Une autre année de plus au compteur. Ça se souligne.
MON FILM DE L'ANNÉE:
Warrior. Un bijou qui est passé complètement dans le beurre, principalement à cause d'une bande annonce plus qu'ordinaire. Ce film a l'air d'un série B de sport cliché, alors qu'il s'agit d'un drame dans le même ton que l'excellent The Fighter de l'année dernière. Moi-même, je n'aurais jamais été voir ce film si ce n'était des critiques sur le web qui ne se pouvaient plus d'éloges. Parfois, les critiques, ça sert à quelque chose. Tom Hardy est tellement badass là-dedans, j'ai l'impression que même en Bane il ne le sera pas davantage. Meilleure utilisation d'une chanson de The National de tous les temps. Nick Nolte est à brailler. Et en bonus, un caméo de Kurt Angle! Les créateurs de ce film doivent tellement être déçus de voir leur oeuvre flopper alors que des bouses comme Transformers 3 ou Pirates des Caraïbes 12 font 300 millions au box-office. Espérons que les Oscars n'oublieront pas ce film.
Mention honorable:Attack The Block. C'est comme Stand by Me, mais avec des kids qui fument de la drogue et qui aspirent à en vendre. Il est resté à l'affiche au Paramount environ 10 minutes, mais j'ai eu le temps de le voir. Je suis cool.
LE DISPARU DE L'ANNÉE:
Jack Layton. Parce que là, on a tous l'air fou d'avoir voté NPD.
Mention honorable: R.E.M.
LE DISPARU TROP HYPÉ DE L'ANNÉE:
La belle Amy Whinehouse. Pas sûr qu'elle va résister tant que ça à l'usure du temps. Good, but not great.
Mention honorable: Steve Jobs. #Ididnotknowhim
L'ÉVÉNEMENT POLITIQUE DE L'ANNÉE:
Gouvernement conservateur majoritaire au Canada. Kill me. Et ça ne fait que commencer.
Mention honorable: L'hilarant volte-face de Charest avec sa commission d'enquête de graine, l'auto-destruction du PQ à cause d'une entente dont le parti n'était ultimement pas responsable.
L'ALBUM DE L'ANNÉE:
Black Lips, Arabia Mountain. Encore sale. Catchy. On aime ça.
Mentions honorables: Screeching Weasel qui reviennent d'entre les morts avec First World Manifesto, Pete and the Pirates, One Thousand Pictures.
SÉRIE TÉLÉ DE L'ANNÉE:
Breaking Bad, saison 4. Et rien ne lui arrive à la cheville. Si vous n'avez pas encore écouté ce chef-d'oeuvre, je vous envie. Un excellent film de plus de 40 heures vous attend. Ça me semble impossible que la cinquième saison soit meilleure que celle-là.
Mention honorable: Breaking Bad, saison 4. It's THAT good.
SHOW DE L'ANNÉE:
Paul McCartney au Centre Bell. D'habitude je fuis les shows au Centre Bell, mais celui-là, je ne pouvais pas le rater. J'ai enfin vu un des Beatles live. Je n'ai jamais vu un show avec une foule aussi hétéroclite (de 10 à 80 ans). Je n'ai jamais eu autant de fun à voir quelle serait la prochaine chanson du set-list d'un artiste, puisque McCartney a plus de bonnes tounes que la plupart des chanteurs ont de tounes tout court. Je n'ai jamais été aussi touché que lorsque Paul prend le ukulele qui lui a été donné par Georges et interprète Something avec des photos du plus jeune des Beatles en arrière-plan. Paul McCartney, 69 ans: 3 heures de show sans entracte, et le gars a visiblement encore beaucoup de fun à faire ça, il n'a rien du blasé Bob Dylan, par exemple. Et ses musiciens sont vraiment tops.
Mentions honorables: The Descendents à Montebello, Primus au Metropolis et Titus Andronicus au Il Motore. Une bonne année de show, 2011.
CE QUE JE VEUX VOIR EN 2012:
André Savard de retour comme DG du Canadien pour réparer l'erreur commise il y a quelques années quand ils l'ont forcé à céder les rennes à Bob Gainey. Savard a été le meilleur DG depuis l'autre Savard, mais on ne lui a jamais laissé finir la job.
Mention honorable: La prochaine animation des Golden Globes par Ricky Gervais, Obama réélu et Charest battu, Stephen Harper qui se fait violer par une gang de prêtres gais, la saison 5 de Breaking Bad qui surpasse la quatrième.
Happy 2012!
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