jeudi 27 octobre 2011

100ième victoire!


Ça a l'air que le problème, c'était Perry Pearns. Ou les pads roses tapettes de Carey Price.

100ième victoire du cowboy dans les buts, on aime ça! Pour tous ceux qui ont tendance à lui tomber dessus, regardez où Lundqvist et Miller étaient à son âge. J'ai entendu quelqu'un aujourd'hui prétendre ne pas aimer Carey Price parce qu'il est moins bon que Patrick Roy. Duh. À ce rythme-là, j'haïs tous les joueurs puisqu'ils sont tous moins bons que Mario Lemieux.

Toute une pilule du Jeune Vébaire hier. J'espère qu'on va le garder, je continue de croire qu'il va être bon. Il l'est déjà. J'entends souvent des rumeurs d'échange à son égard, et ça me fait chier. En même temps, si on entend des rumeurs d'échange, ça doit vouloir dire qu'il ne sera pas échangé.

C'est le fun jouer sans Gomez. Ça donne de la glace à l'Harceleur.

MaxPac = Wolverine.

Gill < Emelin, mais pas de danger que Jacquot les Oreilles comprenne ça.

Je ne me souviens plus c'est quoi le feeling de gagner deux games de suite. J'espère me faire rafraîchir la mémoire ce soir.

lundi 24 octobre 2011

Je me néglige

Mais c'est pas de ma faute, j'attendais la 100ième victoire de Carey Price avant d'écrire un autre article.

- Moment doublement rare à Tout le monde en Parle hier soir, on a eu droit à deux choses que l'on ne voit pas assez souvent à la télévision: un politicien qui se fait brasser et qui se fait dire qu'il dit des niaiseries (merci Lagacé) et Richard Martineau qui ferme sa gueule.

- C'est bientôt l'Halloween et les studios hollywoodiens nous proposent Footloose, les Trois Mousquetaires et Puss in Boots le film. Go figure.

Die, 3D, die!

- Le seul film d'horreur à l'affiche est Paranormal Activity 3. Le premier était cool, parce que ça marchait, avec le côté petit budget. Mais des suites pour le $$, non merci.

- L'harceleur va très bientôt être le meilleur centre du CH, surtout considérant le jeu moyen de Col Roulé cette année. Malgré tout, il a joué 12 secondes en power play samedi dernier. Est-ce que le règne de Jacquot les Oreilles achève?

- Quand même, je suis pas coach de hockey, mais me semble qu'avoir une petite équipe ultra rapide et des défenseurs offensifs sous la main, le dernier système de jeu que je tenterais d'implanter en serait un ultra-défensif comme celui de Martin. On dirait que notre équipe fitte pas avec notre coach.

- Les Anglos qui votent Libéral les yeux fermés depuis 1867 mériteraient un coup de bat dans la face pour chaque fois où ils ont traité les séparatistes d'extrémistes. La nuance n'est pas dans le camp de ceux qu'ils croient. Tout ça pour dire que ça se peut très bien que le Parti Libéral conserve le pouvoir.

- D'ailleurs, avec les récentes défections du Parti Libéral, ce dernier n'a plus qu'une majorité de 4 députés en Chambre. Moi le con, j'espérais que 4 députés se tiennent debout. Mouais. Ça ne fait que renforcer mon idée voulant qu'en politique, on devrait élire des gens pour nous représenter, et non des pions qui suivent la ligne du parti.

- Ce serait Ben Affleck qui aurait été choisi pour réaliser la prochaine adaptation de The Stand de Stephen King. On dirait que c'est une joke. J'ai pas vu Gone baby gone, et j'ai bien aimé The Town, mais sans plus. Weird choix.

- South Park, c'est encore drôle en sale.

- This is funny:

jeudi 13 octobre 2011

Ça manque de Die Hard icitte!

Faisait un bail que je n'avais pas parlé de Die Hard. Hier, Hollywood m'a convaincu de recommencer.

La dernière mention que j'avais fait de cette franchise est dans ce long post que j'ai écrit en juillet dernier:

http://canadiensdeben.blogspot.com/2011/07/die-hardagain.html

J'y analysais les titres de la série, et surtout leur épouvantable version française. À la fin, je mentionnais que Die Hard 5 s'en venait, et je spéculais sur le titre.

