dimanche 15 novembre 2009

Pensées en vrac


La concurrente du Banquier de cette semaine est celle qui a eu l'air la moins mongole depuis que l'émission existe au Québec.

Je suis fâché après Jean Leloup, parce que ça a l'air que ses shows en fin de semaine étaient écoeurants et je n'y suis pas allé. En fait, je suis fâché après moi. Il faut toujours donner le bénéfice du doute aux génies musicaux. Ça m'apprendra.

Je me rattrape en écoutant en boucle la version de La plus belle fille de la Prison qu'il a jouée à l'ADISQ. Ça c'est du rock, comme dirait Marty McFly.

Yé, Scott Gomez pour les 5 prochaines années. Merci Bob Gainey d'avoir construit une si belle équipe. Et merci à Timmins, qui est passé maître dans l'art de repêcher des joueurs de quatrième trio. Encore 2-3 défaites et je vais espérer atteindre la cave pour avoir un bon pick au prochain repêchage. Comme ça, Trevor va pouvoir nous choisir un bon centre défensif de troisième trio ou un défenseur physique excellent sans la rondelle.

Richard Martineau doit être bien payé en maudit pour s'être ainsi transformé en licheux de l'Empire. En même temps, y a tu encore quelqu'un en 2009 qui écoute ce que Richard Martineau a à dire?

Parlant de Richard, le blogue de Richard Therrien sur cyberpresse, c'est n'importe quoi. Il ose appeler ça un blogue télé? Ça devrait plutôt porter le titre de blogue sur Tout le monde en Parle. Tout ce qu'il fait, c'est annoncer les invités de l'émission en début de semaine, donner son "étoile du match" après la diffusion, et dévoiler les cotes d'écoute le lundi, la plupart du temps avec un titre du genre "Guy A chauffe les bronzés d'OD". Méchant craqué de télé. Coudonc, y ont tu le câble à Québec?


Pour ceux qui sont encore assez courageux pour regarder les games du Canadien, vous avez pu voir les pubs télé de la Cage mettant en vedette ce gros pas propre qui trippe avec ses 8 ailes de poulet gratuites. Au début, je comprenais vraiment pas le rapport, parce qu'on dirait qu'il a un chandail des Alouettes sur le dos. Pourquoi pas un chandail du Canadien? Je crois qu'en fait, il s'agit d'un chandail aux couleurs de la Cage, mais qui ressemble juste ben trop à celui des Alouettes. Quand même, je réitère ma question: pourquoi pas un chandail du Canadien? Y a des concepteurs-rédacteurs qui mériteraient un coup de pied au cul, parfois. Surtout ceux de Brault et Martineau.

Aujourd'hui, lors de la demie-finale de l'Est dans la Ligue Canadienne de Football, Hamilton affrontait la Colombie-Britannique. Ça a du sens. Tout le monde sait que la Colombie-Britannique, géographiquement parlant, c'est situé à l'est. À l'est de la Russie, j'imagine. En même temps, comment se surprendre du manque de sérieux d'une ligue à 8 équipes qui a déjà compté dans ses rangs deux clubs qui s'appelaient les RoughRiders? J'haïs le football.

Georges Laraque fait dire que si on mange de la viande, on mange des cadavres. Duh. Il vient juste de catcher ça, lui? La semaine prochaine, il va probablement nous dire que si on mange des sushis, on mange du poisson. Ou que si on mange des biscuits, on mange des biscuits. Merci Georges de veiller sur nous.

Claude Dubois qui se fait vacciner avant tout le monde, ça m'irrite cent fois moins que de le voir sortir un album de Noël. Les albums de Noël, c'est vraiment le summum du cash facile, j'en reviens pas que les gens achètent ça. C'est la seule affaire que j'aime pas de Noël, voir Marie-Élaine Thibert, Mario Pelchat et autres Marie Chantal Toupin sortir coup sur coup des versions pareilles de Vive le vent pour renflouer leur portefeuille. D'ailleurs j'ai pas vu Claude Dubois à Tout le Monde en Parle ce soir. Mais je me fie sur le fantastique chroniqueur télé Richard Therrien pour me faire un résumé de toute l'affaire.

jeudi 12 novembre 2009

J'haïs l'UDA


Syndicat de marde.

