jeudi 21 janvier 2010

Merci Bob!


Aujourd'hui, c'est ma fête.

D'habitude, mon anniversaire et mon club de hockey ne font pas bon ménage. Chaque fois que les Canadiens jouent le 21 janvier, ils perdent. Je me souviens, vlà une couple d'années, ma copine de l'époque m'avait emmené à la Cage aux Sports, un samedi tard (ils jouaient contre Vancouver, j'adore quand ils jouent tard, surtout contre les clubs de l'Ouest Canadien) et ils avaient perdu je pense 7 à 1, quelque chose du genre. Ou même la dernière fois qu'ils ont joué à ma fête, c'était contre Pittsburgh, on était une gang au Ye Olde Orchard et on avait perdu 2-0 contre Pittsburgh. Non seulement ils perdaient à ma fête, mais en plus, ils se faisaient blanchir. Et pour couronner le tout, je me souviens que Georges Laraque, alors avec Pittsburgh, avait scoré. Ouch.

Mais aujourd'hui, Robert Gainey m'a fait un beau cadeau. Il a kické le gros Laraque et sa belle peau (je sais, c'est méchant...) dehors. Il était temps! Il a compris ce que j'avais compris vlà un an et demi: Laraque, yé fini. Ou alors, il s'est dit que maintenant que Price se bat, on a plus besoin de goon.

Au début, je comprenais pas pourquoi il l'avait pas soumis au ballotage, au cas où une équipe de poisson l'aurait réclamé. Mais j'avais oublié une chose: Robert lui a donné une clause de non échange, et le gros tas ne peut pas être rétrogradé. Tu parles d'un contrat de jambon. C'est en réalisant ça que je me suis remis à trouver Gainey poche.

Parce qu'au fond, c'est le fun qu'il sacre Laraque dehors, mais on va être pénalisé pendant les deux prochaines années par rapport au plafond salarial. Et si Gainey a sacré Laraque dehors, c'est d'abord et avant tout parce qu'il a fait la monumentale erreur de non seulement le signer, mais de le signer pour trois ans. Trois ans! C'est comme s'il y avait un gars qui me tirait une balle dans la jambe pour ensuite me faire un lift jusqu'à l'hôpital. T'es ben fin pour le lift, mais fuck, pourquoi tu m'as tiré dans la jambe?

En même temps, Laraque s'est pas aidé en qualifiant le move de "classless", avec tout ce qu'il vit par rapport à Haïti. Ça, ça me fait chier comme commentaire. Je veux dire, c'est quoi le rapport? À ce que je sache, Laraque s'est fait sacrer dehors parce qu'il ne faisait pas sa job, comme ça arrive à un tas de gens chaque jour. C'est plate comme timing, mais ça n'a aucun lien. C'est comme Lise Thibault qui dit que le monde est après elle parce qu'elle est en chaise roulante. Ben oui, c'est ça. Conne.

Donc selon Georges, il aurait fallu attendre que ça se règle en Haïti avant de faire le move? Mais on sait tous que là-bas, ça se règlera jamais! Là, il est libre, il peut faire tout ce qu'il veut pour les aider, parce qu'en plus, contrairement au monde normal qui perdent leur job, lui, il est encore payé. Moi, ce que je trouve classless, c'est de se présenter out of shape comme il l'a fait au camp d'entraînement, empocher des millions pis après blâmer les autres pour ses malheurs.

Maintenant, les paris sont ouverts: combien de temps avant qu'il ne se ramasse analyste à RDS?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Une apparition surprise dans la série Montréal-Québec sur le canal de l'Empire ? Assistant-coach avec Carbo ?
Rire des brûlures de cigarette de Georges, c'est pas bien.
Carey Price, le redneck du club, va finalement pouvoir manger son steak (un animal mort ?!?) en paix dans l'autobus.
Fini la salade d'hummus et la courge spaghetti.

La première erreur aura toujours de lui avoir donné trois ans de contrat. Mais c'est le principe de Bobe: j'offre non seulement u salaire dérisoire, mais sur une durée tout aussi loufoque. Come on in !

En même temps, le ratio de Québécois droppe encore. Qui est le prochain, Lapierre ?

nabot