mardi 28 décembre 2010
Opération Nez Rouge
Hey, ils sont tu in, les gens d'Opération Nez Rouge? Ils ont réussi à avoir les services des Têtes à Claques pour leur campagne de publicité 2010. Wow! Comment être à l'affût de l'actualité 101. Ça a l'air que pour la saison 2011, ils penseraient à prendre comme porte-parole la gang du Cas Roberge.
vendredi 24 décembre 2010
Snoozefest!
Ok, grosse nouvelle: une game contre la Caroline, c'est plate. Probablement la victoire la moins convaincante, la moins inspirée et la plus plate de l'année. Quelques points:
- Merci à Cole, le gros crétin d'imbécile. Au nombre de fois qu'il nous a fait mal (en plus de scorer encore ce soir contre nous), c'est entièrement de sa faute si on a gagné. Sa mise en échec de dos contre Sissy Spacek mérite une suspension.
- En fait, si ce n'étaient des 8 mentons de Spacek qui ont absorbé le coup quand il est rentré la face dans la bande, je pense que le vieux numéro 6 serait mort. Finalement, manger une douzaine de beignes au déjeuner, c'est une bonne assurance-vie.
- Ah, Martin qui scratche Subban, encore. Et l'équipe qui gagne sans Subban, encore. Ça me fait chier pareil.
- Et Picard qui score le but gagnant. Je peux pas lui enlever ça, mais disons que ça risque de faire en sorte que mon souhait de le voir se faire scratcher ne s'exaucera pas.
- J'aime toujours pas Jacques Martin, mais force est d'avouer que ses décisions virent plus souvent en positif qu'en négatif.
- Par contre, personne ne me fera avaler que c'était une bonne décision de scratcher Pouliot. Ou de scratcher Big Tits à la dernière game. Tits, faut le laisser avec Col Roulé, c'est simple. Et Pouliot risque toujours de marquer un but à n'importe quelle présence. Mais Martin privilégie les pas de talent avec du coeur. Le coeur, c'est très bien, mais c'est le talent qui t'amène loin. Notre équipe ne marque pas de but, alors scratchons un de nos meilleurs buteurs (Pouliot) et remplaçons-le par un gars bon à la défense avec du coeur (Pyatt). À voir cette stratégie, on dirait que Martin essaie de gagner les games par un score de 0 à -1 pour nous.
- D'ailleurs, voici les trios pour la prochaine game selon notre coach Dumbo:
Moen-Gomez- Darche
Pyatt - Darche- Darche
Moen-Pyatt- Pyatt
Darche-Darche-Darche
- On dirait pas qu'on jouait contre la Caroline, on dirait qu'on jouait contre les fucking Simpsons! "Skinner passe à McBain..." McBain, vraiment? Y a un gars chez les Hurricanes qui s'appelle McBain? Manquerait juste Burns derrière le banc et Simpson à la défense.
samedi 18 décembre 2010
CHOOOOUUU!!!!
Déception! Ça fait presqu'un an que j'attendais avec impatience la prochaine affiche du party des fêtes à Lapointe. Après le mercure T-1000 style de l'an passé, qu'allait-il nous réserver pour 2010? Des gens en feu? Des artistes roulés dans le Cheez Whiz? Des chanteurs entourés de mascottes qui jouent au X Box Kinect? Ben non. Pour une rare fois, il a choisi la sobriété (ha!). Plate.
Alors deux choses: soit Éric Lapointe est rendu avec un minimum de jugement, soit il a lu mon blogue l'an passé. Je ne sais pas laquelle des deux alternatives est la plus plausible.
vendredi 17 décembre 2010
Miracle!
CBC engage des cons
Kickass game contre Boston, comme toujours. Dans la vie, il y a deux certitudes: 1- on va tous mourir, 2- les Canadiens battent les Bruins. À noter que l'adage numéro 2 devient une certitude encore plus certaine quand c'est Tim Thomas AKA le petit gros AKA Hab's bitch qui goale. Ce qui était le cas ce soir. Joie.
J'ai regardé la game à CBC, parce que CBC n'engagent pas Benoît Brunet, et font des entrevues avec d'autres joueurs que Maxim Lapierre ou Darche. Et j'ai eu droit, au lieu de Don la Cerise, aux savantes analyses de "Mad Mike" Milbury et de PJ Stock à l'entracte. Man. Deux parfaits imbéciles. Autant RDS me gossent quand ils sont trop licheux de Canadien, autant CBC devrait au moins essayer d'avoir l'air un peu impartial, étant le diffuseur public.
Premièrement, je dois dire que tout ce qui touche l'aspect "loi non-écrite", le "code" et ces conneries de respect sur la patinoire me fait royalement chier. Des dinosaures comme Milbury, un homme très crédible vu son éloquente carrière de DG (clin d'oeil clin d'oeil) ne vivent que pour ce code. Prenons l'exemple de PK Subban, sur qui le monde entier semble s'acharner depuis deux semaines. En première période, un dénommé Marchant fume deux joueurs du Canadien et s'amène tête baissé en zone offensive. PK enfile son suit de truck 18 roues et le frappe, lui coupant clairement le souffle. Mais il l'a pas frappé à la tête. Il lui a bloqué l'accès avec son corps. Légalement. Et là, t'as le gros Campbell qui vient le chercher et qui veut se battre. Évidemment, PK décline, parce que qui a envie de voir Subban au banc en même temps que Campbell? M'est avis que les Bruins sont gagnants là-dessus. On appelle ça de la discipline.
Mais Stock et Milbury, eux, sont pas d'accord. PK aurait dû se battre. Évidemment, puisqu'il est payé pour se battre, pas vrai? Même chose avec Maxim Lapierre, qui a vu Campbell (je pense...) jeter les gants devant lui et qui est juste parti à rire. Correct, ça, Mais pour les deux cons, ça se fait pas. Évidemment. Belle mentalité des années 70.
En plus, lors du combat entre Cammalleri et Krecji, on a vu PK donner un coup dans la poitrine de Lapierre, au banc. Stock s'empresse de dire: "Vous voyez, PK vient de dire à Lapierre qu'il est content que ce ne soit pas eux qui se battent". Moi qui pensait que seul Yvon Pedneault avait le pouvoir de savoir ce qui se dit sur la glace...
Et lorsque le dinosaure à Mark Recchi (sérieux, prends donc ta retraite, c'est juste gênant...) se fait brasser, il s'en va à son banc et se met à insulter les joueurs du Canadien. Stock le vante immédiatement, affirmant qu'il a joué 1600 matchs dans la Ligue et qu'il connaît ça, que c'est un vrai dur de faire ça... Pourtant, quand Lapierre fait la même chose, c'est la fin du monde, et il devrait donc se battre à la place. Pour ces vieux cons-là, le hockey se résume à se battre. Le respect s'acquiert en se battant, pis il faut savoir se battre, pis c'est donc sexy deux hommes qui se battent... Pas surprenant qu'ils haïssent une petite équipe rapide et toute en finesse comme les Habs.
Moi, j'haïs les batailles. Quand Cammy s'est battu, j'étais en beau ta. Si notre meilleur marqueur se casse la main en se battant, on a l'air fin. C'est pas sa job. Si les joueurs arrêtaient de se battre, Souray aurait encore un poignet aujourd'hui. Et une carrière. Et Komisarek saurait encore jouer au hockey. Aussitôt que t'as un minimum de talent, c'est pas ta job de te battre. Et c'est pas la job d'un gros goon non plus d'aller chercher l'autre gros goon et de se battre avec. C'est quoi le rapport? Le hockey peut ben pas être pris au sérieux aux États-Unis en étant le seul sport où tu n'es pas expulsé quand tu te bats. Et parenthèse, moi, quand Lapierre écoeure tout le monde et ne jette pas les gants ensuite, j'adore ça. Ça devrait toujours être de même.
