mardi 30 novembre 2010

Coors Light


Cibole que je suis tanné des pubs de Coors Light avec la voix de Patrick Groulx.

Quand ton principal argument de vente pour ta bière c'est qu'elle est froide, ça veut pas mal dire qu'elle goûte la pisse. Pis que tu prends tes clients pour des épais.

lundi 29 novembre 2010

Match # whatever: New Jersey 2, Philadelphie 1 (SO)


Je reviens de New York. Et évidemment, une visite de New York n'est pas complète sans une escale au fabuleux New Jersey (not!). Pourquoi ne pas en profiter pour aller voir les soporifiques Devils dans leur aréna tout neuf et vide, dans la banlieue des banlieues? Ce que nous fîmes.

Ce que j'aime de New York, c'est que c'est pas le New Jersey. On a fait la gaffe d'aller là en taxi, croyant que c'était une bonne affaire. Erreur. Le chauffeur de taxi ne semblait même pas connaître l'existence des Devils, encore moins l'emplacement de leur aréna. Flat rate pour se rendre là: 78$ pour 9 miles. Pourquoi? Parce que chaque fois que tu vas au New Jersey, la valeur de ton char baisse de 30%, et ça, ça se paye. La game était à 1:00 et il était déjà midi et quart, on n'avait pas le temps de changer de plan, et en plus, juste avant, on était en train de déjeuner à un sympathique resto offrant des mimosas à volonté pour 10$, alors on se sentait un peu pas mal dans le mood pour se faire fourrer.

Une fois sur place, je me suis rendu compte que c'était la première fois que je me pointais au New Jersey. Quelle dompe. Kovalchuk est allé là au lieu de Los Angeles? Man, quel imbécile. Vraiment. Comment je pourrais décrire la place... c'est comme si Laval pis Brossard fourraient ensemble et accouchaient d'un bébé retard, qui lui fourrerait avec la Chlamydia, et ça donnerait le New Jersey. J'ai essayé de prendre des photos, mais à Jersey, quand tu prends une photo, c'est automatiquement ça qui apparaît sur ton écran.


It's a Jersey thing.

Alors on se rend à l'amphithéâtre, qui est flambant neuf et qui détonne parmi les commerces crades de cette pâle tentative de rue principale où nous nous trouvons. Et là, on aperçoit... l'autobus de Star Académie. Ben oui. J'étais tout content de me retrouver à New York pour échapper à la finale d'Occupation Double, ça a l'air que la Snyder m'a envoyé l'autobus de ses petits rejetons pour ne pas que je m'en sorte. Je trouve ça bizarre, en fait. On s'est dit que ça devait être un voyage organisé pour aller voir les Devils, mais pourquoi une compagnie québécoise organiserait un match Devils-Flyers? Qui irait voir ça? Fuck it, en fait la vérité c'est plus probablement que les Productions J viennent ranger les Académiciens qui ne leur servent plus au New Jersey, afin de les relâcher dans leur habitat naturel. J'ai passé l'après-midi à chercher Maritza, mais je l'ai pas vue.


Est-ce que je suis devant Dave Roussy ou devant l'autobus de Star Académie? Mystère et shape de marde.

Ensuite, on rentre. Faut au moins leur donner ça, leur amphithéâtre, il est beau. J'espère, il est neuf! On avait acheté des billets dans le pit à 25$. Et ici, on parle vraiment de 25$, c'est ça qui est cool. À Montréal, les billets dans les Bleus se vendent soi-disant 34$, mais avec 10$ de frais d'impression et 15$ de frais de livraison PAR BILLET! Crosseurs. Là-bas, nos billets à 25$ nous ont coûté... 25$. On était hauts, mais on voyait bien.


Question quizz: pourquoi les Devils jouent devant des bancs vides? Parce que les cabines de bronzages sont interdites dans l'aréna.

On voyait bien, mais on voyait surtout bien à quel point il y avait plein de sièges vides en bas, alors on est descendus. 15ième rangée, nous voici! Et là, quand je dis quinzième rangée, je veux pas dire qu'on s'est trouvés trois sièges dans la quinzième rangée. Non non, on s'est trouvés la quinzième rangée au complet, elle était vide! On a mis nos manteaux sur les sièges à côté de nous, nos souliers sur d'autres, on s'est étendus, même nos bières avaient leur propre banc! D'ailleurs à l'aréna des Devils la bière importée coûte moins cher que de la Molson Ex à Montréal, en plus d'être servie dans un plus grand format. Je chiâle contre le New Jersey, mais on a passé un bon moment.


Savez-vous c'est quoi la différence entre Michael Bolton pis les fans des Devils? Je le sais pas, mais cette photo ne pourra pas vous aider, parce qu'aucun des deux ne s'y trouve.

C'est le fun, une game de hockey de proche. Même si je n'aimais pas les deux équipes impliquées et que je leur souhaitais tous les deux la défaite. J'aurais bien aimé que Richards se fasse blesser, mais non... Alors mes observations de la game:

- Kovalchuk fout rien. Il doit avoir hâte à dans 14 ans et des poussières.

