mardi 30 août 2011
Sauvons les scalpeurs!
J'ai reçu un courriel intéressant ce matin. Un courriel provenant de mes amis de Billets.ca. Pour ceux qui l'ignorent, Billets.ca est un site de revente de billets de shows. Autrement dit, c'est un site de crosseurs. Quand tu veux absolument aller voir une game des Canadiens, tu peux aller acheter des billets là, mais ils vont te coûter le quadruple du prix. Et là, ils capotent parce que le gouvernement parle de rendre de tels sites illégaux. Ils envoient donc des courriels à tous les malchanceux qui ont déjà fait affaire avec eux (incluant moi) en tentant de nous rallier à leur cause. Bonne chance.
Les scalpeurs, ce sont des merdes. Ils sont organisés en plus. Ils achètent tout le stock mis en vente et gonflent la facture en les revendant, faute d'avoir une job ou une éducation. Ils créent la rareté, une rareté qui est souvent déjà là au départ. C'est en partie à cause d'eux que c'est rendu tellement difficile d'avoir des billets de hockey. Voici une perle de leur courriel qui décrit les conséquences de l'éventuelle adoption de la loi 25:
Cette situation aurait pour conséquence de vous enlever une ressource efficace et sécuritaire où vous pouvez revendre vos billets de concerts ou d’événements si vous ne pouvez plus y assister.
Ben oui toi chose. Ça arrive tellement souvent que j'ai des billets pour des événements auxquels je ne peux pas assister! Je suis terrifié à l'idée de rester pris avec tous les billets que j'ai achetés pour tous les événements auxquels je ne peux pas assister. J'adore lire les arguments de gens qui n'ont pas d'arguments. Quand t'achètes des billets pour un show, tu y vas. Quand tu y vas pas, c'est parce que tu avais l'intention de les revendre anyways. C'est sûr qu'il y a des exceptions, mais dans ces rares cas, c'est pas vrai que ça devient super problématique de passer ces billets à quelqu'un d'autre.
Bref, fuck billets.ca. De toute façon, les revendeurs sont supposés être illégaux autour du Centre Bell, et c'est pas ça qui les arrête. En plus, ce sont tous des charognards dotés d'un secondaire 3 qui se pensent ben fins et qui se permettent d'être condescendants avec leurs "clients". Je les haïs, et je leur souhaite du mal. Je mets la gang de billets.ca dans la même catégorie de crosseurs.
Go Loi 25!
vendredi 26 août 2011
jeudi 25 août 2011
L'été est fini
J'aime l'été. Pour un tas de raisons. Et parmi celles-ci, le cinéma. J'aime toujours mieux regarder mes films sur grand écran, mais pendant l'été, ça devient presqu'un rituel. C'est la période où je consomme le plus de blockbusters (évidemment, l'offre étant ce qu'elle est). Ormis quelques sous-fientes que j'ai délibérément évitées (Pirates des Caraïbes 4, vraiment?), j'ai pas mal tout vu ce que je voulais voir. Et, signe que l'automne approche, il n'y a plus de films que j'attends avec impatience pour les prochaines semaines (sauf Don't be afraid of the dark, qui a malheureusement des critiques assez tièdes jusqu'à présent). Voici donc le compte-rendu de mon été cinématographique. Et là, ça se peut que je vende des punches, alors si je parle d'un film que vous n'avez pas vu, c'est votre problème, pas le mien.
BRIDESMAIDS:
J'en ai déjà parlé un peu ici, alors je ne me répéterai pas. Je peux juste ajouter que Maya Rudolph est étrangement repoussante dans ce film. Pas qu'elle soit belle d'habitude, mais là, on a comme mal aux yeux et au nez un peu en la regardant. Et la grosse est déjà overrated.
HANGOVER 2:
Le seul film de cet été que j'avais déjà vu avant qu'il sorte. Je l'avais vu en 2009. Il y a quand même des méchantes bonnes jokes et on est contents de retrouver les gars du premier film, mais c'est le même scénario dans un autre endroit. D'ailleurs, ça a l'air que pour le troisième film, les gars vont se réveiller sur la planète Mars. Là, on parle d'une brosse qui a vraiment mal viré. Et pourquoi quand je tape Hangover dans IMDB, ça écrit Very bad trip? Mention spéciale à une des photos du générique de la fin. Quand on parle d'humour qui va loin côté provocation, c'est un parfait exemple.
TREE OF LIFE:
Enfin, un nouveau Malick! Avec toute l'anticipation que j'avais envers ce film, une seule question se pose après son visionnement: est-ce que je fais partie des pseudos-intellos qui font semblant d'avoir aimé ce film en y voyant un sens et une structure narrative hors de l'ordinaire, ou est-ce que je suis honnête et je dis que c'était de la câlisse de marde? Je suis honnête. Et Malick veut en faire une version de 5 heures en DVD? Kill me. À moins que dans la version de 5 heures, on y apprend que ce sont les dinosaures qui ont tué le kid de Brad Pitt. Et que les dinosaures se retrouvent aussi sur la plage à la fin avec Sean Penn. Tiens, ma version fait déjà plus de sens que celle de Malik.