Bref, une autre victoire contre les Bruins. Voici mes points:
- Je sais que je ne suis pas souvent objectif, mais là, no way que Cammy méritait un lancer de punition.
- MaxPac est transformé. Il a scoré un Halpern goal (déf: rondelle qui dévie sur un défenseur adverse avant de rentrer. À ne pas confondre avec le Darche goal, qui est une rondelle qui dévie sur deux défenseurs adverses avant de rentrer). Aurait-on enfin un deuxième trio?
- D'ailleurs, Gomez, Gio et Pac sont américains. Ça serait juste hallucinant si la foule du Centre Bell scandait U-S-A! U-S-A! à chacun de leur but.
- Pac a le numéro 67. La dernière année de la conquête de la Coupe des Leafs. J'adore.
- PK Sub-BAM!
- Subban qui arrête Marchant à l'entrée de zone, malade. Marchant qui se traîne péniblement au banc des Bruns et qui cherche son souffle en pleurant, priceless. Subban qui sacre une taloche à Thornton en faisant un geste nonchalant du genre "penses-tu vraiment que tu vaux la peine que je me batte avec toi", priceless exposant 10. Et la cerise, c'est d'entendre Milbury et Stock dire que Subban aurait dû se battre sur ce jeu. Oui oui, on a compris, vous aimez ça la bataille. Pourquoi ils regardent pas de la boxe à la place?
- Tout le monde se demande avant chaque game qui de Subban ou Weber jouera... Idée de fou: pourquoi pas les deux? Pis tassez Picard de là! Ou même Spacek! Ou Gill, la machine à revirements!
- Sérieusement, Picard est mieux que ce à quoi on s'attendait, mais il n'a aucun avenir avec le club. Pourquoi ne pas développer le couteau Suisse à la place? C'est pas comme si notre power play terrorisait la ligue.
- Lucic a l'air d'un gorille.
- Marc Savard est un sale fakeux, mais il est à un coup sur la tête de devenir légume pour le reste de ses jours, alors je lui donne ma bénédiction.
- Chara devant le net de Price à la fin de la game. Gill l'accroche à peine. Chara se pitche à plat ventre. Come on.
- Je pense vraiment qu'il va falloir aller chercher du renfort à la défense. La perte de Markov va peser lourd. Aussitôt que Price ne goale pas complètement sur la tête, on est dans le trouble. Là, c'est pas pire, on jouait contre les Bruins. Mais contre des vraies équipes de hockey, ça ne pardonne pas.
mardi 14 décembre 2010
Revue 2010
Ça achève, cette belle année-là. Et avec chaque fin d'année, on peut voir une pléthore de top, de best-of, de worst-of et de listes diverses sur les événements de l'année par différents périodiques. Voici donc ma liste, formée de ce que je le veux bien. Mes faits marquants pour l'année 2010!
MEILLEUR FILM:
Tout le monde va mettre Inception. Et c'est clair, parce que c'est vraiment bon. Alors pour faire différent, comme je suis un esprit libre, je vais y aller avec Scott Pilgrim Vs The World. D'autant plus que ça a été un flop, et je ne comprends pas pourquoi. Trop geek? Depuis quand les fans de Comic Books ne vont pas au cinéma? En fait ce film est un heureux mélange de comic book, de jeux vidéos et de musique. Tout pour plaire à un public jeune. Et c'est vraiment drôle, encore plus que ce que je pensais que ce serait. C'est drôle parce que je l'ai vu deux fois au cinéma, la première fois, j'ai adoré, mais j'avais trouvé ça un peu long. Et la deuxième fois, j'ai trouvé ça parfait. La réalisation de ce film ne sera jamais soulignée, et pourtant, elle est hallucinante.
Mentions Honorables: Inception (duh!), The Social Network, Shutter Island, The Kids Are All Right (si c'était pas de la présence de Nicolas Cage, j'ajouterais Kick Ass). The Town, ça a l'air malade, mais je l'ai pas vu.
FILM QUE JE COMPRENDS PAS POURQUOI IL A POGNÉ:
C'est plus original de faire cette catégorie que de faire celle du pire film. On a tu vraiment besoin d'un autre blogue qui dit que Twilight c'est de la schnoutte? D'ailleurs, les pires films, je les vois pas. Et le pire film de l'année, on sait déjà que ça va être l'Appât. Alors voici le succès inexplicable! Autant je ne comprends pas pourquoi Scott Pilgrim n'a pas marché, autant je ne comprends pas qui sont les craqués mentaux qui sont allés voir Grown Ups. Ark.
MEILLEUR RESTO:
Je suis loin d'être un gastronome fini. Donne-moi un club sandwich et je suis content. Conséquemment, je n'essaie pas particulièrement de restos à Montréal. Mais il y a toujours un hasard qui fait en sorte que je me ramasse à des nouvelles places. Cette année, le hasard m'a emmené chez Biron sur Amherst, un endroit un peu trop chic pour mon goût (et surtout pour le quartier où il est situé) mais salement bon, et plutôt abordable. À essayer!
MEILLEUR MOMENT DE HOCKEY DE L'ANNÉE:
Y en a eu une tonne. Mais je pense que la volée qu'on a sacré aux Penguins au match 7 les éclipse tous.
Mentions honorables: Le match 6 contre Washington où j'ai assisté à la perfo sans bavure d'Halak, le fait que Price a fermé la gueule de tous ceux qui braillaient quand le même Halak a été échangé à St-Louis, voir Brodeur, Kovalchuk et les Devils se faire massacrer à chaque game, l'arrivée de PK Subban en séries.
ALBUM PRÉFÉRÉ DE L'ANNÉE:
C'est dur, ça. Et là, je veux pas mettre nécessairement ce que je qualifierais de meilleur album de l'année, mais bien mon préféré, celui que j'ai le plus écouté. Et si je me fie à mon IPod, je me dois d'y aller avec White Crosses, d'Against Me!.
Mentions honorables: The Suburbs (Arcade Fire), Brothers (The Black Keys), The Dissent of Man (Bad Religion), Après le Crime (Ariel), Becoming a Jackal (Villagers).
ALBUM LE PLUS DÉCEVANT DE L'ANNÉE:
American Slang, The Gaslight Anthem. Hands down. C'est pas que l'album est pourri, y a des bonnes affaires, mais je m'attendais à tellement, tellement mieux! Les deux albums précédents m'avaient jeté sur le cul, et celui-ci devait être l'album qui en ferait des stars. Ils ont joué à Osheaga dans un anonymat relatif et ce n'est pas avec cet opus qu'ils vont décoller. C'est ben beau avoir des influences Springsteen-iennes, mais faut pas trop oublier ses racines, non plus. J'ai pas perdu espoir, leur prochain devrait être meilleur.
MEILLEURE SÉRIE TÉLÉ DE L'ANNÉE:
J'y vais avec The Walking Dead, même si je ne suis pas rendu super loin. Je trouvais que Dexter y allait fort dans la violence pour une série télé, j'avais rien vu. Et une série sur des zombies, comment ne pas aimer?
PIRE SÉRIE TÉLÉ DE L'ANNÉE:
The Office. My God qu'ils l'ont pus. Parce que Dieu sait qu'ils l'ont déjà eu. Mais là, ça tourne en rond. Depuis que Jim et Pam se sont mariés, ils ne savent plus quoi faire avec les personnages. Faites-les divorcer, être infidèles, je sais pas, mais faites de quoi! Steve Carel fait bien de s'en aller. Je peux pas croire qu'ils veulent continuer la série sans lui. La torture a pas assez duré comme ça?