- C'est malade à quel point il n'y a pas d'ambiance dans cet aréna. De la quinzième rangée, je criais quelque chose d'intelligent et recherché comme "Brière tapette!" et il se virait de bord sur la glace.

- Dans le même ordre d'idée, il y avait quand même une couple de chandails des Flyers dans la place, et zéro animosité entre les partisans locaux et visiteurs. Je repensais à mon voyage à Boston où j'ai failli laisser ma casquette, ma virginité anale et quelques dents, et j'étais nostalgique.

- D'ailleurs, il y avait un partisan des Flyers pas loin de moi, et je lui ai demandé si ce serait risqué pour moi d'aller voir une game à Philadelphie avec mon chandail des Habs. Pas vraiment, qu'il a dit, parce que Philly bat toujours Montréal. Enfoiré.

- Il y a des cheerleaders tout en haut de l'amphithéâtre, et leur petite chorégraphie est diffusée dans le tableau indicateur. C'est filmé tout croche, on dirait que quelqu'un a enregistré ça dans son sous-sol. Triste.

- D'ailleurs, pendant les arrêts de jeu, un "bruit-o-mètre" apparaissait sur le tableau, encourageant les spectateurs à faire du bruit pour faire monter l'aiguille. Et personne ne fait de bruit. Et pourtant, l'aiguille finissait toujours par se rendre au bout, même si le son n'augmentait pas d'un décibel dans la place. Menteur, bruit-o-mètre!

- On espérait une prolongation pour faire durer le plaisir, et une fusillade parce que ça flashe. Les dieux du hockey étaient de notre bord.

- Les Devils ont retiré le chandail de Ken Daneyko. Calvasse. Ça manque d'histoire, ce club-là.



Morale de l'histoire, le taxi a coûté plus cher que les billets. Et Ken Daneyko, come on.

mercredi 17 novembre 2010

Hum...


Voici Scott Hartnell et Kimmo Timmonen pris en photo avec leur idole. Et ce n'est même pas une photo truquée.
Toughs, les Flyers? Mets-en!

mardi 16 novembre 2010

Skills > Goons


J'ai pas parlé de la blessure à Markov, parce que je deviens trop émotif quand mon joueur préféré est victime d'autant de malchance. En fait j'étais tellement en crisse que je pensais que je ne parlerais plus de hockey avant un bail. Mais avec la game d'à soir contre les chiens sales de Flyers, c'était impossible de passer à côté.

Wow. Tsé quand on parle d'une équipe remplie de goons champions du cheap shot... les Flyers. Qu'est-ce qui s'est passé ce soir? Voyons voir...

- Un coup sournois à la tête d'un joueur (Gorges) qui faisait face à la bande: check.

- Un autre coup sournois à la tête d'un joueur (Halpern) qui faisait face à la bande: check. Les deux fois par le même crétin de joueur, en plus. Powe. Avec un tel nom, pas étonnant qu'il joue pour Philadelphie.

- Donner inutilement à ce joueur (Halpern), un vétéran respecté dans la Ligue, une commotion cérébrale: check.

- Se mettre à 4 pour écoeurer Subban et se penser tough: check.

- Arriver par derrière quand Subban a déjà un joueur dans sa face et courageusement, toujours par derrière, le sacrer sur la glace: check.

- Avoir un imbécile comme capitaine (Mike Richards) qui pointe les joueurs au banc avec son bâton et qui annonce aux journalistes après la game que Subban est cocky et qu' "he's gonna get it": check.

- Voir ce même imbécile de capitaine, qui a failli tuer David Booth en le frappant blindside, passer la game à essayer de tuer Subban ou Big Tits, au lieu de s'occuper de choses plus importantes comme je sais pas moi, scorer? Check.

- Voir le chaînon manquant à Hartnell essayer d'arracher la tête à Gionta à coup de coude: check. Heureusement, Gionta a ma grandeur, alors il a reçu un estomac sur la tempe au lieu d'un coude.

- Voir un crétin de coach (Laviolette... Moi, en partant, les gens qui ont des noms de ponts...), dans une cause perdante, sortir un goon comme Shelley et le mettre en power play avec 3 minutes à jouer: check. Sérieusement, il a fait ça. Même que ce même Shelley, gros tas de marde pas de talent, a pogné une pénalité sur le jeu. Priceless.

- Voir Claude Giroux donner pas un, pas deux, pas trois, mais bien douze coups de bâton à Subban (parce que Subban est trop rapide pour lui) avant que l'arbitre ne réagisse: check.



Sérieusement, c'est sûr que c'est excitant ce genre de game, et ça augmente la rivalité, mais j'haïs ça, j'ai tout le temps peur que quelqu'un se blesse. Là, Halpern s'est blessé. Espérons que c'est pas trop grave, parce qu'il fait une méchante job jusqu'à présent. Si j'étais Jacques Martin, dans une game comme celle-là, je ne fais plus jouer Subban et Col Roulé à 5 minutes de la fin, quand le colon à Laviolette envoie ses goons sur la glace. La game est gagnée, ça te donne quoi? Les Flyers vont être ben trop contents de se mettre à 4 sur Subban pour l'envoyer à l'hôpital. Par derrière, évidemment. Ric Flair est droit à côté de cette bande de chiens. Quand même Pronger est un de tes joueurs les plus cleans, c'est que t'as une équipe de salauds.