Comprenez-moi bien, j'ai rien contre les syndicats. Ils ont eu une part importante à jouer dans l'évolution du Québec. C'est juste que quand il y a de l'abus, c'est comme n'importe où ailleurs, ça me fait chier. Et dans mon domaine, les syndicats me font plus chier qu'autre chose.

L'UDA, c'est l'Union Des Artistes. Ils protègent les droits des comédiens. Fine. Tant mieux, en fait, je suis content qu'une telle chose existe, parce que c'est pas comme si j'avais l'habitude de prendre les producteurs télé en pitié. Sauf que l'UDA, ils abusent. Dernièrement, j'ai tourné un court métrage avec deux amis, entièrement auto-financé (lire avec pas d'argent). Et j'ai eu la chance de convaincre deux comédiens professionnels (lire membres de l'UDA) d'embarquer avec nous, ce qu'ils ont fait avec joie puisqu'ils ont adoré notre idée (lire on a des putains de bonnes idées et nous sommes des génies). Donc, on se claque un tournage intensif de deux jours, l'équipe technique au complet accepte de le faire bénévolement et les comédiens aussi. Notre but ultime avec le résultat final est de l'envoyer dans quelques festivals, où il pourrait avoir une belle vie. Rien de bien mercantile. Et on a vraiment eu du fun lors des deux jours, une belle expérience.

Sauf que voilà, une comédienne m'avertit par la suite que si on envoie notre film dans un festival, on risque d'avoir des ennuis avec l'UDA puisque nos comédiens n'ont pas été payés. WTF? Même si on fait signer un release aux comédien, il paraît que ce n'est pas suffisant. Pourtant, on ne leur a pas tordu de bras, ils ont accepté de leur plein gré de participer au projet sans rémunération. Ce sont des adultes majeurs et vaccinés (bon, sont pas vaccinés, probablement à cause du méchant Claude Dubois, mais quand même...). Et en plus, c'est un projet personnel qu'on a mis sur pied pour le fun. De quoi est-ce que l'UDA se mêle? Est-ce qu'ils ont le monopole sur tout ce qui est filmé au Québec? C'est comme si la Guilde des Musiciens venait me faire chier pour des redevances quand je joue une toune à la guitare pour ma blonde dans mon salon.

Le pire, c'est qu'il y a de ça environ 3 ans, j'avais participé au tournage d'un autre court métrage (qui n'a d'ailleurs mystérieusement jamais vu le jour...) et le réalisateur, qui voulait aussi envoyer le résultat final dans des festivals, ne voulait pas prendre de chance avec la toute-puissante UDA et avait payé les comédiens tarif UDA. Bien sûr, les comédiens avaient accepté de le rembourser, puisqu'ils sont bien conscients que le tout était fait avec les moyens du bord. Mais voilà, même avec cette tactique, l'UDA ramasse quand même sa cote sur les salaires, ce qui fait que les comédiens ont coûté un bon 600$ au réalisateur, même s'ils avaient accepté de travailler bénévolement. Merci UDA d'encourager ainsi les jeunes créateurs.

mardi 10 novembre 2009

Paranormal activity


Une fois de temps en temps, il y a un petit film avec zéro budget qui réussit à se tailler une place au soleil. Cette histoire s'est répétée en 2009 avec Paranormal Activity, qui a été réalisé au coût d'environ 15 000$ et qui a engrangé plus de 30 millions au box-office, et ce, dans son premier week-end d'exploitation seulement. La définition même du terme rentabilité.

J'adore les films d'horreur. Depuis que je suis tout petit, je recherche les trucs les plus effrayants, les plus horribles, les plus dérangeants possibles dans mon cinéma. Et j'en trouve de moins en moins. J'aimerais ça, tomber sur un film qui m'empêcherait de dormir et qui me ferait faire des cauchemars pendant des semaines. Je dois être rendu trop blasé, ça m'arrive juste pas. Peut-être que chaque humain a un quota maximum de cauchemars à atteindre dans sa vie, parce que si c'est le cas, j'ai sûrement atteint le mien alors que j'étais âgé de 8 ans. Ça expliquerait pourquoi je n'en fais plus aujourd'hui.