LE GRAND DISPARU DE L'ANNÉE:
Le The qui allait avant Arcade Fire. On sait pas trop où il est rendu, mais il n'est définitivement plus avec le groupe. J'ignore tout de ses plans pour 2011, mais ça serait drôle de le voir s'associer avec quelqu'un d'un peu champ gauche, genre Pierre Lapointe. The Pierre Lapointe. Ça ferait prétentieux, ça fitte.
Mentions honorables: Irvin Kershner, la sobriété d'Éric Lapointe.
MA DÉCOUVERTE GASTRONOMIQUE DE L'ANNÉE:
Les Doritos au cheeseburger, évidemment. Là, je me donne comme mission en 2011 d'essayer la pizza Delissio au cheeseburger. C'est tellement wrong, ça doit être succulent. Et si la Banquise pouvait inventer une poutine au cheeseburger, ça serait apprécié. À quand les cheeseburgers au cheeseburger?
Mentions honorables: Rien. J'essaie pas grand-chose dans la bouffe au cours d'une année.
L'ÉVÉNEMENT QUE TOUT LE MONDE CAPOTAIT MAIS PAS MOI:
Les Olympiques de Vancouver. Ah, les Olympiques étaient au Canada? M'en sacre. Crosby a scoré le but gagnant en overtime? M'en sacre aussi. Le frère de chose qui fait du ski est trisomique? Cibole que je m'en sacre! Maintenant que les Olympiques sont finis, tout le monde peut recommencer à se sacrer du ski et du patinage artistique.
Mentions honorables: Les enfants de Céline, l'échange de Halak, les enfants de la télé.
CE QUE JE VEUX PAS REVOIR EN 2011:
Occupation Double. Un moment donné, revenez-en. J'ai pas le goût de chercher une photo d'Occupation Double, alors voici une image random de Douchebags.
Mentions honorables: Lance et Compte, tous les blogues sur canoe, les trois caves des pubs de Rogers, 70's volume 4, l'ostie de train de Josélito, Josélito.
C'est le fun faire ça, je continuerai peut-être un autre tantôt.
vendredi 10 décembre 2010
Primeur!
Ma fille, Jordane.
Depuis presqu'un an, j'ai un bébé. Et je n'en parle pas vraiment, premièrement parce que c'est pas mon genre de parler, ou à tout le moins de parler de choses sérieuses comme un bébé. Et aussi, parce qu'il n'y a pas grand chose à dire. Un bébé, c'est un bébé. Il y en a qui braillent plus que d'autres, il y en a qui dorment plus que d'autres et selon ce que je vois quand je vais à ses cours de natation, il y en a qui sont foutument plus laittes que d'autres. Mais en général, les bébés sont pas mal semblables. Les enfants sont différents. Mais les bébés, c'est comme les Chinois, tu en as vu un, tu les as tous vus. C'est pour ça que j'en parle pas. Ça donnerait juste des phrases du genre: "Hey, il est comment ton bébé?". Elle boit, elle mange, elle chie et elle dort. Elle parle pas encore, alors je sais pas si elle prend pour les Bruins de Boston. J'espère que non.
Mais aujourd'hui, primeur! En fait, double primeur. Un, je parlerai de ma fille, et deux, je parlerai de ma fille parce qu'elle m'a été utile pour la première fois. Et là, ça veut pas dire que je l'aime pas! Ça veut juste dire qu'objectivement, un bébé, c'est pas super utile. Ça t'aide pas quand t'es dans la marde. Ça te remonte pas le moral quand t'es déprimé. En fait, un wrench est plus utile qu'un bébé. Et je me sers jamais d'un wrench.
Quand elle est née, j'étais dans un rush de job, alors je n'avais pas beaucoup de temps pour le bébé. Mon rôle se résumait à la changer une fois de temps en temps et surtout à la faire brailler. Je faisais pas exprès, mais les rares fois que je la gardais, elle braillait tout le temps. Même quand je l'échappais pas. Ça doit être parce que j'ai une fille. Ça braille, les filles.
J'étais content d'avoir une fille, par contre. Une fille, c'est cute, et ça reste cute. Un petit gars aussi c'est cute, mais à l'adolescence, ça devient une catastrophe. Les bras allongent plus vite que le reste, la moustache devient douce/molle et la voix change. Les filles ont la chance de garder un semblant de dignité à l'adolescence. Je comprends pourquoi les filles de 15-16 ans sortent avec des gars de 18. Par contre je ne comprends pas pourquoi les filles de 12-13 sortent avec des gars de 15-16. Parce qu'elles sont connes, sûrement.
Je savais déjà que j'aurais une fille à l'accouchement, parce qu'on voulait le savoir avant. Alors quand le bébé est sorti, elle était sur le ventre de sa mère, et il fallait que je coupe le cordon. Le docteur me regarde et me dit "Tu veux pas vérifier le sexe?". Moi, je pensais pas qu'il fallait que je fasse ça, parce que c'était supposé être une fille. En plus, ça me tente pas trop d'y toucher. Un nouveau-né, c'est laitte en pas pour rire. Plein de mayo blanche, tout plissé et avec une longue tête, on dirait un alien. La seule affaire plus laitte qu'un nouveau-né, c'est le placenta qui suit tout de suite après. Mais bon... Je regarde quand même. Et je vois deux gosses. Shit. Je regarde le médecin. "Pouvez-vous le remettre en-dedans? C'était une fille vlà 3 mois, peut-être que si on la ressort dans trois autres mois, elle va être redevenue une fille...". Finalement, c'est juste parce qu'elle était enflée. Enflée ou pas, une fille avec des couilles plus grosses que les miennes, à part Marie-France Bazzo, j'en connais pas.
Oh, le miracle de la vie. En fait le miracle, c'est qu'un truc aussi laitte existe.
Mais là, comme elle approche du un an, elle commence à être plus le fun. Pas le fun du genre "je peux aller voir un show de Rancid avec elle", mais le fun du genre "je l'assois par terre et elle tient". Ça a l'air de rien de même, mais quand tu passes du stade de bébé mou à bébé semi dur, c'est cool. D'où son utilité.
La semaine dernière, il fallait que j'aille voir le spectacle de danse de la nièce de ma blonde. La nièce de ma blonde a trois ans. Je sais pas si vous pouvez vous imaginer un récital de danse d'enfant de trois ans, mais c'est à peu près aussi excitant que regarder un building pousser. Et non seulement je devais aller au récital, mais pour une raison que j'ignore, je devais y assister au complet. Pour mon malheur, ladite nièce est dans une grand école de danse, il y a à peu près 800 groupes d'âge qui font tous leur chorégraphie lors du spectacle, et il faut que je me tape ça. Quand c'est ton enfant qui danse tout croche, c'est pas mal de ton devoir de t'extasier. Quand c'est l'enfant d'un de tes proches, c'est tolérable. Mais quand ce sont tous des enfants inconnus dont tu n'as absolument rien à battre, c'est insupportable. Déjà que de la danse professionnelle, ce n'est pas ma passion... Si au moins on allait voir des enfants faire quelque chose qui m'intéresse comme jouer au soccer ou tabasser des rappeurs, ça pourrait être pas si pire. Mais là...
BORING!
Après 10 minutes, je regrettais de ne pas être Helen Keller. Et j'étais clairement pas sorti du bois, parce que les groupes d'âge semblaient défiler en ordre de vieillesse, et j'étais prisonnier du groupe 6-8 ans depuis beaucoup trop longtemps. C'est là que j'ai eu une idée.