J'aurais jamais pensé dire ça, mais aujourd'hui, je me suis dit qu'on serait encore plus dans la marde si Col Roulé s'était blessé à la place du Général. Ou Price. Il a sorti un autre jeu blanc, sur 41 lancers, et a trouvé le moyen d'avoir l'air blasé. J'adore.

Quatre victoires en ligne. Jusqu'où on pourrait se rendre si Markov ne s'était pas blessé? Ou mieux, jusqu'où on pourrait se rendre si notre fucking joueur de centre à 7 millions jouait comme un fucking joueur de centre à 7 millions?

Les Flyers avaient quelque chose comme 8 victoires en ligne, on leur a stoppé ça. On a fait la même chose avec les Canucks et leur série de 6 victoires la semaine passée. Tasse-toi Shawn Michaels, c'est nous autres le ShowStopper!



Jacques Martin se demande s'il devrait chiâler contre les arbitres qui n'ont même pas puni Powe pour son cheap shot sur Halpern.



J'aime les photos de Jacques Martin. Le gars est zéro charismatique, mais il trouve le moyen de rendre ses photos, disons, intrigantes.

Fils de pub


Un des débats qui flotte actuellement dans notre actualité teintée de corruption et de cynisme (je suis d'ailleurs allé signer la pétition demandant la démission de Jean Charest aujourd'hui, même si je sais que ça servira à rien. Signer une pétition en se disant d'avance qu'elle ne servira à rien, c'est du cynisme. Mais ne pas participer à quelque chose qui me demande 30 secondes de mon temps et qui me permet d'exprimer ma haine envers un crosseur sous prétexte que ça ne servira probablement à rien, c'est criminel. Parce que si jamais la pétition devenait un monument étudié dans les cours d'histoire du Québec en 2020, ben je voudrais que mon nom y apparaisse. J'aimerais quand même ça qu'on puisse voir tous les noms de ceux qui ont voté Libéral et qui ont signé la pétition. Y a juste les fous qui changent pas d'idée, qu'ils disent. Et y a juste les cons qui votent Charest, que moi je rétorque), un des débats dis-je, est la recherche de commanditaires de la STM.

Étant moi-même un ardent usager du métro, je me sens concerné par cette nouvelle. C'est certain qu'un gros wagon Telus comme on en voit parfois, ça fesse. Mais si ça contribue à ne pas faire augmenter le prix du métro, et incidemment à en augmenter la quantité d'usagers tout en bonifiant le service offert, je pense qu'on serait fous de cracher là-dessus. Quand je vois des archives des games de hockey des années 90 avec des bandes blanches sans pub, ça fait drôle. Mais ce n'est pas choquant, aujourd'hui, de voir les commanditaires tout le tour de la bande. Comme quoi la pub, c'est comme le sexe anal, au début ça chatouille un peu mais à la longue on s'habitue.

Donc, on changerait la ligne orange pour la ligne Vidéotron? Bof. La vérité dans ce genre de truc-là, c'est que la pub va prendre du temps à entrer dans la tête des gens. Si la ligne Bleue devient la ligne 12 pouces 5 dollars, on gage combien que les Montréalais vont continuer de l'appeler la ligne Bleue? Ce sont les ti-culs d'aujourd'hui qui, plus tard, utiliserons le nom "ligne 12 pouces 5 dollars" parce que ce sera le seul nom qu'ils auront connu. Mais ça va prendre un bail. Et plus tard, quand on va employer le terme "ligne verte", on va se faire traiter de vieux croulants par les jeunes. Et ils auront raison. La preuve: combien de Montréalais ont conservé l'expression "aller voir un film au Paramount" au lieu "d'aller voir un film au Cinéma Banque Scotia"? Il y aura aussi les touristes qui utiliseront les nouveaux noms de lignes, pour des raisons évidentes. Mais depuis quand on se soucie des touristes? Alors oubliez mes deux dernière phrases. Ainsi que celle qui précède celle-ci. Ainsi que celle-ci et l'autre avant. Et cette petite dernière. En fait passez directement à l'autre paragraphe. Et arrêtez de lire cette suite de phrases inutiles. Et incohérentes.

En fait je comprends que la pub ne doit pas s'attaquer aux monuments. J'haïrais ça voir de la pub sur le chandail bleu blanc rouge du Canadien. Ou sur le gars déguisé en Spider Man sur Ste-Cath. Mais est-ce que le nom de la ligne orange, verte, bleue et la mal-aimée jaune font partie du patrimoine montréalais? Me semble que non. En même temps, je ne suis pas né ici, peut-être que je n'ai pas eu le temps de m'attacher à ces noms-là. Faudrait faire une pétition sur le sujet, les pétitions, c'est toujours efficace.

vendredi 12 novembre 2010

Une autre raison d'haïr les Leafs


On en a pas besoin, mais j'en ai trouvé une autre ce matin. Mais avant, une petite mise en contexte.

