vendredi 11 novembre 2011
Mega Man
Nostalgie de Nintendo, aujourd'hui. Je sais pas pourquoi, ça me pogne des fois. Dans mes années Nintendo, la série Mega Man a indéniablement été une de mes préférées. Il y avait deux choses inovatrices dans cette série de jeux, qui semblent banales aujourd'hui mais qui étaient fantastiquement d'avant-garde à l'époque. Premièrement, on pouvait choisir l'ordre dans lequel on faisait les tableaux. Et surtout, surtout, quand on tuait un monstre de la fin, on pouvait lui piquer son arme. Fuck yeah! Et chaque arme était le point faible d'un des monstres de la fin, alors tout le fun de la patente consistait en découvrir quelle arme était le point faible de qui. Chaque jeu de Mega Man arrivait avec des nouveaux robots, et des nouvelles armes. Ça faisait partie du plaisir de découvrir ces robots qui, au fur et à mesure que la série avançait, devenaient de plus en plus absurdes.
MEGA MAN 1:
Bon, comme c'était le premier de la gang, les robots sont pas mal de base, ici. Fire Man, Ice Man, Bomb Man et Elec Man. Il me semble que j'aurais joué sur les éléments à leur place. Où est Wind Man? Earth Man? Sand Man? J'ai toujours eu un peu de misère avec Cut Man, qui n'a pas du tout l'air plus cut que les autres. Un robot cut, vraiment? Peut-être que le docteur Wily était gai et qu'il se concoctait des robots cuts pour se faire plaisir. Et Guts Man, c'est pas fort. Ça veut rien dire. Soit ce robot a du guts, soit il a été fait à partir de trippes.
MEGA MAN 2:
Mon préféré de la série, et souvent considéré comme un des meilleurs jeux vidéos de tous les temps, avec raison. La musique dans ce jeu est tellement bonne qu'il y a de nombreux bands de geeks qui en ont fait des covers. Côté boss, il y a des classiques. Metal Man donne probablement la meilleure arme de toute l'histoire de la série. Bubble Man est vraiment cool. Air Man vient répondre à ma demande d'un Wind Man. Comme ils avaient déjà un Fire Man, et que le feu est toujours le fun à avoir dans un tableau, ils ont opté pour Heat Man. Ouain. Ils auraient pu aussi mettre un Warm Man tant qu'à ça. Crash Man, ça peut être n'importe quoi. Il paraît que Wood Man a un méchant shaft. Flash Man ne flash pas vraiment, il est super facile à battre. Et je cherche encore le lien entre Quick Man et les boomerangs. Quand j'étais petit, je l'appelais Kick Man. Et je pensais qu'il me lancerait du lait au chocolat.
MEGA MAN 3
Un autre jeu vraiment très le fun, le deuxième meilleur de la série. Rendu ici, je les soupçonne d'avoir commencé à manquer d'idées pour les robots. J'imagine qu'ils ne pensaient jamais se rendre à un troisième jeu, alors il commence à y avoir des carences. Le premier animal à être associé à un robot est un serpent avec Snake Man. Pas si mal, mais je me demande pourquoi avoir choisi le serpent. Et surtout, pourquoi ne pas avoir inclus davantage de robots-animaux. Au lieu de ça, ils ont choisi Hard Man, qui sonne 100 fois plus comme un nom de pornstar que comme celui d'un robot. Des robots, par définition, c'est supposé être relativement rigide, pas besoin de le spécifier. Magnet Man est une bonne idée, Needle Man sonne junkie et je n'ai jamais vraiment compris Top Man. Un top en anglais, c'est un sommet? Un haut? Whatever. Et Shadow Man n'a pas d'ombre. Scandale.
MEGA MAN 4
Ça commençait à chier ici, autant sur le jeu en général que sur les bosses. Pharaoh Man, vraiment? Il n'y avait rien de mieux de disponible? Genre Jew Man, ça sonnerait plus épeurant. Dive Man? Puis-je vous rappeler que Water Man ou Ocean Man était encore disponible? Dive Man est un joueur de soccer italien dans ses temps libres. Dust Man avec sa balayeuse sur la tête? Après le serpent, animal menaçant selon certains, on tombe sur la grenouille avec Toad Man? Pas un lion ou un tigre ou de quoi de badass, là. Une grenouille. Mention honorable à Skull Man qui sauve l'honneur de la gang. Bright Man ne m'apparaît pas particulièrement brillant.
MEGA MAN 5
Il aura fallu attendre 5 jeux avant de voir arriver Wave Man, qui fait plus de sens que Dive Man selon moi. Star Man est un beau clin d'oeil à Bowie, quoi que dans la toune, je ne l'imaginais pas avec une telle tête de graine. Napalm Man me semble un peu plus extrême que les autres. Depuis le début de la série, on a des robots qui lancent des boomerangs, des scies rondes, des bulles, et là on tombe dans le napalm? Overkill. Après Needle Man, voici Stone Man. Un miracle que je ne sois pas tombé dans la drogue après avoir tant joué à ces jeux. Charge Man qui est un train, c'est complètement ridicule. Ça sent la fin.