On est dans une grande salle obscure. Ma fille s'amuse à passer des bras de sa mère aux miens à ceux de mes beaux-parents et ainsi de suite. Pour l'instant, ça va, mais je me dis qu'elle ne patientera jamais le spectacle au complet. Habituellement, elle est capable de rester assise sans bouger sur du monde entre 0 et 4 secondes. Si on l'empêche de bouger, elle pleure. Et lorsqu'elle pleurera, je me porterai volontaire pour sortir de la salle avec elle et échapper à la vue du spectacle. Le problème, c'est que ma fille est pas trop braillarde. Et pour l'instant, elle ne pleure pas, elle est même d'excellente humeur. Fuck. J'espère qu'elle n'est pas en train de développer une passion pour la danse, parce que ça va me nuire dans mon rêve ultime de la voir devenir drummer pour Kiss en 2030.
Je fais donc ce que tout bon père doit faire: je prends une initiative. Et lorsqu'elle passe sur moi pour la huitième fois, je la retiens. Je l'assois fermement sur mes cuisses et je la maintiens, ses yeux enlignées vers les jeunes danseuses poches sur la scène. C'est une vision qui est suffisante à faire brailler n'importe qui. Malheureusement, elle ne pleure pas. Pire, elle semble apprécier. Je commence donc à lui donner des pichenottes sur les oreilles. Elle s'en fout. Je met de la bave sur mon doigt et je lui rentre dans les oreilles. Elle rit. Je lui donne 3-4 binnes. Rien. Je lui twiste les nipples. Enfin, ça marche! Elle se met à pleurer. Ma blonde me regarde, je lui jette un faux regard désespéré, tout en continuant de twister discrètement. Bébé pleure toujours, si bien qu'après 5 minutes, je me lève en m'excusant et je quitte triomphalement la salle de spectacle. Victoire!
Merci Jordane. Grâce à toi, je me suis sauvé d'une heure de danse très très amateure.
Elle est de plus en plus belle chaque jour, je trouve.
Depuis presqu'un an, j'ai un bébé. Et je n'en parle pas vraiment, premièrement parce que c'est pas mon genre de parler, ou à tout le moins de parler de choses sérieuses comme un bébé. Et aussi, parce qu'il n'y a pas grand chose à dire. Un bébé, c'est un bébé. Il y en a qui braillent plus que d'autres, il y en a qui dorment plus que d'autres et selon ce que je vois quand je vais à ses cours de natation, il y en a qui sont foutument plus laittes que d'autres. Mais en général, les bébés sont pas mal semblables. Les enfants sont différents. Mais les bébés, c'est comme les Chinois, tu en as vu un, tu les as tous vus. C'est pour ça que j'en parle pas. Ça donnerait juste des phrases du genre: "Hey, il est comment ton bébé?". Elle boit, elle mange, elle chie et elle dort. Elle parle pas encore, alors je sais pas si elle prend pour les Bruins de Boston. J'espère que non.
Mais aujourd'hui, primeur! En fait, double primeur. Un, je parlerai de ma fille, et deux, je parlerai de ma fille parce qu'elle m'a été utile pour la première fois. Et là, ça veut pas dire que je l'aime pas! Ça veut juste dire qu'objectivement, un bébé, c'est pas super utile. Ça t'aide pas quand t'es dans la marde. Ça te remonte pas le moral quand t'es déprimé. En fait, un wrench est plus utile qu'un bébé. Et je me sers jamais d'un wrench.
Quand elle est née, j'étais dans un rush de job, alors je n'avais pas beaucoup de temps pour le bébé. Mon rôle se résumait à la changer une fois de temps en temps et surtout à la faire brailler. Je faisais pas exprès, mais les rares fois que je la gardais, elle braillait tout le temps. Même quand je l'échappais pas. Ça doit être parce que j'ai une fille. Ça braille, les filles.
J'étais content d'avoir une fille, par contre. Une fille, c'est cute, et ça reste cute. Un petit gars aussi c'est cute, mais à l'adolescence, ça devient une catastrophe. Les bras allongent plus vite que le reste, la moustache devient douce/molle et la voix change. Les filles ont la chance de garder un semblant de dignité à l'adolescence. Je comprends pourquoi les filles de 15-16 ans sortent avec des gars de 18. Par contre je ne comprends pas pourquoi les filles de 12-13 sortent avec des gars de 15-16. Parce qu'elles sont connes, sûrement.
Je savais déjà que j'aurais une fille à l'accouchement, parce qu'on voulait le savoir avant. Alors quand le bébé est sorti, elle était sur le ventre de sa mère, et il fallait que je coupe le cordon. Le docteur me regarde et me dit "Tu veux pas vérifier le sexe?". Moi, je pensais pas qu'il fallait que je fasse ça, parce que c'était supposé être une fille. En plus, ça me tente pas trop d'y toucher. Un nouveau-né, c'est laitte en pas pour rire. Plein de mayo blanche, tout plissé et avec une longue tête, on dirait un alien. La seule affaire plus laitte qu'un nouveau-né, c'est le placenta qui suit tout de suite après. Mais bon... Je regarde quand même. Et je vois deux gosses. Shit. Je regarde le médecin. "Pouvez-vous le remettre en-dedans? C'était une fille vlà 3 mois, peut-être que si on la ressort dans trois autres mois, elle va être redevenue une fille...". Finalement, c'est juste parce qu'elle était enflée. Enflée ou pas, une fille avec des couilles plus grosses que les miennes, à part Marie-France Bazzo, j'en connais pas.
Oh, le miracle de la vie. En fait le miracle, c'est qu'un truc aussi laitte existe.
Mais là, comme elle approche du un an, elle commence à être plus le fun. Pas le fun du genre "je peux aller voir un show de Rancid avec elle", mais le fun du genre "je l'assois par terre et elle tient". Ça a l'air de rien de même, mais quand tu passes du stade de bébé mou à bébé semi dur, c'est cool. D'où son utilité.
La semaine dernière, il fallait que j'aille voir le spectacle de danse de la nièce de ma blonde. La nièce de ma blonde a trois ans. Je sais pas si vous pouvez vous imaginer un récital de danse d'enfant de trois ans, mais c'est à peu près aussi excitant que regarder un building pousser. Et non seulement je devais aller au récital, mais pour une raison que j'ignore, je devais y assister au complet. Pour mon malheur, ladite nièce est dans une grand école de danse, il y a à peu près 800 groupes d'âge qui font tous leur chorégraphie lors du spectacle, et il faut que je me tape ça. Quand c'est ton enfant qui danse tout croche, c'est pas mal de ton devoir de t'extasier. Quand c'est l'enfant d'un de tes proches, c'est tolérable. Mais quand ce sont tous des enfants inconnus dont tu n'as absolument rien à battre, c'est insupportable. Déjà que de la danse professionnelle, ce n'est pas ma passion... Si au moins on allait voir des enfants faire quelque chose qui m'intéresse comme jouer au soccer ou tabasser des rappeurs, ça pourrait être pas si pire. Mais là...
BORING!
Après 10 minutes, je regrettais de ne pas être Helen Keller. Et j'étais clairement pas sorti du bois, parce que les groupes d'âge semblaient défiler en ordre de vieillesse, et j'étais prisonnier du groupe 6-8 ans depuis beaucoup trop longtemps. C'est là que j'ai eu une idée.