N'importe qui avec la moitié d'un cerveau sait que l'équipe pour laquelle il faut prendre au hockey, ce sont les Canadiens de Montréal. Parce qu'ils sont les meilleurs. Parce qu'ils ont une histoire prestigieuse. Parce qu'ils sont la réponse canadienne-française à l'oppression des anglais de l'époque. Parce que les meilleurs joueurs y ont joué. Parce que même si on se met une bague de la Coupe à chaque doigt et à chaque orteil, on se ramasse avec 4 bagues en trop. Parce qu'ils ont le plus beau chandail. Prendre pour les Canadiens, c'est le fun à cause de l'équipe en soi, mais c'est aussi le fun parce que tu es obligé d'haïr les Bruins et les Leafs dans le processus.

Les Leafs et les Bruins, ils sont le fun à haïr. Parce qu'ils sont losers. Les Bruins sont la bitch des Habs, je l'ai toujours dit. La preuve: notre fiche contre eux en séries est de 24-8. Et ça, c'est irréfutable. Il y en a toujours, quand on vante les 24 coupes du Tricolore, qui disent qu'on est le club le plus ancien de la Ligue, qu'on avait automatiquement le premier choix de joueur québécois (alors que les Leafs avaient le premier choix du joueur ontarien, c'est tu de notre faute si les Québécois clanchent les Ontariens au hockey?) et gnangnangnan... Reste que les Bruins aussi sont vieux. Et on a une fiche de 24-8 en séries contre eux. Merci. Si quelqu'un a un contre-argument contre ça, je veux même pas l'entendre. Ferme ta yeule, c'est clair que t'as tort.



Il y en a aussi qui disent qu'on a gagné la majeure partie de nos coupes dans une ligue à 6 équipes. Peut-être, mais pourquoi on était la meilleure équipe à l'époque? Pourquoi les Bruins en ont juste 5? Pourquoi les Leafs, depuis l'expansion, n'ont pas seulement gagné zéro coupe Stanley, ils ne se sont jamais rendus en finale. Leafs depuis 1967: 0 finales. Habs depuis 1967: 10 Coupes. 10 Coupes, là, pas 10 apparitions en finale. Dans ce court laps de temps, on a doublé le nombre total de Coupes des Bruins. Et pour ceux qui disent qu'on a rien gagné depuis 1993, nos rivaux, ils ont fait quoi? Le fait d'arme des Bruins est d'avoir choké une avance de 3-0 en quart de finale l'an passé et les Leafs s'affairent depuis à rater les séries sur une base annuelle. Ah oui c'est vrai, les fans des Leafs chiâlent après Kerry Fraser en 93 qui a pas donné de punition à Wayne Gretzky en finale de conférence. Drôle comme les losers ont l'excuse des arbitres faciles: les fans des Nordiques avec le but d'Alain Côté et les Leafs.



Donc, je reviens à mon sujet initial: je hais les Leafs, parce que depuis 4-5 ans, on dirait qu'ils ont décidé de s'unir aux Bruins puisqu'aucune des deux équipes ne peut à elle seule vaincre les Habs. Alors les Leafs construisent les Bruins depuis une couple d'année. Ils ont commencé en leur échangeant un excellent prospect gardien de but, Tuukka Rask, contre Andrew Raycroft. Bande de cons. C'est comme si on avait échangé Price avant sa première game NHL contre Jim Carey. Quand t'es obligé d'échanger un bon goaler, tu fais au moins comme Gauthier a fait avec Halak: tu le pitches dans l'Ouest pour pas qu'il vienne te hanter. Mais les Leafs sont trop caves. Non seulement ils échangent Rask dans l'Est, mais ils l'échangent à un rival de division qu'ils affrontent 6 fois par année. Bra-fucking-vo! Même Tuukka Rask devait souhaiter être échangé à Montréal. Regardez son bâton!



Non content de ça, le DG le plus overated de l'histoire, Brian Burke, a hérité d'un club de marde vlà deux ans, quand il est arrivé à Toronto. Alors il est allé chercher Phil Kessel, à Boston. Kessel est un bon joueur, même moi je peux l'avouer. Mais pas une superstar. C'est un scoreur, that's it. Burke a donné deux choix de première ronde et un de deuxième pour Kessel. What? En cette ère de cap salarial, rien n'est plus important que les choix de première ronde. Et surtout, les choix de première ronde d'une équipe minable comme les Leafs. Comme de fait, l'an dernier, avec Kessel, les Leafs ont fini 29ième sur 30. Et les Bruins ont repêché 2ième overall, une future star en Tyler Séguin, qui sera meilleur que Kessel dans à peine deux ans, tout en gagnant vraiment moins cher. Déjà là, c'est cave. Mais c'est même pas fini, il reste encore le choix de cette année. Les Leafs sont dans une séquence de 9 défaites consécutives, bref, la routine pour eux. À Boston, on se frotte les mains à l'idée de repêcher dans le top 3 encore grâce à la stupidité des Torontois. Mais bon, les Leafs ont Kessel, qui va leur donner une trentaine de buts cette année. Wow. Tout ça pour dire qu'on a beau chiâler contre Gainey et Gauthier, on est foutument moins mal gérés que les clowns à la feuille d'érable.