X-MEN FIRST CLASS:
Je suis un grand fan des X Men. Un très bel univers avec un propos. Quiconque a aimé la première saison de Heroes devrait se familiariser avec cette oeuvre. Si c'était pas du génie de Chris Nolan, les X Men formeraient mes films de superhéros préférés. Le deuxième de Singer est hallucinant. Pourtant, je n'avais pas d'attente envers celui-ci. Les previews étaient poches. J'y suis allé sans trop d'excitation, et j'en suis ressorti avec un large sourire. Très bon. Un beau caméo de Hugh Jackman. Un bon méchant en Kevin Bacon, qui a une des morts les plus trippantes que j'ai vues depuis un bout au cinéma. Petit bémol, je trouve que la fin se wrappe très vite. Magneto et Charles sont supposés être amis pendant très longtemps, et non pas pendant 40 minutes. Mais pour le reste, rien à redire.
BEGINNERS:
Juste pour dire que je ne vais pas juste voir des blockbusters hollywoodiens. Une petite histoire de rien, mais très bien jouée. Un gars dans la trentaine perd sa mère et son père de 75 ans fait son coming out. C'est vraiment cute comme film. Mais il faut pas se leurrer, si ce n'était de Mélanie Laurent, je ne serais pas allé le voir. C'est quand même un film triste aussi, je suis sorti de là en pleurant parce que ce film m'a fait réaliser que je ne sortais pas avec Mélanie Laurent et que je ne coucherai probablement jamais avec elle. Tragédie.
SUPER 8:
Un hommage à Spielberg par JJ Abrams. Wow. Un mélange de Stand by me, des Goonies et de E.T. J'avais des attentes gargantuesques. La première heure m'a jeté sur le cul. Je me disais "Wow. Film parfait. Perfection. SVP, ne me déçois pas...". Et la suite m'a déçu. Il y a des incohérences dans le scénario, des personnages abandonnés en chemin, des arcs botchés... Et surtout, ce qui m'a le plus enragé (oui oui, enragé!), c'est que le fameux footage capté en super 8 par hasard par les kids... ben il ne sert absolument à rien dans le film! Come on! C'est le titre du film en plus! Dommage. Ça aurait pu être parfait. Par contre, le cast est magistral. Le personnage du petit gros réalisateur qui joue au boss est malade. C'est quand même à voir. Surtout pour les gens qui sont nés dans les années 80 et qui trippaient cinéma.
HORRIBLE BOSSES:
La prémisse était très drôle. En tant que fan de It's always sunny in Philadelphia, j'aime Charlie Day. En tant que fan d'Arrested Development, j'aime Jason Bateman. En tant que fan de 30 Rock et regardeux occasionnel de SNL, j'ai quand même eu de la misère à replacer Jason Sudeikis. Et son personnage m'a énervé. Le meilleur exemple est de comparer à The Hangover. Dans Hangover, les personnages sont clairs. On sait que l'idiot de service, c'est Zach Galifniaikianlinafikilanisakainaikiiaskllisikanmsilaknisikanilankiliaknikaliaknis. Tandis qu'ici, les writers ne sont pas conséquents. Des fois c'est Charlie, des fois c'est Sudeikis. C'est quand même pas mal comme film, mais ça aurait vraiment pu être mieux. En fait, les boss sont plus drôles que les protagonistes. Kevin Spacey a l'air d'avoir du fun sans bon sens et Colin Farrell aussi. Jennifer Aniston, on s'en fout. Comment ça qu'elle fait encore des films, elle?
HARRY POTTER:
Que dire? C'est Harry Potter. C'est gros. C'est bien fait. C'est impressionnant. Et c'est moins bon que le livre.
STARBUCK:
J'ai trouvé ça cute, ça! Une belle idée et un beau film. La fin est botchée, c'est la seule chose qui m'a vraiment dérangé. Ça pis voir Patrick Huard en chest. On est plus en 98, hein? Il a profité de son succès le gros tas. À moins que ce ne soit pour le rôle?
LE SENS DE L'HUMOUR:
J'aimerais parler tout d'abord du poster de ce film. Quel beau poster. Belles couleurs, bon concept, cheveux qui (semi) défient la loi de la gravité. Tout est là. Si vous n'avez pas vu ce film, ce n'est sûrement pas à cause du poster. Le graphiste peut être fier de lui. Ce qui est le fun aussi avec ce poster, c'est qu'il est moderne. Il ne fait pas du tout poster cheap d'une production à petit budget de 1992. Et le pire du pire de tout le pire des pires, c'est que le poster est plus drôle que le film.