On est dans une grande salle obscure. Ma fille s'amuse à passer des bras de sa mère aux miens à ceux de mes beaux-parents et ainsi de suite. Pour l'instant, ça va, mais je me dis qu'elle ne patientera jamais le spectacle au complet. Habituellement, elle est capable de rester assise sans bouger sur du monde entre 0 et 4 secondes. Si on l'empêche de bouger, elle pleure. Et lorsqu'elle pleurera, je me porterai volontaire pour sortir de la salle avec elle et échapper à la vue du spectacle. Le problème, c'est que ma fille est pas trop braillarde. Et pour l'instant, elle ne pleure pas, elle est même d'excellente humeur. Fuck. J'espère qu'elle n'est pas en train de développer une passion pour la danse, parce que ça va me nuire dans mon rêve ultime de la voir devenir drummer pour Kiss en 2030.
Je fais donc ce que tout bon père doit faire: je prends une initiative. Et lorsqu'elle passe sur moi pour la huitième fois, je la retiens. Je l'assois fermement sur mes cuisses et je la maintiens, ses yeux enlignées vers les jeunes danseuses poches sur la scène. C'est une vision qui est suffisante à faire brailler n'importe qui. Malheureusement, elle ne pleure pas. Pire, elle semble apprécier. Je commence donc à lui donner des pichenottes sur les oreilles. Elle s'en fout. Je met de la bave sur mon doigt et je lui rentre dans les oreilles. Elle rit. Je lui donne 3-4 binnes. Rien. Je lui twiste les nipples. Enfin, ça marche! Elle se met à pleurer. Ma blonde me regarde, je lui jette un faux regard désespéré, tout en continuant de twister discrètement. Bébé pleure toujours, si bien qu'après 5 minutes, je me lève en m'excusant et je quitte triomphalement la salle de spectacle. Victoire!
Merci Jordane. Grâce à toi, je me suis sauvé d'une heure de danse très très amateure.
Elle est de plus en plus belle chaque jour, je trouve.
mercredi 8 décembre 2010
Top 10 Noël
C'est Noël! La première vraie tempête est passée, et avec elle, les bulletins de nouvelles qui nous martèlent du fait que ça va coûter 17 millions à la ville, pis que ça va prendre 5 jours à tout déblayer, pis qu'il y a eu 39 000 voitures qui ont pris le champ, pis que c'est donc difficile pour les banlieusards de se rendre à leur travail, pis blablabla... Ça intéresse qui ces débilités-là? Je suis sûr que les journalistes récupèrent les même textes d'année en année. À tout le moins, ils devraient, parce qu'ils radotent toujours la même affaire. Moi, à la place, je pense à des films de Noël. J'aime les films de Noël, surtout quand ils sont bons. Et comme j'ai fait un top de films d'horreur pour l'Halloween, c'est juste normal que j'en fasse un pour Noël. Mais j'inclus aussi des spéciaux de télé, pas juste des films. Et non, pas de Sapin a des Boules. Alors Top 10 Noël!
10- A Charlie Brown Christmas
Parce que le sapin de Noël de Charlie Brown, moi, je l'aime. Et y a rien qui dit plus Noël qu'une bande d'enfants qui vivent dans un monde où on ne voit jamais les adulte et où ces même adultes s'expriment dans un charabia incompréhensible, le tout sur une trame sonore de jazz.
9- Home Alone
Quand j'étais petit, je trouvais donc ça drôle de voir le petit Kevin tabasser les deux voleurs. En plus que je m'identifiais lui, parce que moi aussi, j'aime la pizza au fromage. En vieillissant, je trouve encore plus drôle de voir Marv, le grand cave qui tient mordicus à se faire une réputation en tant que casseur flotteur (ouais, je l'écoute en français, celui-là). Y avait un concierge à mon école secondaire qui ressemblait à Marv. On lui balançait des gallons de peinture par la tête entre les cours.
8- The Nightmare Before Christmas
J'ai hésité, en fait, je ne savais pas si celui-ci se classait en tant que film de Noël ou film d'Halloween. Disons que c'est un Ariane Moffat, il joue dans les deux équipes. J'adore l'idée. J'adore l'univers. J'adorais Tim Burton, mais me semble que ça fait longtemps qu'il nous a pas sorti de quoi d'original comme ça. C'était avant que monsieur Burton ne tombe en amour avec Johnny Depp.
7- Gremlins
Peut-être pas le premier film qui te vient en tête quand tu penses à Noël, et pourtant... J'adore l'histoire de Phobe Cates qui raconte comment elle a découvert que le Père Noël n'existe pas. J'adore le Gremlin qui se cache dans le sapin de Noël. J'adore Gizmo, j'adore les Gremlins et j'adore le fait que ce film a été tourné avec des marionnettes et non du CGI de crap. Ça a admirablement bien vieilli. Et en ce qui concerne les mogwaïs, je me suis toujours demandé, comme on n'a pas le droit de les nourrir après minuit... Ça finit quand, ça, après minuit? Et qu'est-ce qu'on fait la nuit où on avance l'heure? Et celle où on la recule? Et si on est en avion et qu'on est en train de changer de fuseau horaire?
6- Dr. Seuss' How The Grinch Stole Christmas
Chaque année je le regarde. La définition même du mot classique. Le Grinch est trop parfait, avec son sourire qui remonte jusqu'à ses oreilles, son petit chien soumis, son petit coeur de rien du tout et son énorme traîneau. Me semble que le Grinch devrait se prendre une job de voleur à temps partiel. Cibole qu'il te vide ça, un appartement. Si c'était lui le voleur dans Home Alone, il aurait empaqueté Kevin dans sa grosse poche avant même que le petit crisse ait le temps de sortir sa carabine à plomb. Les Simpsons ont fait une excellente parodie du Grinch qui entend la ville chanter après ses larcins avec Monsieur Burns qui entend les syndiqués de sa centrale chanter du haut de son balcon. Le Grinch et monsieur Burns, même combat. Boris Karloff, le monstre de Frankeinstein lui-même, fait une job de malade en tant que voix du narrateur et du Grinch. Ça me prend bien l'esprit de Noël pour aimer quelque chose avec une fin aussi quétaine et prévisible, mais bon, tout peut pas toujours finir mal dans la vie. Je ne me tannerai jamais de ce cartoon. Par contre, le film avec Jim Carrey est une abomination.
5- South Park: Woodland Critters Christmas
Les épisodes de Noël de South Park sont toujours kick ass. Ils sont la réplique parfaite aux fameux épisodes d'Halloween des Simpsons, mais en meilleur. Et celui-ci est le meilleur d'entre tous. Je ne veux pas trop en dire, pour ceux qui auraient eu la chance de ne pas l'avoir vu encore, je voudrais pas gâcher votre fun. Garrochez-vous, ça va vous mettre dans l'ambiance des fêtes comme rien d'autre. Cet épisode se retrouve sur la saison 8.
4- A Christmas Story
Côté nostalgie, c'est assez dur à battre. Le film parfait qui explique ce que c'est, un Noël pour un petit garçon de huit ans. Tout y est: un gun à plomb, un méchant roux, une langue collée sur un poteau frette, un petit frère retard, une lambe-jambe... C'est drôle, c'est cute, c'est bon. Un must, à chaque année.
3-2-1- Die Hard.
Ben oui. Mon film de Noël numéro un, c'est Die Hard. Maudit que je suis mâle. En fait c'est tellement bon que c'est le film qui occupe les trois premières positions de mon palmarès. Parce qu'une seule position, c'est pas assez pour Die Hard. Quoi de mieux pour célébrer le 25 décembre que John McClane qui tue des méchants parce que son ex-femme l'a invité à passer Noël avec eux? "Come out to the coast, we'll get together, have a few laughs...". Damn right. Le deux aussi a un puissant sentiment de Noël, mais jamais autant que celui-là. Si Jésus était encore vivant, il tuerait du monde à Noël, lui aussi. Pour faire comme John McClane. D'ailleurs, saviez-vous que depuis 1988, Noël ne célèbre plus la naissance de Jésus mais bien l'existence de Die Hard? Vous pourrez pas dire que ce blogue n'est pas éducatif.