Ce qui fait qu'un de mes grands plaisirs de la vie, c'est-à-dire regarder les Leafs perdre soir après soir, se trouve entaché cette année. Je trouve ça drôle de suivre les défaites des Leafs, surtout que les fans n'ont même pas de premier choix pour se consoler de cette xième année médiocre. C'est juste plate que ce choix aboutisse dans les bras des Bruins, une équipe déjà pas pire en soit (mais poche pareil, tsé, les Bruins, sont toujours poches, c'est dans leur code génétique). Bref, même à deux équipes contre nous, on a prouvé hier soir qu'on était les meilleurs.

Et donc, pour finir ça en beauté, voici ma nouvelle raison pour haïr les Leafs: ce livre!


Toronto Maple Leafs: Diary of a Dynasty 1957-1967.
Je me sens sale, juste d'avoir écrit ça. Ce livre devrait être illégal. Fausse représentation. Faisons nos Marty McFly un peu et reculons dans le temps. Voici la liste des champions de la coupe lors de cette soi-disant décennie de dynastie.

1966-67 - Toronto Maple Leafs

1965-66 - Montreal Canadiens

1964-65 - Montreal Canadiens

1963-64 - Toronto Maple Leafs

1962-63 - Toronto Maple Leafs

1961-62 - Toronto Maple Leafs

1960-61 - Chicago Blackhawks

1959-60 - Montreal Canadiens

1958-59 - Montreal Canadiens

1957-58 - Montreal Canadiens

À noter que les champions de la coupe pour l'année précédant cette tranche de dix ans et celle la suivant sont également les Canadiens de Montréal. Donc, la dynastie des Leafs a remporté la coupe 4 fois en dix ans, ce qui est pas mal. Mais nous, on l'a gagné 5 fois. 7 fois si on étire le laps de temps à 12 ans. Mais qui se soucie de la véracité des faits, hein, quand il faut que des journalistes minables de Toronto vendent un livre basé sur une fausse prémisse. Ils se consolent bien comme ils peuvent, en s'inventant des dynasties. Petit message aux fans des Leafs: Une dynastie, ça s'invente pas, ça se mérite! Comme lorsque les Leafs sont déménagés au Air Canada Centre, ils ont fait une parade pour célébrer et ils avaient la Coupe Stanley. La coupe pour un déménagement! Blasphème! On a pas fait ça ici quand on est passés du Forum au Centre Bell (Molson, à l'époque, je sais). Même affaire: la coupe, ça se mérite!

Juste pour ça, les Leafs sont maudits et ne gagneront plus jamais la coupe. Et ils le savent. Voilà pourquoi ils mettent tous leurs espoirs (au sens propre comme au sens figuré) dans les mains des Bruins de Boston.

jeudi 11 novembre 2010

Post pour Mathieu


Parce qu'il était chez moi pour ce premier affrontement entre Montréal et les Bruins de la saison. Je suis content, je pensais qu'on jouait juste contre Ottawa cette année. C'est toujours le fun, un bon vieux match Montréal-Boston. À noter que grâce au génie de Brian Burke, on peut également appeler les Bruins les draft picks de Toronto de Boston.

- C'était notre premier match sans O'Byrne. En fait notre premier match sans O'Byrne depuis mardi passé contre les Canucks, vu qu'O'Byrne, il jouait jamais.

- Cool de voir Subban scorer. Le kid avait hâte de vivre la rivalité Montréal-Boston, et il répond en marquant son premier but en saison régulière. Ça, ça veut dire qu'il a scoré en playoffs l'an passé, vu que c'est une machine. C'est le fun d'avoir un joueur dans notre équipe que toutes les autres équipes voudraient.

- Mais pas aussi cool que de voir Markov lui sauter dans les bras. Il s'en vient moins taciturne, le Markov.

- De tous les blogues qui parlent du Canadien de Montréal, je suis le seul qui emploie le mot taciturne. Bravo à moi.

- Quoi, deux buts en power play? C'est quoi la prochaine étape, une belle cravate pour Jacques Martin?

- Ce match était en fait le festival du "On snappe dans la face de Rask". Dommage que ce n'était pas le petit gros dans les buts. Les Bruins sont la bitch des Habs, mais Tim Thomas est vraiment la reine de nos Bitches, celle qui est toujours la première en ligne pour se faire humilier avec différents fluides corporels.

- Halpern, après avoir scoré deux buts cette année en tirant sur un défenseur adverse qui fait dévier la rondelle dans son propre but, a vu son but avec le patin être refusé. Halpern est le spécialiste des buts laittes. Quand on va jouer contre Colorado, tchéquez-le ben viser O'Byrne.

- D'ailleurs, le but était bon. Les buts du CH sont toujours bons. Benoit Brunet a dit qu'il accorderait le but, et qu'il l'accorderait même si c'était un but de Boston. Moi je suis pas d'accord, c'est sûr que si Boston score un but de même, je le refuse. Mais pour Montréal, ça va.