Toujours est-il que j'ai adoré la bande-annonce de ce film. Je me doutais que ce serait mon genre. J'aime les films d'horreur qui suggèrent plus qu'ils ne montrent, un genre qui a été prouvé efficace dans le classique Jaws de Spielberg, où on ne voit pratiquement jamais le requin (et ce uniquement à cause de troubles mécaniques, ce satané Bruce ne fonctionnant jamais comme il faut, s'il faut en croire les anecdotes de tournage) mais où la suggestion et la musique s'occupent de tout d'une façon diablement efficace. The Others et Blair Witch Project ont également appliqué avec succès cette formule. Blair Witch... J'ai tellement trippé sur ce film. Pas tant sur le film plus que sur tout le battage médiatique qu'il y avait eu aux États-Unis. Je me souviens qu'à l'époque, c'est pratiquement ce film qui m'a fait comprendre à quel point Internet était un outil de promotion redoutable lorsque bien utilisé.

Bref, je suis allé voir Paranormal Activity ce soir, au lieu de me faire chier à regarder un match où ma pitoyable équipe n'est même pas foutue d'en mettre une dedans (amertume, quand tu nous tiens!). Je suis allé au cinéma un mardi soir. Ça faisait longtemps que j'étais pas allé au cinéma un mardi soir, et je me suis rappelé pourquoi. Le monde.

C'est drôle, je pensais que tous les mongols de la province restaient chez eux le mardi soir pour s'abrutir devant Occupation Double. J'avais négligé les anglos, faut croire. Et les pauvres qui veulent économiser sur le prix d'entrée au cinéma. Maudits pauvres sales. La salle était pas mal pleine, et j'avais l'impression de me retrouver en sortie d'école de sixième année. Mais une sixième année d'école de retards, parce que même à 12 ans, j'étais plus intelligent que la bande d'abrutis qui a gâché mon film. Déjà que les gens qui parlent au cinéma, ça m'horripile. Mais il faut savoir que ce film, c'est un film un peu spécial, tourné en DV, shaky, à l'allure cheap, bref pas pour tout le monde. Et l'ambiance est importante quand on veut embarquer dans un tel film, il ne faut pas entendre des cellulaires, des rires et des cris à tout bout de champ. Je peux pas croire qu'il y a du monde qui vont voir un tel film et se lamentent à voix haute que c'est mal fait et que ça shake. Duh, bande d'épais, c'est exactement le but de l'exercice! La salle au complet était remplie de joyeux crétins qui parlaient et riaient sans raison. Mais nous, on a eu droit au jack pot.

Il y avait trois grosses charrues assises derrière nous qui ont parlé tout le long, qui riaient au mauvais moment et qui se lamentaient que c'était plate. Le genre de grosses truies qui vont juste au cinéma parce que ça leur donne un prétexte pour s'empiffrer de pop-corn et de coke sans que personne ne les voit et dont le critère de sélection pour choisir un film est qu'il doit y avoir le preview du prochain Twilight au début de la projection. Je comprends pas trop à quoi elles s'attendaient. Ça m'a fait penser quand je suis allé voir Bruno cet été, et qu'une madame offensée par toutes les queues montrées à l'écran avait quitté la salle. C'est tu si dur que ça, se renseigner un brin sur le film qu'on veut aller voir? Toujours est-il qu'à la fin du film, elles se lamentaient que c'était le "worst movie ever", Yannick et moi on se retourne et on les fixe. Elles s'en rendent compte et se taisent. Puis, on part à rire, manifestement parce qu'elles sont grosses et moches. Elles ont quitté sans nous regarder et sont probablement en train de se consoler en mangeant de la margarine avec une cuillère à même le pot, en ce moment.

En ce qui a trait au film, il y avait de bons moments. L'actrice principale laisse échapper un cri d'horreur lors d'une prise qui m'a littéralement glacé le sang, probablement le meilleur cri d'horreur féminin de tous les temps au cinéma, ce qui n'est pas peu dire! La plupart des scènes dans la chambre à coucher sont très réussies, mais dans l'ensemble, le film est beaucoup trop long. J'ai aussi une réserve sur la shot finale, mais ça, c'est moi, je suis chiâleux. Quand même, j'ai apprécié. C'est le fun, voir de l'ingéniosité et de la sobriété au grand écran. Ça nous fait changement des superproductions hollywoodiennes à la Transformers 2 ou encore Avatar, la folie de James Cameron qui a déjà dépassé les 200 millions en coûts (certains sites parlent de 500 millions si on inclut les budget de promotion).