Joyeux Noël!
vendredi 3 décembre 2010
F**cking s**t!
mardi 30 novembre 2010
Coors Light
lundi 29 novembre 2010
Match # whatever: New Jersey 2, Philadelphie 1 (SO)
Je reviens de New York. Et évidemment, une visite de New York n'est pas complète sans une escale au fabuleux New Jersey (not!). Pourquoi ne pas en profiter pour aller voir les soporifiques Devils dans leur aréna tout neuf et vide, dans la banlieue des banlieues? Ce que nous fîmes.
Ce que j'aime de New York, c'est que c'est pas le New Jersey. On a fait la gaffe d'aller là en taxi, croyant que c'était une bonne affaire. Erreur. Le chauffeur de taxi ne semblait même pas connaître l'existence des Devils, encore moins l'emplacement de leur aréna. Flat rate pour se rendre là: 78$ pour 9 miles. Pourquoi? Parce que chaque fois que tu vas au New Jersey, la valeur de ton char baisse de 30%, et ça, ça se paye. La game était à 1:00 et il était déjà midi et quart, on n'avait pas le temps de changer de plan, et en plus, juste avant, on était en train de déjeuner à un sympathique resto offrant des mimosas à volonté pour 10$, alors on se sentait un peu pas mal dans le mood pour se faire fourrer.
Une fois sur place, je me suis rendu compte que c'était la première fois que je me pointais au New Jersey. Quelle dompe. Kovalchuk est allé là au lieu de Los Angeles? Man, quel imbécile. Vraiment. Comment je pourrais décrire la place... c'est comme si Laval pis Brossard fourraient ensemble et accouchaient d'un bébé retard, qui lui fourrerait avec la Chlamydia, et ça donnerait le New Jersey. J'ai essayé de prendre des photos, mais à Jersey, quand tu prends une photo, c'est automatiquement ça qui apparaît sur ton écran.
It's a Jersey thing.
Alors on se rend à l'amphithéâtre, qui est flambant neuf et qui détonne parmi les commerces crades de cette pâle tentative de rue principale où nous nous trouvons. Et là, on aperçoit... l'autobus de Star Académie. Ben oui. J'étais tout content de me retrouver à New York pour échapper à la finale d'Occupation Double, ça a l'air que la Snyder m'a envoyé l'autobus de ses petits rejetons pour ne pas que je m'en sorte. Je trouve ça bizarre, en fait. On s'est dit que ça devait être un voyage organisé pour aller voir les Devils, mais pourquoi une compagnie québécoise organiserait un match Devils-Flyers? Qui irait voir ça? Fuck it, en fait la vérité c'est plus probablement que les Productions J viennent ranger les Académiciens qui ne leur servent plus au New Jersey, afin de les relâcher dans leur habitat naturel. J'ai passé l'après-midi à chercher Maritza, mais je l'ai pas vue.
Est-ce que je suis devant Dave Roussy ou devant l'autobus de Star Académie? Mystère et shape de marde.
Ensuite, on rentre. Faut au moins leur donner ça, leur amphithéâtre, il est beau. J'espère, il est neuf! On avait acheté des billets dans le pit à 25$. Et ici, on parle vraiment de 25$, c'est ça qui est cool. À Montréal, les billets dans les Bleus se vendent soi-disant 34$, mais avec 10$ de frais d'impression et 15$ de frais de livraison PAR BILLET! Crosseurs. Là-bas, nos billets à 25$ nous ont coûté... 25$. On était hauts, mais on voyait bien.
Question quizz: pourquoi les Devils jouent devant des bancs vides? Parce que les cabines de bronzages sont interdites dans l'aréna.
On voyait bien, mais on voyait surtout bien à quel point il y avait plein de sièges vides en bas, alors on est descendus. 15ième rangée, nous voici! Et là, quand je dis quinzième rangée, je veux pas dire qu'on s'est trouvés trois sièges dans la quinzième rangée. Non non, on s'est trouvés la quinzième rangée au complet, elle était vide! On a mis nos manteaux sur les sièges à côté de nous, nos souliers sur d'autres, on s'est étendus, même nos bières avaient leur propre banc! D'ailleurs à l'aréna des Devils la bière importée coûte moins cher que de la Molson Ex à Montréal, en plus d'être servie dans un plus grand format. Je chiâle contre le New Jersey, mais on a passé un bon moment.
Savez-vous c'est quoi la différence entre Michael Bolton pis les fans des Devils? Je le sais pas, mais cette photo ne pourra pas vous aider, parce qu'aucun des deux ne s'y trouve.
C'est le fun, une game de hockey de proche. Même si je n'aimais pas les deux équipes impliquées et que je leur souhaitais tous les deux la défaite. J'aurais bien aimé que Richards se fasse blesser, mais non... Alors mes observations de la game:
- Kovalchuk fout rien. Il doit avoir hâte à dans 14 ans et des poussières.
- C'est malade à quel point il n'y a pas d'ambiance dans cet aréna. De la quinzième rangée, je criais quelque chose d'intelligent et recherché comme "Brière tapette!" et il se virait de bord sur la glace.
- Dans le même ordre d'idée, il y avait quand même une couple de chandails des Flyers dans la place, et zéro animosité entre les partisans locaux et visiteurs. Je repensais à mon voyage à Boston où j'ai failli laisser ma casquette, ma virginité anale et quelques dents, et j'étais nostalgique.
- D'ailleurs, il y avait un partisan des Flyers pas loin de moi, et je lui ai demandé si ce serait risqué pour moi d'aller voir une game à Philadelphie avec mon chandail des Habs. Pas vraiment, qu'il a dit, parce que Philly bat toujours Montréal. Enfoiré.
- Il y a des cheerleaders tout en haut de l'amphithéâtre, et leur petite chorégraphie est diffusée dans le tableau indicateur. C'est filmé tout croche, on dirait que quelqu'un a enregistré ça dans son sous-sol. Triste.
- D'ailleurs, pendant les arrêts de jeu, un "bruit-o-mètre" apparaissait sur le tableau, encourageant les spectateurs à faire du bruit pour faire monter l'aiguille. Et personne ne fait de bruit. Et pourtant, l'aiguille finissait toujours par se rendre au bout, même si le son n'augmentait pas d'un décibel dans la place. Menteur, bruit-o-mètre!
- On espérait une prolongation pour faire durer le plaisir, et une fusillade parce que ça flashe. Les dieux du hockey étaient de notre bord.
- Les Devils ont retiré le chandail de Ken Daneyko. Calvasse. Ça manque d'histoire, ce club-là.
Morale de l'histoire, le taxi a coûté plus cher que les billets. Et Ken Daneyko, come on.
mercredi 17 novembre 2010
Hum...
mardi 16 novembre 2010
Skills > Goons
J'ai pas parlé de la blessure à Markov, parce que je deviens trop émotif quand mon joueur préféré est victime d'autant de malchance. En fait j'étais tellement en crisse que je pensais que je ne parlerais plus de hockey avant un bail. Mais avec la game d'à soir contre les chiens sales de Flyers, c'était impossible de passer à côté.
Wow. Tsé quand on parle d'une équipe remplie de goons champions du cheap shot... les Flyers. Qu'est-ce qui s'est passé ce soir? Voyons voir...
- Un coup sournois à la tête d'un joueur (Gorges) qui faisait face à la bande: check.
