On a récemment appris que le Canadien retirerait le numéro 33 cette saison. Le numéro de Casseau. Et j'en suis fort content. On sent comme une mini odeur de controverse depuis l'annonce de cette nouvelle. Certaines personnes croient que Roy ne mérite pas cet honneur. Pas grand-monde s'obstinent par rapport au gardien, qui a révolutionné le style dans la ligue et qui a inspiré des milliers de kids à choisir cette position. Non, les gens chiâlent contre l'homme. L'homme qui a été accusé de violence envers sa femme, aujourd'hui ex-femme. L'homme qui a encouragé son pas-bon de fils à aller tapocher l'autre goaler dans une cause perdue d'avance en séries de la LHJMQ. Et surtout, l'homme qui a permis à son fils d'enregistrer une cochonnerie d'album rap. L'homme n'est pas parfait, c'est loin d'être un modèle, mais personnellement, je n'en ai cure. À ce que je sache, on ne retire pas les numéros des meilleurs pères ou des meilleurs maris. On retire les chandails des meilleurs joueurs. Et qui est meilleur que Patrick Roy? À part David Haselhoff, personne.
J'ai commencé à écouter le hockey en 1986. J'ai donc vu ce grand gardien efflanqué tout arrêter avec ses pads brunes et son masque blanc pas de design, jusqu'à la coupe et au Conny Smythe. À l'époque, je suivais les exploits de Gretzky à Edmonton avec délice, mais je me disais qu'à Montréal, on avait son équivalent dans les buts. J'ai vu Roy répéter l'exploit en 1993, avec une équipe ordinaire en avant de lui. Je l'ai vu faire le clin d'oeil le plus arrogant de l'histoire à Tomas Sandstrom en finale de la coupe. Moment magique, presqu'autant que les 3 buts de Desjardins dans le match 2. Je l'ai vénéré, Patrick Roy. Et je suis content de ça. Que de souvenirs. On se rappelle toujours de la première fois qu'on a fait l'amour. Ben moi, je m'en rappelle parce que ça me fait penser à la fois que Patrick Roy a fait un clin d'oeil à Sandstrom en 93.
Le Canadien me donne des frissons. Juste son logo me met en transe. Et je suis fier de l'histoire prestigieuse qui vient avec mon club. Mais étant né en 1980, je n'ai pas vu les glorieuses années 70. Je n'ai pas vu les légendes jouer pour le Tricolore et Guy Lafleur, je l'ai juste vu dans l'horrible uniforme fleuredelysé en fin de carrière. Mais Patrick, je l'ai vu. Je l'ai idolâtré. Je l'ai regardé transporter mon club sur ses épaules années après année. Tout un gagnant, quoi qu'on en dise. Je me souviendrai toujours de l'horrible match contre Détroit, le 2 décembre 1995. J'avais 15 ans et j'aidais ma mère à faire le sapin de Noël dans la cave en regardant le match. Quand Roy a enfin été retiré et qu'il est passé devant Mario Trembaly, mon monde s'est écroulé. Pas possible. Échangez pas Roy, svp...
Ils l'ont échangé. Contre de la marde en plus. Je reviendrai pas sur cet échange, parce que tout a été dit là-dessus. Des fois, je m'obstine avec d'anciens Nordiques qui disent que les Nordiques auraient gagné la Coupe puisqu'ils l'ont fait au Colorado, mais je persiste à croire que Montréal n'aurait jamais échangé Roy à Québec. Impensable.
Bref, Roy a été un grand et je suis heureux de l'avoir vu jouer. Le 22 novembre, son chandail se retrouvera à l'endroit qu'il n'aurait jamais dû quitter, dans le temple du hockey et je vais être heureux. En attendant le prochain messie à Montréal.
Ah, et ils sont mieux de dire Patrick Roy à la cérémonie. Pas Patrick E Roy.
3 commentaires:
C'est qui Patrick-E Roy?
Ben non, je sais c'est qui. Je fais juste un peu d'humour drôle.
The best there was, the best there is, the best there wille ever be. D'la marde avec Bret Hart, la phrase s'applique Patrick Roy.
Je suis habitué de varloper le Canadien et bien pas là. Il est celui qui m'a fait tripper. Celui qui a remporté la Coupe Stanley avec ce qui est reconnu comme deux formtions benordinaire en 1986 et 1983.
Casseau, pas à case des frites, mais pour sa façon de s'habiller à récolutionner son art. Imaginez, dans la jeune 20 aine, il a convaincu Serge Savard de clairer Jacques Plante conne conseiller pour engager François Allaire.
J'avais des vieilles pads en mousse quand je jouais au hockey dans la rue.Je faisais pas le style papillon, mais j'étais Roy.
Idole de jeunesse d'une génération, Roy à ses défauts. Mais qui n'en a pas. Mais il a aussi des bagues de la Coupe Stanley, qui en a. Et en plus, il se les met dans les oreilles,pour ne plus entendre Jeremy Roenick.
Sa biographie, je me la suis tapé dans le temps de le dire. c'est rempli de bullshit parce que c'est écrit par son père. Mais ça vaut la peine d'étre lue.
Le 22 novembre, pour celui qui m'a permis de rêver, je pense que je vais souhaier une victoire aux Trois-couleurs, juste pour que la fête de Patrick soit réussie.
nabot
Yeah! Éric qui dit du positif de mon club, et qui cite même la fameuse phrase que Roy a lancé à Roenick alors qu'il était au Colorado (j'étais tellement jaloux qu'il ne soit pas à Montréal quand il a dit ça! Une véritable anthologie).
Et inquiètes-toi pas pour la victoire, le 22 novembre. C'est contre Boston.
Enregistrer un commentaire