D'ailleurs, je me permets une parenthèse: Avatar, ça a l'air d'être de la marde. Solidement. Les deux previews sont vraiment nuls. Je peux pas croire qu'il a fallu attendre 15 ans pour ça, je me sens comme lors de la sortie de Chinese Democracy. Un moment donné, on s'en torche des effets spéciaux, racontez-nous donc une bonne histoire à la place! C'est comme Robert Zemeckis, qui était un de mes réalisateurs préférés et qui est tombé dans une spirale infernale de films d'animation merdiques (préjugés! Je les ai pas vus, mais je m'assume) joués par de vrais acteurs dont le résultat a presque l'air vrai mais ne l'est pas vraiment. Ils essaient de nous faire croire que c'est ça l'avenir du cinéma? Bullshit! Cameron a attendu 15 ans pour avoir la technologie nécessaire à l'histoire qu'il voulait raconter, et on va me faire croire que Zemeckis aussi avait besoin de toute cette technologie pour nous raconter le foutu conte de Dickens A Christmas Carol? Ça faisait tu aussi 15 ans que Zemeckis attendait pour nous raconter l'histoire de Scrooge? Un conte que tout le monde connaît et qui a déjà été fait en film au moins 450 fois? Ah, mais il n'avait jamais été fait en film d'animation avec Jim Carrey qui joue Scrooge et que c'est donc ben faite, on dirait que c'est vrai, me dirait Zemeckis. Non, que je lui répondrais. Mais ça me donne pas plus le goût d'aller le voir.

Des fois, sérieusement, fuck Hollywood. Et surtout, fuck les mardis à prix réduits au cinéma et leur crowd de jeunes cons.

Sinking ship


Hé boy, ça va mal. D'ailleurs, cette photo me fait réaliser que ça doit être assez freakant, être sur un bateau qui coule.

Défaite contre Atlanta, victoire in extremis contre Boston dans un match archi plate et défaite contre Tampa Gay dans un match archi archi plate. Personne fout rien à l'attaque sauf le premier trio pis Col Roulé. Les défenseurs tombent comme des mouches et ceux qui restent font en sorte que les goalers, plus souvent qu'autrement, ont l'air fou. Et toutes nos victoires viennent en surtemps, mais ça, ça me fait un petit peu penser à 1993 alors je ne vois pas trop de négatif là-dedans.

Parlant d'avoir l'air fou, au début de la saison, je disais que le hockey, c'est la meilleure télé-réalité du monde. J'avais tellement raison. Cette semaine, on a eu droit à un nouveau drame: l'agent du Robot Halak dont le nom m'échappe, appelons-le Sti d'cave, en a fait une bonne. C'est que voyez-vous, Sti d'cave en a marre de voir Jesus Price jouir de la protection absolue des têtes pensantes de cette équipe alors que son client ne voit jamais ses efforts être récompensés. Il s'est donc servi de Twitter pour y inscrire la fiche de Jesus Price lors des 42 derniers matches (10 victoires, 32 défaites, ouch!) tout en qualifiant le tout "d'interesting". Et après, Sti d'cave s'étonne que les journaleux lui tombent dessus. Malaise. Moi, je regarde ça et ça me fait rire. Parce que mieux vaut en rire. Je trouve tellement que nos deux goalers sont le dernier des soucis de ce club faible en attaque et faible en défensive.