- Gionta et Gomez qui scorent dans le même match, ça fait tellement 2005.

- Deux buts en power-play, ça fait tellement 2006-2007-2008-2009.

- Ce soir, Price a prouvé qu'il était le meilleur gardien de la cuvée 2005. Il a également prouvé que sa moustache manque de peaufinage.

- C'est drôle parce que quand Darche a une échappé, on réagit de la même façon que lorsqu'on voit une pub de Subway: on s'en câlisse.

- Montréal sont bons contre les bonnes équipes. Pas pour rien qu'on a été pourris contre Ottawa, ça tente pas plus aux joueurs de jouer contre Ottawa que ça nous tente de les regarder.

- D'ailleurs, on joue contre la Caroline samedi. Ark de ark. Les games du samedi sont pas ce qu'elles ont déjà été.

lundi 8 novembre 2010

ADISQ 2010


Gala de l'ADISQ, aujourd'hui. Une soirée que je qualifierais d'intéressante. Voici mes commentaires, comme si c'était une game de hockey.

- Louis-José Houde fait une bonne job. Houde + Avard = Je suis là, quand même.

- Marc Hervieux qui fait du Air Guitar au numéro d'intro, malaise. J'aurais été moins mal à l'aise de le voir manger Maxime Landry.

- Parlant de malaise, Marjo.

- Il me semble que Marie-Mai qui gagne l'album rock de l'année, ça sonne bizarre à mon oreille. Pop rock peut-être? J'aurais aimé ça que les Vulgaires gagnent. Parce qu'ils étaient pas là. Gagner un prix à un gala où tu ne t'es même pas donné la peine de te présenter, ça c'est punk.

- Maxime Landry remercie Stéphane Laporte.

- Je sais qu'on est au Québec, et que ça prend du placement de produit pour que la télé vive, mais un moment donné, va falloir que les compagnies comprennent que ça a juste l'air fou et ça ne sert personne. Coeur de Pirate qui se fait donner des billets d'avion d'Air Canada pour son prix de l'Autre Gala, ça fait pas une belle pub pour Air Canada. Je dirais même que ça en fait une mauvaise. Je sais ben que l'Autre Gala a dû être vu par 50 000 personnes versus aux alentours d'un million pour le Gala, mais ça a l'air fou pareil. Tu donnes jamais un prix une semaine en retard. Quoi que là, on a reculé l'heure, alors le prix a été donné une semaine en retard moins une heure. Quand même...

- Ça a jamais l'air aussi fou que le pauvre Louis-José qui est obligé de mettre un téléphone Rogers qui joue la toune populaire de l'année devant le micro. Au moins, un téléphone de marde a annoncé une toune de marde, ça faisait concept.

- On voit que la toune de l'année a été composée par Lynda Lemay: pas d'air, pas de mélodie, zéro catchy, larmoyant à souhait et ça pogne sans qu'on sache trop pourquoi.

- Mes Aïeux ont remporté le groupe de l'année. Ils ont jamais précisé quelle année par exemple, personnellement je gagerais sur 2007.

- Je l'ai tu dit? Maxime Landry remercie Stéphane Laporte. Lui, il l'a dit en tout cas.

- Qu'est-ce qui est arrivé à Rebecca Makonnen? On dirait qu'elle était une Noire maquillée pour avoir l'air d'une Noire. T'as pas besoin d'avoir l'air Noire chérie, tu l'es déjà.

- Luc de La Rochellière qui gagne, ça m'a rappelé que le premier show de musique que j'ai vu de ma vie, c'était lui. Moyen rock, quand même. Mais j'avais juste 10 ans.

- J'aime bien Yann Perreau. Reste que je suis quand même toujours mal à l'aise quand je le vois danser.

- J'ai fait beaucoup trop de jokes de suicide à chaque fois qu'on voyait Maxime Landry lors de ce gala. La décence m'empêche de les répéter ici.

- J'avais jamais remarqué, mais le chanteur de Karkwa ressemble un peu trop au drummer des Trois Accords. Il y a aussi Ariane Moffat qui ressemble à Maxime Landry et Ginette Reno qui ressemble à un buffet à volonté.

-Bernard Adamus a l'air cool. Je suis toujours pas convaincu de ses tounes par contre.

- Finalement, l'ADISQ sans Jean Leloup, ça manque de crunchy.

dimanche 7 novembre 2010

McDo


Je chiâlerais ben sur l'horrible match Ottawa-Montréal, mais à la place, j'ai le goût de bitcher McDo. À l'époque, McDo, ils faisaient des bonnes pubs. Qui ne se souvient pas des deux "Joe" qui arrivent au paradis? Du petit crisse en décapotable avec ses parents qui pitche son ballon dehors du char chaque fois qu'ils passent devant un McDo (donc aux 10 pouces)? Du bébé qui sourit en se balançant parce qu'il voit les arches dorées par la fenêtre? De Pierrot McDo qui adapte Frédéric en infopub, ou même du loser qui chante le menu par coeur? Cette époque est bien révolue.

