisaurus s'est fait huer solide, tant mieux. À Fenway, quand Jonny Damon est revenu dans l'uniforme des Yankees, les fans bostonnais lui lançaient de l'argent. Je trouve ça écoeurant, j'aurais aimé que la foule montréalaise fasse la même chose. Encore une fois, le gros #8 a joué comme une graine. Il doit vraiment s'ennuyer de Markov.

Comme c'était l'Halloween, le Canadien avait sorti ses horribles chandails rayés qui nous avaient porté malchance l'an dernier. Objectivement, je les trouve pas si pire, les chandails. Le problème, c'est surtout le fait que les bas sont assortis, ça fait mal aux yeux. Et le gros carré bleu dans le dos pour qu'on voit bien le chiffre, pas fier. Mais surtout, surtout, ce qui est poche, c'est qu'il y a une feuille d'érable sur le devant. Ark. Les Leafs jouaient contre les Leafs aujourd'hui. Ce que peu de gens savent, c'est que l'équipe torontoise a volé le logo de la feuille d'érable aux Canadiens, à l'époque. Ils peuvent ben la garder tant qu'à moi.

J'ai regardé le match chez Marc, parce que quand c'est l'Halloween, c'est aussi la fête à Clara. Le vieux Mailloux était là, et ses connaissances en hockey sont toujours aussi limitées. Lui, il trippe sur l'équipe juste parce que Koivu est parti. Je soupçonne Saku d'avoir déjà volé une blonde à Mailloux, ce serait la seule explication pour tant de haine. J'essaie de lui faire comprendre que Gionta à 5 millions qui nous donnera pas plus qu'une cinquantaine de points, c'est pas un bon investissement, il veut rien savoir. En plus, il se réjouit de l'acquisition de Scott Gomez et prétend que Saku va mal à Anaheim. Présentement, Gomez a 4 points de plus que Saku, avec 2 matches de plus de joués. Tout ça à un fabuleux prix de 7,4 millions, alors que Saku en gagne 3. Sans commentaire.

Hal Gill a scoré, tuez-moi quelqu'un. En fait il a scoré grâce à l'intelligence de Cammalleri, qui a poussé Beauchemin sur la puck, la faisant dévier dans le but. Funniest goal ever. Beauchemin est supposé être un tough, il a passé la soirée à s'acharner sur notre #13 qui mesure 5 pieds 9. Leafs, club de graines.

Pis Montréal aussi, club de graine, sans blague. Battre la pire équipe de la ligue en shootouts de peine et de misère, c'est pas la joie. J'ai hâte que Bob sacre son camp, parce que là, j'aime pas du tout notre équipe. Tellement que j'aime mieux parler des mafieux de Laval au lieu des Habs.