MEGA MAN 6
Je l'ai même pas celui-là, et je ne suis pas certain d'y avoir déjà joué. Je trouve ça hilarant de voir qu'ils ont fait Ice Man, Blizzard Man mais pas Snow Man. L'art de se compliquer la vie. Ici, c'est pas mal le dernier clou dans le cercueil. Tomahawk Man. Plant Man. Centaur Man, calvaire. Ils ont pas beaucoup d'animaux au Japon quand les trois premières idées animales qui leur vient sont un serpent, une grenouille et un centaure. Yamato Man? WTF? Wind Man et Flame Man doivent se sentir bien seuls. Et l'histoire ne dit pas si Knight Man a été d'abord Paladin Man pour ensuite être adoubé.
Il y a eu un Mega Man 7 au Super NES, suivi de la série X et d'autres jeux dont je ne suis pas trop au courant, alors j'arrête ici.
vendredi 4 novembre 2011
Pourquoi je ne joue plus aux jeux vidéos
Quand j’étais petit je jouais au Nintendo. Beaucoup. Aujourd’hui, j’ai complètement abandonné l’univers des jeux vidéos, et je ne m’en porte pas plus mal. Ce sont souvent les mêmes raisons qui reviennent quand je tente de me justifier auprès de mes nombreux amis gamers qui me harcèlent pour que je retourne dans cette secte à laquelle j’adhérais jadis naguère : je n’ai plus le temps, je trouve les jeux trop compliqués, ça prend trop de temps avant de devenir bon… En fait, les seuls temps où je joue aux jeux vidéos, c’est pour revisiter les classiques 8 bits de mon enfance.
Dernièrement, James Rolfe AKA le angry video game nerd a fait un vidéo nostalgie où il racontait la première fois où il a fait le tour de Contra (sans tricher avec le code des 30 vies). Ça m’a rappelé plein de trucs, et ça m’a également donné encore plus de raisons pour ne pas jouer aux jeux vidéos modernes d’aujourd’hui.
Le bon vieux Angry Video Game Nerd vient toujours autant me chercher.
Quand on était petits, il y avait un mythe autour des jeux vidéos, puisque personne ne savait réellement ce dont ils étaient constitués. Il n’y avait pas d’internet, et le seul moyen de savoir ce qui arrivait à la fin d’un jeu, c’était de le finir. La popularité de la série Ninja Gaiden s’expliquait à même cet élément. La série était en fait une véritable histoire, avec une prémisse pas mal plus élaborée que « il faut sauver la princesse » ou ma préférée, « Le président a été kidnappé par des ninjas ». Et le seul moyen de connaître la suite de l’histoire, c’était de faire le tour du jeu. Je n'ai jamais eu la patience de faire le tour d'un jeu médiocre comme Bad Dudes, alors je ne sais pas ce qui arrive aux ninjas du président.
Best prémisse ever!
Mais au-delà de ça, ce qui était mystérieux avec les jeux, c’était les boss, ou ceux qu’on appelait dans le jargon, les « monstres de la fin ». Je me souviens de l’excitation, quand on jouait à un jeu et qu’on approchait de la fin. On n’avait aucune idée de ce qui s’en venait. Et ensuite, à la petite école, on pouvait s’en vanter.
- J’ai fait le tour de Zelda hier soir!
- Ah ouain? Pis de quoi il a l’air Ganon finalement?
- C’est un cochon.
- Ta gueule.
Legend of Zelda est un excellent exemple des jeux dont on ne retrouve plus l’esprit aujourd’hui. Quand j’étais petit, tout le monde avait un Nintendo. Quand tu achetais la console, tu avais toujours un jeu qui venait avec. La plupart avaient eu la console avec Super Mario Bros, et certains plus chanceux avaient aussi Duck Hunt et le fusil (un seul chanceux dans mon quartier avait eu le triple threat : Mario, Duck Hunt et World Class Track Meet avec le Power Pad). Et mon voisin d’en face avait eu son Nintendo un brin en retard sur les autres. Une bénédiction, parce que pour une raison que j’ignore, sa console venait avec le jeu Legend of Zelda. La fameuse cartouche dorée. Wow.
Ce jeu nous a captivé pendant de longs mois. Il y a tellement à découvrir, et pour le faire, il n’y avait qu’une solution : tout essayer. Je me souviens que nous avions lu le manuel d’instructions au moins 200 fois, à la recherche du moindre indice. Et le manuel parlait du méchant « Ganon » sans jamais spécifier ce qu’il était. Des mois plus tard, quand nous étions parvenus dans son antre, nous étions surexcités. Jamais nous ne nous serions doutés que Ganon était un cochon. Même qu’à l’école, il y avait du monde qui ne nous croyaient pas. Good times.
J'ai rarement été aussi satisfait que la première fois où j'ai réduit cet enfoiré de porc en poussière.
Aujourd’hui, tout le monde n’a qu’à aller sur le web et en deux secondes, les secrets sont révélés. Il n’y a plus de mystère. Faque moi, je joue pus.
mercredi 2 novembre 2011
La CAQ
J'ai toujours trouvé que la CAQ, c'était affreux comme acronyme. Beaucoup trop scato. Aujourd'hui, ma propre mère m'a fait remarquer que l'attaché de presse de Legault se nomme Jean-François Del Torchio.
Sans commentaire.
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