- Un autre coup sournois à la tête d'un joueur (Halpern) qui faisait face à la bande: check. Les deux fois par le même crétin de joueur, en plus. Powe. Avec un tel nom, pas étonnant qu'il joue pour Philadelphie.
- Donner inutilement à ce joueur (Halpern), un vétéran respecté dans la Ligue, une commotion cérébrale: check.
- Se mettre à 4 pour écoeurer Subban et se penser tough: check.
- Arriver par derrière quand Subban a déjà un joueur dans sa face et courageusement, toujours par derrière, le sacrer sur la glace: check.
- Avoir un imbécile comme capitaine (Mike Richards) qui pointe les joueurs au banc avec son bâton et qui annonce aux journalistes après la game que Subban est cocky et qu' "he's gonna get it": check.
- Voir ce même imbécile de capitaine, qui a failli tuer David Booth en le frappant blindside, passer la game à essayer de tuer Subban ou Big Tits, au lieu de s'occuper de choses plus importantes comme je sais pas moi, scorer? Check.
- Voir le chaînon manquant à Hartnell essayer d'arracher la tête à Gionta à coup de coude: check. Heureusement, Gionta a ma grandeur, alors il a reçu un estomac sur la tempe au lieu d'un coude.
- Voir un crétin de coach (Laviolette... Moi, en partant, les gens qui ont des noms de ponts...), dans une cause perdante, sortir un goon comme Shelley et le mettre en power play avec 3 minutes à jouer: check. Sérieusement, il a fait ça. Même que ce même Shelley, gros tas de marde pas de talent, a pogné une pénalité sur le jeu. Priceless.
- Voir Claude Giroux donner pas un, pas deux, pas trois, mais bien douze coups de bâton à Subban (parce que Subban est trop rapide pour lui) avant que l'arbitre ne réagisse: check.
Sérieusement, c'est sûr que c'est excitant ce genre de game, et ça augmente la rivalité, mais j'haïs ça, j'ai tout le temps peur que quelqu'un se blesse. Là, Halpern s'est blessé. Espérons que c'est pas trop grave, parce qu'il fait une méchante job jusqu'à présent. Si j'étais Jacques Martin, dans une game comme celle-là, je ne fais plus jouer Subban et Col Roulé à 5 minutes de la fin, quand le colon à Laviolette envoie ses goons sur la glace. La game est gagnée, ça te donne quoi? Les Flyers vont être ben trop contents de se mettre à 4 sur Subban pour l'envoyer à l'hôpital. Par derrière, évidemment. Ric Flair est droit à côté de cette bande de chiens. Quand même Pronger est un de tes joueurs les plus cleans, c'est que t'as une équipe de salauds.
J'aurais jamais pensé dire ça, mais aujourd'hui, je me suis dit qu'on serait encore plus dans la marde si Col Roulé s'était blessé à la place du Général. Ou Price. Il a sorti un autre jeu blanc, sur 41 lancers, et a trouvé le moyen d'avoir l'air blasé. J'adore.
Quatre victoires en ligne. Jusqu'où on pourrait se rendre si Markov ne s'était pas blessé? Ou mieux, jusqu'où on pourrait se rendre si notre fucking joueur de centre à 7 millions jouait comme un fucking joueur de centre à 7 millions?
Les Flyers avaient quelque chose comme 8 victoires en ligne, on leur a stoppé ça. On a fait la même chose avec les Canucks et leur série de 6 victoires la semaine passée. Tasse-toi Shawn Michaels, c'est nous autres le ShowStopper!
Jacques Martin se demande s'il devrait chiâler contre les arbitres qui n'ont même pas puni Powe pour son cheap shot sur Halpern.
J'aime les photos de Jacques Martin. Le gars est zéro charismatique, mais il trouve le moyen de rendre ses photos, disons, intrigantes.
Fils de pub
Un des débats qui flotte actuellement dans notre actualité teintée de corruption et de cynisme (je suis d'ailleurs allé signer la pétition demandant la démission de Jean Charest aujourd'hui, même si je sais que ça servira à rien. Signer une pétition en se disant d'avance qu'elle ne servira à rien, c'est du cynisme. Mais ne pas participer à quelque chose qui me demande 30 secondes de mon temps et qui me permet d'exprimer ma haine envers un crosseur sous prétexte que ça ne servira probablement à rien, c'est criminel. Parce que si jamais la pétition devenait un monument étudié dans les cours d'histoire du Québec en 2020, ben je voudrais que mon nom y apparaisse. J'aimerais quand même ça qu'on puisse voir tous les noms de ceux qui ont voté Libéral et qui ont signé la pétition. Y a juste les fous qui changent pas d'idée, qu'ils disent. Et y a juste les cons qui votent Charest, que moi je rétorque), un des débats dis-je, est la recherche de commanditaires de la STM.
Étant moi-même un ardent usager du métro, je me sens concerné par cette nouvelle. C'est certain qu'un gros wagon Telus comme on en voit parfois, ça fesse. Mais si ça contribue à ne pas faire augmenter le prix du métro, et incidemment à en augmenter la quantité d'usagers tout en bonifiant le service offert, je pense qu'on serait fous de cracher là-dessus. Quand je vois des archives des games de hockey des années 90 avec des bandes blanches sans pub, ça fait drôle. Mais ce n'est pas choquant, aujourd'hui, de voir les commanditaires tout le tour de la bande. Comme quoi la pub, c'est comme le sexe anal, au début ça chatouille un peu mais à la longue on s'habitue.
Donc, on changerait la ligne orange pour la ligne Vidéotron? Bof. La vérité dans ce genre de truc-là, c'est que la pub va prendre du temps à entrer dans la tête des gens. Si la ligne Bleue devient la ligne 12 pouces 5 dollars, on gage combien que les Montréalais vont continuer de l'appeler la ligne Bleue? Ce sont les ti-culs d'aujourd'hui qui, plus tard, utiliserons le nom "ligne 12 pouces 5 dollars" parce que ce sera le seul nom qu'ils auront connu. Mais ça va prendre un bail. Et plus tard, quand on va employer le terme "ligne verte", on va se faire traiter de vieux croulants par les jeunes. Et ils auront raison. La preuve: combien de Montréalais ont conservé l'expression "aller voir un film au Paramount" au lieu "d'aller voir un film au Cinéma Banque Scotia"? Il y aura aussi les touristes qui utiliseront les nouveaux noms de lignes, pour des raisons évidentes. Mais depuis quand on se soucie des touristes? Alors oubliez mes deux dernière phrases. Ainsi que celle qui précède celle-ci. Ainsi que celle-ci et l'autre avant. Et cette petite dernière. En fait passez directement à l'autre paragraphe. Et arrêtez de lire cette suite de phrases inutiles. Et incohérentes.
En fait je comprends que la pub ne doit pas s'attaquer aux monuments. J'haïrais ça voir de la pub sur le chandail bleu blanc rouge du Canadien. Ou sur le gars déguisé en Spider Man sur Ste-Cath. Mais est-ce que le nom de la ligne orange, verte, bleue et la mal-aimée jaune font partie du patrimoine montréalais? Me semble que non. En même temps, je ne suis pas né ici, peut-être que je n'ai pas eu le temps de m'attacher à ces noms-là. Faudrait faire une pétition sur le sujet, les pétitions, c'est toujours efficace.
vendredi 12 novembre 2010
Une autre raison d'haïr les Leafs
On en a pas besoin, mais j'en ai trouvé une autre ce matin. Mais avant, une petite mise en contexte.