En fait, ce qui m'inquiète le plus, c'est que je commence sérieusement à me sacrer des matches. Je suis toujours les résultats, je suis toujours en maudit quand le CH perd (ça, c'est inné en moi) mais je ne m'empêche plus de vivre pour aller voir les games. Tiens, demain, on joue contre Calgary, et je pense que je vais aller au cinéma. Parce que j'aime pas le club. Sauf Cammallerri. Quel beau joueur. Quel tir! Il prend toujours des tirs avec un genou sur la glace, j'adore. Et il a des réflexions intéressantes devant les journaleux. Franchement, lui comme capitaine, je dirais pas non. Ou Markov, bien sûr, pour faire chier les Tremblay et Blanchard de ce monde.

mardi 3 novembre 2009

Voilà pourquoi j'aime les shows punks


Future of the left au Divan Orange. Malade. Un show punk dans une petite salle, ça donne toujours de bons résultats. Étonnamment, il n'y avait pas de punks au show. Aucun. La crowd était très "Mile-End", pour citer Marc. Et surtout, il n'y avait pas beaucoup de monde. Ça donnait une impression d'intimité avec le band, comme s'ils jouaient dans notre salon. La foule au complet était rassemblée tout près du stage, et il n'y avait pas de sécurité. J'adore.

Ils ont ouvert le show avec Arming Eritrea, mais ils se sont arrêtés en plein milieu, ont jasé avec la foule et ont recommencé la toune du début. Spécial. Le chanteur chante vraiment pareil comme sur les albums, et le bassiste se donne à fond. Lors de la dernière toune, il est descendu dans la foule tout en jouant, et quand il s'est approché de moi, j'ai eu la bonne idée de lui faire boire ma bière, ce qu'il fit sans cesser de jouer.

Le band est tellement pas big qu'à la fin, ils ramassaient eux-mêmes leur stock, et je suis allé acheter une autre bière pour la donner au chanteur, question de ne pas faire de jaloux. Je lui ai demandé ce qu'il faisait après (so gay!!!), il a dit qu'il allait rester un peu au bar. La salle s'est vidée relativement vite après le show, nous on est restés et le chanteur est venu nous jaser une bonne demie-heure. La seule affaire plate, c'est que j'étais tellement paf que je ne me souviens pas de la moitié de ce que je lui ai dit. De ce que je me souviens, il m'a dit qu'ils n'arrivaient pas vraiment à vivre de leur musique (c'est toujours ça que je veux savoir quand je jase avec des musiciens pas connus), qu'il trouvait spécial la rivalité entre les villes de Toronto et de Montréal, et il a rit de moi quand je lui ai dit que j'aimais bien Manchester United (j'ai aucune idée comment on en est venus à parler de soccer, mais c'est ça).

Je lui ai aussi dit qu'ils avaient fait tout un show et qu'ils étaient probablement "the next big thing" dans le punk. Il a sourit et m'a dit qu'il se contenterait bien d'être "the next average thing". Bref, très sympa. Marc est toujours étonné quand on va voir un show punk ensemble (c'était seulement la deuxième fois), à quel point les bands sont proches de leur public. Surtout dans les petites salles! Disons que prendre une bière tranquille avec le chanteur du band que tu es venu voir, ça risque pas de t'arriver si tu vas voir Radiohead au Centre Bell. En même temps, la salle s'est vidée tellement vite après le show, je me sentais mal pour lui, d'avoir comme seules groupies deux gros barbus poilus de 30 ans. Après tout, à quoi bon faire de la musique si tu peux pas coucher avec des groupies après?

Ah, et j'ai vraiment un accent épouvantable quand je parle en anglais sous l'effet de l'alcool. C'est un vrai miracle qu'on soit arrivés à communiquer.

dimanche 1 novembre 2009

Life is good


Eux, ce sont Future of the Left, un band pas trop connu de l'Europe. Ils ont sorti en 2009 un album nommé Travel with Myself and Another. Mon album de 2009 jusqu'à présent. Awesome, awesome, awesome. C'est comme ça que le punk rock doit sonner de nos jours. J'ai de la difficulté à trouver des bands qui sonnent comme ça et qui m'accrochent autant dans le punk. Il faut dire que j'ai été trop gâté par la scène californienne des années 90 et du début de 2000. Après, ça s'est gâché, mais de temps en temps, il y a un bijou qui sort de nulle part. Mon dernier c'était Against Me avec As the eternal cowboy en 2003, je pense. Maintenant, ce sont eux.