Pour les chanceux qui ne l'ont pas vue, voici une brève description de la pub qui insulte mon intelligence ces jours-ci. Un couple, appelons le gars Idiot et la fille Connasse, sont dans la cuisine. Ils mangent tous les deux un cheeseburger double, qui pour une raison qui m'échappe, s'appelle désormais McDouble. Connasse, en extase devant ce mets suprême, demande à son chum quelle est l'occasion pour laquelle les deux se bourrent présentement la fraise avec de la si copieuse gastronomie. Idiot, en bon gentlemen, répond à Connasse qu'il n'y a pas vraiment de raison. Soudain, à la télé, une pub se met à jouer, annonçant que lesdits McDoubles sont seulement 1,39$ chez McDo. Idiot, dans un geste désespéré, attrape la télécommande et s'empresse de fermer la télé. Les soupçons de Connasse sont éveillés. Pourquoi Idiot ferme-t-il la télé? Et Idiot, dans une chute désopilante, lui répond d'un ton faussement sincère qu'il trouve qu'ils ne se parlent pas assez. Et ça, c'est très très très très drôle parce que ça joue sur la vieille croyance voulant que les gars ne s'ouvrent pas assez à leur blonde. Hilarité et jingle de pub s'ensuivent.

Par où commencer? Tout d'abord, dès le début de la pub, on me prend pour un con. Connasse demande à Idiot quelle est l'occasion pour manger un McDouble. Comme si du McDo était un repas de grandes occasions. Si Connasse voit ce repas comme un événement spectaculaire, c'est clair qu'habituellement, elle doit se nourrir de sable et de bouteilles de bière cassées. Ensuite, le fait qu'Idiot ne veut pas que sa connasse de blonde Connasse sache le prix du hamburger prouve l'une des deux hypothèses suivantes: Soit le gars pense que sa blonde est une ostie de conne parce qu'il croit qu'elle ne sait pas que du McDo, c'est pas cher, soit la blonde est une ostie de conne parce qu'elle ne sait effectivement pas que du McDo, c'est pas cher. Dans les deux cas, le couple représenté à l'écran est un modèle à ne pas suivre.

Je me demande, dans l'esprit des créateurs de cette pub, ce qu'ils croyaient qu'Idiot pensait. En fait, ce que je veux savoir, c'est dans la tête d'Idiot, il pense que sa blonde pense que ça vaut combien, un McDouble? 3$? 5? On s'entend que le noeud de l'intrigue, c'est que le gars ne veut pas passer pour un cheap, il veut que sa blonde croit qu'il la gâte. Mais peu importe si le McDouble vaut 1, 5 ou même 10$... Ça reste banal comme investissement. S'il pense qu'il va se ramasser une pipe avec ça, il se trompe. Surtout que les McDoubles, ça donne un goût de viande avariée au sperme.

En même temps, je suis sûr que c'est pour ça que les créateurs ont fait dire à la fille sa phrase "c'est quoi l'occasion" au début de la pub. Pour bien installer le fait qu'elle est vraiment une pure conne. Et donc, il est plausible que le gars essaie de lui faire croire qu'il la gâte en lui donnant une tentative de hamburger écrasée entre un pain trempe de gras et frette. De toute façon, la fille doit être conne pour sortir avec un gars qui pense la gâter avec du McDo. Et le gars doit être cave pour sortir avec une trisomique qui ne sait pas que du McDo, ça vaut pas de la scrappe. Merde, je ne sais pas qui est le plus con dans les deux. C'est comme l'oeuf ou la poule mais en version Q.I. de 32.

Et le pire, c'est que j'over-analyse tout ça. En fait, l'explication de cette pub est beaucoup plus simple. C'est tout simplement un rip-off des pubs de Tim Horton's dans lesquels un gars apportait des muffins et cafés au monde de sa shop de sous-éduqués, et tout le monde le trouvait donc fin, jusqu'à temps qu'ils apprennent qu'un muffin et un café ne coûtent que 1,99$ chez Tim. Quelle surprise pour eux, qui croyaient que leur ami venait de piger dans ses RÉER pour leur faire offrande d'un café et muffin!

Merde, quand t'es rendu à copier les pubs de Tim Horton's, ça va pas ben.

vendredi 5 novembre 2010

Calendrier de con


Ouais, bon, j'ai pas de félicitations à faire au gars qui fait le calendrier de la nhl. Vendredi soir, on joue contre Buffalo. Le lendemain, on joue contre Ottawa. Déjà fucking vu, right? Pourquoi donc? Ah oui, parce que c'est le même programme double que celui du 15-16 octobre dernier! Y a tu 27 autres équipes dans la ligue ou c'est moi qui rêve? C'est niaiseux, zéro subtil en plus, Buffalo le vendredi, Ottawa le samedi. Deux fois en trois semaines. C'est comme si j'allais dans un méga cinéma plein de bons films, et que je choisissais de me taper un programme double de Eat Pray Love et The Tooth Fairy. Et non content de ça, trois petites semaines plus tard, je retournerais dans le même cinéma voir Eat Pray Love et The Tooth Fairy, encore. Et je m'habillerais pareil. Et je prendrais place dans le même siège. Mon exemple marche pas, parce que dans la vraie vie, The Tooth Fairy est resté à l'affiche au cinéma exactement 52 minutes, alors on oublie le trois semaines, mais bon...

