samedi 15 mai 2010

Comment épelle-t-on choke? B-R-U-I-N-S


Je suis sans voix.

Nos éternels rivaux du Massachusetts se sont écrasés comme jamais hier. Pas qu'ils aient l'habitude de se dresser quand l'enjeu est important, mais quand même, hier, ils ont battu des records de médiocrité. Ils menaient 3-0 dans la série. Ils menaient 3-0 dans le match. Ils ont perdu les deux 4-3. Quelle bande de losers. Ils ont raté un rendez-vous avec l'histoire, une 34ième série Montréal-Boston, mais cette fois en finale de conférence. Tant pis pour eux, de toute façon les Bruns vont être une force dans les prochaines années, grâce à l'imbécilité de la franchise de Toronto qui leur a donné un gardien de but élite ainsi que le choix numéro 2 du repêchage de cette année. God que j'haïs les Leafs.

J'ai regardé la troisième période hier, et à 3-3, je ne savais vraiment pas pour qui prendre. Boston ou Philadelphie? Ce sont deux équipes que je déteste profondément. Boston pour l'histoire. Philly parce qu'ils ont toujours été jaunes. Boston pour Lucic, Chara et Savard. Philadelphie pour Carcillo, Hartnell et Pronger. Boston parce que quand tu es un fan du CH, la haine des Bruins est instinctive. Philly parce que câline, n'importe qui avec la moitié d'un cerveau haït cette bande de chiens sales.

Donc je les regardais aller hier et je me surprenais à souhaiter qu'ils s'entretuent pendant 34 périodes de prolongation et qu'il n'y ait pas de gagnant. Je voulais voir les deux équipes perdre. Je veux voir les deux équipes souffrir. Je veux que leurs deux disettes de coupe Stanley se poursuive. Choisir entre Boston ou Philly, c'est comme choisir entre un cancer des os ou un cancer du cerveau. Et là, l'histoire s'est répétée. En troisième période, il y a eu une pénalité à Boston pour trop d'hommes sur la patinoire. Scénario hollywoodien, mais avec Gagné qui a pris la place de Guy Lafleur. Un autre québécois, et le seul Flyer que j'haïs pas. Ça m'a fait sourire. Don Cherry a dû faire des cauchemars. Claude Julien aussi. Le hockey, c'est comme un film, parfois. C'est pour ce genre d'événements que je suis addict à ce sport. History will be made, comme scandent les commerciaux. Cette fois, history was re-made.

Faque ben bon pour les Bruins! Ils ont ce qu'ils méritent. Chokers un jour, chokers toujours. Maintenant, amenez-nous les Flyers. Les Flyers, avec l'enfant de chienne à Pronger qui va sacrer des coups de coude à tout le monde. Avec le braillard à Daniel Brière, qui est trop peureux pour signer à Montréal. Avec leur goaler broche à foin qu'on ne se souvient pas du fait qu'il a été membre de l'organisation du Canadien de Montréal il y a peu de temps parce qu'il était même pas assez bon pour jouer pour les Bulldogs. Avec Mike Richards qui a failli tuer David Booth et qui s'en sort sans suspension. Avec Hartnell qui va essayer de tuer Halak. Et avec Carcillo, le gars tellement laid que même sa mère l'haït. Le gars qu'il est impossible d'aimer. Suffit de le regarder pour le détester.

Une des choses les plus jouissives dans l'élimination de Pittsburgh a été de renvoyer le fils de pute à Matt Cooke chez lui. Faisons la même choses avec cette belle bande de salauds. En route vers la 25ième, la guerre est commencée!

8 down, 8 to go!
Allez Montréal!

Ah, et Markov... Guéris!

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