La semaine dernière, je marchais sur Mont Royal, quand par un drôle de hasard, j'ai laissé mon regard errer vers ma droite. Et là, j'ai vu une boîte à malle sur laquelle se trouvait une affiche. J'étais quand même loin, mais comme j'ai des bons yeux, j'ai pu y lire les mots suivants: Future of the Left. L'affiche avait l'air vieille, alors je me suis approché en pestant, convaincu que j'avais raté la venue de ce band dans la métropole Montréalaise. Nenni. Future of the Left, le 2 novembre, au Divan Orange. Je n'avais vu ce show annoncé nulle part. Et heureusement, il restait des billets. Sometimes, life is good.

Le Divan Orange, c'est une toute petite salle sur St-Laurent. Parfaite pour les shows punk. Pas grand monde peuvent y entrer, et habituellement, il n'y a pas de sécurité, parce que la crowd de ce genre de show n'en a pas besoin. J'adore les shows dans les petites salles. Le Divan Orange > Le Métropolis.

Je jubile. Mon ami Marc adore le band, aussi, alors on va se payer du bon temps lundi. Et quand ils vont venir au Warped Tour cet été, je vais pouvoir me dire "meh, je les ai déjà vus au Divan Orange, c'était ben plus cool".

Le retour du traître


J'avais hâte à ce match. J'aime toujours les matches contre les Leafs, même s'ils sont frustrants parce qu'on est jamais capables de les battre comme du monde. Encore aujourd'hui, on s'est fait remonter en fin de match. Au moins, les schtroumpfs de notre équipe sont capables de la mettre dedans quand il n'y a personne d'autre qu'eux sur la patinoire.

Le Komisaurus s'est fait huer solide, tant mieux. À Fenway, quand Jonny Damon est revenu dans l'uniforme des Yankees, les fans bostonnais lui lançaient de l'argent. Je trouve ça écoeurant, j'aurais aimé que la foule montréalaise fasse la même chose. Encore une fois, le gros #8 a joué comme une graine. Il doit vraiment s'ennuyer de Markov.

Comme c'était l'Halloween, le Canadien avait sorti ses horribles chandails rayés qui nous avaient porté malchance l'an dernier. Objectivement, je les trouve pas si pire, les chandails. Le problème, c'est surtout le fait que les bas sont assortis, ça fait mal aux yeux. Et le gros carré bleu dans le dos pour qu'on voit bien le chiffre, pas fier. Mais surtout, surtout, ce qui est poche, c'est qu'il y a une feuille d'érable sur le devant. Ark. Les Leafs jouaient contre les Leafs aujourd'hui. Ce que peu de gens savent, c'est que l'équipe torontoise a volé le logo de la feuille d'érable aux Canadiens, à l'époque. Ils peuvent ben la garder tant qu'à moi.

J'ai regardé le match chez Marc, parce que quand c'est l'Halloween, c'est aussi la fête à Clara. Le vieux Mailloux était là, et ses connaissances en hockey sont toujours aussi limitées. Lui, il trippe sur l'équipe juste parce que Koivu est parti. Je soupçonne Saku d'avoir déjà volé une blonde à Mailloux, ce serait la seule explication pour tant de haine. J'essaie de lui faire comprendre que Gionta à 5 millions qui nous donnera pas plus qu'une cinquantaine de points, c'est pas un bon investissement, il veut rien savoir. En plus, il se réjouit de l'acquisition de Scott Gomez et prétend que Saku va mal à Anaheim. Présentement, Gomez a 4 points de plus que Saku, avec 2 matches de plus de joués. Tout ça à un fabuleux prix de 7,4 millions, alors que Saku en gagne 3. Sans commentaire.

Hal Gill a scoré, tuez-moi quelqu'un. En fait il a scoré grâce à l'intelligence de Cammalleri, qui a poussé Beauchemin sur la puck, la faisant dévier dans le but. Funniest goal ever. Beauchemin est supposé être un tough, il a passé la soirée à s'acharner sur notre #13 qui mesure 5 pieds 9. Leafs, club de graines.

Pis Montréal aussi, club de graine, sans blague. Battre la pire équipe de la ligue en shootouts de peine et de misère, c'est pas la joie. J'ai hâte que Bob sacre son camp, parce que là, j'aime pas du tout notre équipe. Tellement que j'aime mieux parler des mafieux de Laval au lieu des Habs.