N'importe qui avec la moitié d'un cerveau sait que l'équipe pour laquelle il faut prendre au hockey, ce sont les Canadiens de Montréal. Parce qu'ils sont les meilleurs. Parce qu'ils ont une histoire prestigieuse. Parce qu'ils sont la réponse canadienne-française à l'oppression des anglais de l'époque. Parce que les meilleurs joueurs y ont joué. Parce que même si on se met une bague de la Coupe à chaque doigt et à chaque orteil, on se ramasse avec 4 bagues en trop. Parce qu'ils ont le plus beau chandail. Prendre pour les Canadiens, c'est le fun à cause de l'équipe en soi, mais c'est aussi le fun parce que tu es obligé d'haïr les Bruins et les Leafs dans le processus.
Les Leafs et les Bruins, ils sont le fun à haïr. Parce qu'ils sont losers. Les Bruins sont la bitch des Habs, je l'ai toujours dit. La preuve: notre fiche contre eux en séries est de 24-8. Et ça, c'est irréfutable. Il y en a toujours, quand on vante les 24 coupes du Tricolore, qui disent qu'on est le club le plus ancien de la Ligue, qu'on avait automatiquement le premier choix de joueur québécois (alors que les Leafs avaient le premier choix du joueur ontarien, c'est tu de notre faute si les Québécois clanchent les Ontariens au hockey?) et gnangnangnan... Reste que les Bruins aussi sont vieux. Et on a une fiche de 24-8 en séries contre eux. Merci. Si quelqu'un a un contre-argument contre ça, je veux même pas l'entendre. Ferme ta yeule, c'est clair que t'as tort.
Il y en a aussi qui disent qu'on a gagné la majeure partie de nos coupes dans une ligue à 6 équipes. Peut-être, mais pourquoi on était la meilleure équipe à l'époque? Pourquoi les Bruins en ont juste 5? Pourquoi les Leafs, depuis l'expansion, n'ont pas seulement gagné zéro coupe Stanley, ils ne se sont jamais rendus en finale. Leafs depuis 1967: 0 finales. Habs depuis 1967: 10 Coupes. 10 Coupes, là, pas 10 apparitions en finale. Dans ce court laps de temps, on a doublé le nombre total de Coupes des Bruins. Et pour ceux qui disent qu'on a rien gagné depuis 1993, nos rivaux, ils ont fait quoi? Le fait d'arme des Bruins est d'avoir choké une avance de 3-0 en quart de finale l'an passé et les Leafs s'affairent depuis à rater les séries sur une base annuelle. Ah oui c'est vrai, les fans des Leafs chiâlent après Kerry Fraser en 93 qui a pas donné de punition à Wayne Gretzky en finale de conférence. Drôle comme les losers ont l'excuse des arbitres faciles: les fans des Nordiques avec le but d'Alain Côté et les Leafs.
Donc, je reviens à mon sujet initial: je hais les Leafs, parce que depuis 4-5 ans, on dirait qu'ils ont décidé de s'unir aux Bruins puisqu'aucune des deux équipes ne peut à elle seule vaincre les Habs. Alors les Leafs construisent les Bruins depuis une couple d'année. Ils ont commencé en leur échangeant un excellent prospect gardien de but, Tuukka Rask, contre Andrew Raycroft. Bande de cons. C'est comme si on avait échangé Price avant sa première game NHL contre Jim Carey. Quand t'es obligé d'échanger un bon goaler, tu fais au moins comme Gauthier a fait avec Halak: tu le pitches dans l'Ouest pour pas qu'il vienne te hanter. Mais les Leafs sont trop caves. Non seulement ils échangent Rask dans l'Est, mais ils l'échangent à un rival de division qu'ils affrontent 6 fois par année. Bra-fucking-vo! Même Tuukka Rask devait souhaiter être échangé à Montréal. Regardez son bâton!
Non content de ça, le DG le plus overated de l'histoire, Brian Burke, a hérité d'un club de marde vlà deux ans, quand il est arrivé à Toronto. Alors il est allé chercher Phil Kessel, à Boston. Kessel est un bon joueur, même moi je peux l'avouer. Mais pas une superstar. C'est un scoreur, that's it. Burke a donné deux choix de première ronde et un de deuxième pour Kessel. What? En cette ère de cap salarial, rien n'est plus important que les choix de première ronde. Et surtout, les choix de première ronde d'une équipe minable comme les Leafs. Comme de fait, l'an dernier, avec Kessel, les Leafs ont fini 29ième sur 30. Et les Bruins ont repêché 2ième overall, une future star en Tyler Séguin, qui sera meilleur que Kessel dans à peine deux ans, tout en gagnant vraiment moins cher. Déjà là, c'est cave. Mais c'est même pas fini, il reste encore le choix de cette année. Les Leafs sont dans une séquence de 9 défaites consécutives, bref, la routine pour eux. À Boston, on se frotte les mains à l'idée de repêcher dans le top 3 encore grâce à la stupidité des Torontois. Mais bon, les Leafs ont Kessel, qui va leur donner une trentaine de buts cette année. Wow. Tout ça pour dire qu'on a beau chiâler contre Gainey et Gauthier, on est foutument moins mal gérés que les clowns à la feuille d'érable.
Ce qui fait qu'un de mes grands plaisirs de la vie, c'est-à-dire regarder les Leafs perdre soir après soir, se trouve entaché cette année. Je trouve ça drôle de suivre les défaites des Leafs, surtout que les fans n'ont même pas de premier choix pour se consoler de cette xième année médiocre. C'est juste plate que ce choix aboutisse dans les bras des Bruins, une équipe déjà pas pire en soit (mais poche pareil, tsé, les Bruins, sont toujours poches, c'est dans leur code génétique). Bref, même à deux équipes contre nous, on a prouvé hier soir qu'on était les meilleurs.
Et donc, pour finir ça en beauté, voici ma nouvelle raison pour haïr les Leafs: ce livre!
Toronto Maple Leafs: Diary of a Dynasty 1957-1967.
Je me sens sale, juste d'avoir écrit ça. Ce livre devrait être illégal. Fausse représentation. Faisons nos Marty McFly un peu et reculons dans le temps. Voici la liste des champions de la coupe lors de cette soi-disant décennie de dynastie.
1966-67 - Toronto Maple Leafs
1965-66 - Montreal Canadiens
1964-65 - Montreal Canadiens
1963-64 - Toronto Maple Leafs
1962-63 - Toronto Maple Leafs
1961-62 - Toronto Maple Leafs
1960-61 - Chicago Blackhawks
1959-60 - Montreal Canadiens
1958-59 - Montreal Canadiens
1957-58 - Montreal Canadiens
À noter que les champions de la coupe pour l'année précédant cette tranche de dix ans et celle la suivant sont également les Canadiens de Montréal. Donc, la dynastie des Leafs a remporté la coupe 4 fois en dix ans, ce qui est pas mal. Mais nous, on l'a gagné 5 fois. 7 fois si on étire le laps de temps à 12 ans. Mais qui se soucie de la véracité des faits, hein, quand il faut que des journalistes minables de Toronto vendent un livre basé sur une fausse prémisse. Ils se consolent bien comme ils peuvent, en s'inventant des dynasties. Petit message aux fans des Leafs: Une dynastie, ça s'invente pas, ça se mérite! Comme lorsque les Leafs sont déménagés au Air Canada Centre, ils ont fait une parade pour célébrer et ils avaient la Coupe Stanley. La coupe pour un déménagement! Blasphème! On a pas fait ça ici quand on est passés du Forum au Centre Bell (Molson, à l'époque, je sais). Même affaire: la coupe, ça se mérite!
Juste pour ça, les Leafs sont maudits et ne gagneront plus jamais la coupe. Et ils le savent. Voilà pourquoi ils mettent tous leurs espoirs (au sens propre comme au sens figuré) dans les mains des Bruins de Boston.
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