Y a pas moyen de jouer contre Boston, un moment donné, question qu'on casse la gueule à cette belle brochette de chokeux? Et autre reproche de calendrier de marde, comment ça se fait que peu importe ce qui arrive, Boston ont toujours 49 matches en main sur nous? Je veux ben croire qu'ils sont allés jouer en Europe au début de l'année, mais un moment donné, ça prend pas un mois et demi se remettre du décalage horaire! Sauf si t'es un gros crétin comme Zdeno Chara, faut croire. Merci Washington d'avoir cassé Tim Thomas ce soir, en passant.

Sinon, match plate. Voici mes points:

- Premier match sans Col Roulé depuis une éternité. Eller a pas vraiment profité de sa chance.

- Méchante game d'Halpern. Metropolit version 2. Chaque année, on a toujours un vieux con sorti de nulle part qui joue bien pour pas cher. Exactement l'antithèse de Scott Gomez, en fait.

- Je suis content pour Pouliot. Je trouve qu'il joue mieux que Gomez et Gionta depuis le début de l'année, et il le prouve en performant loin d'eux. Là, Jacquot-les-Oreilles doit se demander s'il remonte Pouliot pour le récompenser, mais c'est tu vraiment le récompenser de le remettre avec Gomez?

- The Price is so right, bitches.

- L'annonceur des Sabres prononce officiellement le nom de Pouliot comme ceci: BINWATE POOLIO. Sont pas capables de prononcer la lettre T à la fin de Pouliot, les blokes?

- Cammalleri joue tout croche. Markov aussi, mais lui il a l'excuse du retour de blessure.

- Gorges doit être content en !#?!! de ne plus avoir à se soucier de couvrir les carences de Hal Gill, maintenant qu'il joue avec Markov.

- Dans un autre ordre d'idée, on sympathise tous avec Subban.

- Quand même, props à Jacques Martin d'avoir compris que quand t'as deux all stars comme Subban et Markov, tu les fais pas jouer ensemble, question qu'il y en ait toujours un des deux sur la glace.

- C'est tu le temps de s'inquiéter officiellement pour Gomez et Gionta, là?

- Cher Père Noël, je sais qu'il est tôt, mais pour Noël, j'aimerais bien avoir un but en avantage numérique. Merci.

- J'avais peur que Lalime nous joue le fameux tour du gardien de but québécois qui clanche les Habs. Heureusement, cette loi ne s'applique pas à Patrick Lalime, parce qu'il a un talent spécial qui consiste en une absence complète de talent.

Je termine avec une photo-jeu. Vous devez trouver sur la photo suivante quelle personne dans la foule n'est pas fan des Canadiens. Indice: C'est une fille!

Je tiens à rappeler que malgré ce que cette photo semble déclarer, le match avait lieu à Buffalo.
Habs Fans rule the planet!

mardi 2 novembre 2010

zzzzzzzzz...


Ça, c'est moi pendant la game Montréal-Colombus. La game était tellement plate que je me suis endormi, j'ai perdu les cheveux qui me restaient, je me suis fait pousser un pinch, je me suis acheté un veston pis une cravate laitte pis je me suis ramassé dans un métro quelconque. C'est plate rare ça. Et le pire, c'est que quand la game s'est terminée et que je suis redevenu moi-même, j'étais déçu de ne plus être ce gars-là. Parce que ce gars-là a pas perdu trois heures de sa vie à regarder une game de marde.

Tout de même, voici mes quelques points...

- Une fiche de 0-2 depuis que le Général est revenu. J'aurais pas gagé ça.

- Je sais ben qu'Hal Gill est bon en playoffs, mais en saison régulière, calvasse... C'est comme rouler avec des maudits bons pneus d'été toute l'année, en priant que tu vas survivre à l'hiver pour pouvoir apprécier leur efficacité une fois la neige fondue.

- Ce que j'aime avec Colombus, c'est qu'on joue juste une fois par année contre eux.

- De nos 5 défaites, y en a trois contre des gardiens québécois.

- Price devait se sentir seul ce soir.

- Spacek a plus de mentons que de points cette année.

- L'intro de la game à RDS avec les joueurs du CH version table de hockey, c'est vraiment cheap. Ils ont un million d'images d'archives de buts, d'arrêts, de beaux jeux et de mises en échec, et ils choisissent de montrer des joueurs de hockey sur table en carton. Fail.

- J'aimais ça quand j'étais ti-cul, jouer à la table de hockey. Aujourd'hui je suis vieux et blasé et j'aime pus rien.

- Je sais pas à quel point c'est creux, Colombus, mais Pierre et Benoit sonnaient comme s'ils étaient dans le fond d'un trou à faire leurs commentaires.

- Rick Nash doit s'emmerder là-bas.

- Vous souvenez-vous du temps où Colombus n'avait pas d'équipe dans la nhl? Les gens de Colombus, eux, vivent encore dans cette réalité.

- En tant que fan, il faut toujours payer pour les séquences victorieuses. On est en plein dedans, là.