Je ne l'aurais jamais trouvé. C'est tombé hier: le prochain volet des aventures de John McClain se nommera "A good day to die hard". Wow. Je ne suis pas certain, mais est-ce que l'expression "a good day to die" existe en anglais? Si oui, je comprends un peu. Sinon, fuck it, c'est quoi le rapport? Quelles sont les caractéristiques qu'une journée doit posséder pour être qualifiée comme étant une bonne journée pour mourir? Ensoleillée? Venteuse? Remplie de météorites?

John McClain se rendra en Russie dans cet épisode, et son fils sera concerné. Ce sera PG-13 et ça a l'air épouvantable, mais je vais aller le voir quand même. Surtout qu'il sortira à la Saint-Valentin, pour une fois qu'il se passera quelque chose d'intéressant à cette date de graine-là.

Maintenant, spéculons: quelle sera la version française du titre? Une bonne journée pour crever? Probable.

lundi 10 octobre 2011

Ça manque de hockey icitte!

Mine de rien, c'est recommencé!

Je suis à veille de changer mon en-tête de blogue, puisque je parle de moins en moins de hockey, et de plus en plus de choses qui ont de moins en moins de rapport avec le hockey. Mais ça veut pas dire que je ne suis plus l'équipe. Ça veut juste dire que c'est un peu plate de toujours écrire sur le même sujet. J'ai quand même quelques impressions pour la saison qui s'en vient.

Quand Markov va revenir, on va être forts en sale. Et du même coup, ça va fermer la gueule à tous ceux qui braillent qu'on aurait pas dû le signer.

Chris Campoli a joué deux games. À sa première, il a failli subir une commotion gracieuseté de Ryan Malone. Mais il s'en est sorti sans séquelle. À sa deuxième, il se pète la jambe. Campoli était destiné à être blessé, et il n'a pas pu tromper son destin. Comme dans Final Destination!

D'ailleurs, parlant de destin, les dieux du hockey ne veulent pas que le jeune Vébaire joue à l'attaque. Mais comme Martin est trop niaiseux pour le faire jouer à la défense, il a fallu une blessure à Spacek pour le renvoyer à sa position naturelle.

Je l'aime, le jeune Vébaire. Je continue de penser que si on n'avait pas Subban, les fans en général seraient excités par ce prospect de 22 ans qui a brûlé la ligue Américaine, qui a un slap shot de la mort et qui parle français. Juste triste qu'on entendra plus Brunet l'appeler le jeune Vébaire.

Par ailleurs, les blessures à la défense ne me stressent pas. Il aura fallu perdre deux vieux défenseurs pour avoir la chance de développer nos jeunes défenseurs. L'avenir du club passe par Emelin, Diaz et le jeune Vébaire, et non pas par Spacek et Campoli.

J'ai d'ailleurs fait une découverte troublante à propos de Jaroslav Spacek: il serait en fait un champignon comme le prouve cette photo:

Perdre Cammalleri fait plus mal, par contre. Au moins, on n'est plus pognés avec Benoit Pouliot et sa légendaire difficulté à se tenir sur ses patins.

Subban va avoir besoin d'une dizaine de games pour retrouver son aplomb. Mais il ne souffrira pas de la guigne de la deuxième année.

Malgré notre attaque souvent anémique, on va avoir une chance de gagner chaque game grâce à Price. He's that good. Le seul moyen de scorer contre lui, c'est de lui rentrer dedans et de faire de l'interférence. Ou de le crucifier.

Bien content de revoir du hockey à Winnipeg. Les gens là-bas aussi le sont, avec raison. Il y a maintenant quelque chose à faire à Winnipeg. Ils n'ont juste pas encore réalisé que leur équipe, c'est les Trashers d'Atlanta. Deux-trois autres games comme celle de dimanche devrait les ramener sur terre.

mercredi 5 octobre 2011

The Hunger Games


C'est une bonne petite trilogie qui se lit bien. C'est aussi le dernier phénomène en littérature jeunesse lue par bien plus que des jeunes. C'est très dark, surtout le tome 3 (mon préféré). Et évidemment, le film est en préparation. Jusque là, pas de problème, même que j'irai les voir au cinéma. Mais la campagne virale est commencée. Et j'ai déjà de quoi pour chiâler.


Pour ceux qui n'ont pas lu le livre, je me fous de vous. Pour ceux qui ont lu le livre, vous comprenez la signification des posters des Districts. Chaque District a sa page Facebook. Jusque là, ça va. Mais le tagline est abominable.


Like your District immediately? Vraiment? J'adore me faire dire quoi faire par un poster. Mais ce que j'adore encore plus, c'est de me faire ordonner d'aimer quelque chose. Begging someone to like you makes you pretty much unlikeable.

Je comprends l'idée des gens de marketing, mais ils n'avaient pas assez confiance en leur concept pour croire que les gens aimeraient d'eux-mêmes? Ils n'auraient pas été mieux de mettre leurs instructions sous le poster sur le web au lieu de mettre ça en en-tête?

C'est tout. Je vous laisse maintenant pleurer Steve Jobs.

Primus sucks!

Comme on peut le voir sur ma photo, je n'ai pas de zoom sur mon téléphone. Ou si j'en ai un, je ne sais foutument pas m'en servir.

Primus étaient au Métropolis hier soir. Legendary. Les Claypool ne fait jamais rien comme les autres, et encore une fois, il a été à la hauteur de sa réputation hier. Il y avait deux astronautes géants sur la scène, avec des projections de face d'un gars qui ressemble à John Malkovich dans la vitre du casque. J'avais entendu dire que le band s'était tanné du fameux cri "Primus sucks!" venant des fans. Il faut croire que la plupart des gens hier ne s'en souciaient pas puisqu'ils en ont abusé. Tant mieux. Quel autre band demande à ses fans de leur crier qu'ils sont pourris? Quel autre band fait une tournée sans première partie? Quel autre band joue presque trois heures, avec une mini-pause dans laquelle ils présentent au public de vieux épisodes de Popeye en noir et blanc? Quel autre band a un éclairage tellement fort que l'on ne discerne jamais leur visage tout le long du show?

C'est ça qui était le fun avec l'éclairage, ça mettait en relief leurs silhouettes. On reconnaissait facilement Les Claypool avec son move-signature de la jambe gauche, un peu comme dans le clip My name is mud. Même chose pour le bon vieux Larry Lalonde. Les n'a pas jasé beaucoup, à part demander à la foule si Montréal est une place cool et s'il nous lui recommandions de s'acheter quelque chose ici. Mais on n'était pas là pour l'entendre parler.

La première partie a été hallucinante. Du vieux stock: en veux-tu en vlà. Seas of cheese, To defy the laws of tradition, American life, Toys go winding down, Frizzle Fry, Jerry was a race car driver, John the Fisherman... J'attendais pudding time, qui n'est jamais venue. Il faut pas se leurrer, la plupart des fans de Primus trippent pas mal plus sur le vieux stock, même si le nouvel album a de très bons moments. Frizzle Fry, Seas of cheese et Pork Soda (duquel ils n'ont malheureusement rien joué) sont des classiques. Parenthèse, je ne sais pas pourquoi Antipop a eu un accueil aussi tiède, puisque je l'aime presqu'autant que les trois premiers. Donc, quand Primus jouent du vieux stock, la foule jubile.

Et c'est pour ça que la deuxième partie a été un peu moins le fun, ils ont juste joué des tounes du nouvel album. Il y en a des très bonnes (dont Last salmon man et Moron TV), mais on aurait pris plus de classiques. Et ils m'ont surpris au rappel avec Wynona, je pensais qu'ils ne la faisaient jamais en show vu que c'est leur plus gros "hit". Faut avouer que live, avec la foule qui chante les cris d'accompagnement, c'est une maudite bonne toune.


Une des raisons pour lesquelles j'aime Primus, ce sont les paroles de Claypool, qui relate constamment des histoires tordues se passant dans des univers glauques ou trash. Hier, ses paroles étaient agrémentées d'images projetées sur un écran géant présentant des écureuils, des chars de course et évidemment, des poissons. On est ailleurs. Et je suis loin d'en être à mon premier show au Métropolis, mais je ne me souviens pas d'une fois où ça sentait plus le pot qu'hier. Cibole que ça manquait de filles par contre. Environ 85% de gars. Et sur le 15% de filles, environ 90% étaient laides.

Pour citer un gars derrière moi au show: "I've seen John the fisherman live. Now I can die".