PROJECT NIM:
Documentaire sur la vie de Nim, un singe qui a été élevé comme et par des humains dans les années 70. Je ne suis pas un super activiste des droits des animaux, mais celui-là m'a touché. Le projet Nim était vraiment une expérience de cave. Le pauvre singe a été envoyé dans une famille de hippies sans aucune supervision, sans recommandation, sans personne qui suivait le projet. Le scientifique passait faire son tour une fois de temps en temps, that's it. Et les hippies ne faisaient rien de plus avec le singe qu'avec leurs propres enfants, justifiant cette attitude dans le docu par la phrase "It was the seventies". Évidemment, le singe a fini par avoir des carences et a été bardassé de centre en centre avant de mourir prématurément dans un enclos fermé d'une ferme pour les animaux sauvages abandonnés. C'est assez choquant de regarder ça. En même temps, je me demande si c'est pire de faire ça à un seul singe, ou de tester un million de médicaments sur eux. Parce que c'est ça que la science fait, mais quelle autre option on a? Bref, beaucoup de questions, pas de réponses. À voir.
CAPTAIN AMERICA:
C'est assez difficile de faire un film dont le protagoniste s'appelle Captain America, est habillé aux couleurs du drapeau des USA et se bat avec un bouclier étoilé sans tomber dans le fromage. Étonnement, ce film y parvient quand même. Red Skull est bien rendu et Stanley Tucci vole le show. Perso, je n'ai pas de problème avec la mini-version de Steve Rogers avant qu'il ne devienne Captain America. Par contre, ce qui ne marche pas, c'est le niveau de stress. On ne sent jamais le danger dans ce film, on n'a jamais peur, rien. Pour faire une bonne histoire, il faut que ton personnage soit dans la marde. Captain America ne l'est jamais. Mais c'est sûr, il est Captain America! Ah, et j'ai trouvé que la fin n'avait pas vraiment de sens, mais je sais que c'est parce que je n'ai pas vu Thor. Les Avengers risquent d'être meilleurs. Espérons, en tout cas!
COWBOYS AND ALIENS:
Ça, j'avais hâte. Un preview écoeurant, un western, des extra-terrestres et Harrison Ford qui porte un chapeau. D'habitude, ces quatre items donnent quelque chose de bien à l'écran. Erreur. En fait, c'est plate, mais l'aspect western du film de Favreau est très réussi. C'est tout ce qui touche les aliens qui accroche. Ils auraient dû s'en tenir aux cowboys et aux indiens. Et au chapeau d'Harrisson Ford.
RISE OF THE PLANET OF THE APES:
Tout d'abord, quel titre de marde. Je comprends qu'ils voulaient inclure le "Planet of the apes" dans le titre, mais quand même... Me semble que "Rise of the apes" sonne 100 fois mieux. Les critiques de ce film sont dithyrambiques, et avec raison. C'est vraiment excellent. L'original a quand même une place spéciale dans mon coeur de cinéphile et celui-ci lui rend hommage de bien des façons, tout en plaçant l'histoire pour que tout concorde (les astronautes d'Icarus disparus, nice!). Je ne pensais jamais entendre Draco Malefoy prononcer le désormais mythique "Get your stinking paws off me, you damn dirty ape". Il ne le rend pas bien par contre, mais qui le pourrait, comparé à Charlton Heston? Tout a été dit sur la perfo d'Andy Serkis en Caesar. Rien n'a été dit sur la perfo de James Franco, qui semble briller dans des petits films et être nul à chier dans les blockbusters. Et la fille de Slumdog Millionnaire est vraiment le personnage le plus inutile de toute l'histoire du cinéma. Littéralement, si on enlève son personnage de l'histoire, il n'y a absolument rien qui change. Le film demeure identique. La fin est très cool, avec le début du virus. J'ai hâte de voir la suite, qui va sûrement s'appeler Revenge of the rise of the planet of the apes, et la conclusion sera épique: Revenge of the rise of the revenge of the planet of the ape's revenge 2. Bref, bien content de voir que la franchise s'est remise du fiasco de Tim Burton.
30 MINUTES OR LESS:
Un autre preview très efficace. Pourtant, les critiques étaient mauvaises. J'y suis allé pareil. C'est drôle en masse. Probablement le film qui m'a fait le plus rire cet été. C'est pas parfait, mais comme film cave, c'est pas mal mieux que Pineapple Express, par exemple. Aziz Ansari, mieux connu sous le nom du "gars qui joue dans Parks and Recreation", a vraiment des bonnes lignes. Eisenberg dit au début du film qu'il ne va jamais sur Facebook, nice clin d'oeil! J'ai juste trouvé que le côté "buddy" entre les deux protagonistes ne levait pas vraiment, il n'y avait pas une super chimie. Sans compter deux choix douteux de réalisation. Mais outre ces détails, je me suis bien marré, et c'est le but recherché. D'ailleurs, je regarde les posters des films de cet été, et en rétrospective, j'y décèle une tendance très simiesque.
Avec le recul, je m'aperçois que la cuvée 2011 de cinéma n'a pas été très bonne. Beaucoup de pas pire, mais pas beaucoup de wow. Ça devrait être mieux l'année prochaine avec le prochain Batman.
BRIDESMAIDS:
J'en ai déjà parlé un peu ici, alors je ne me répéterai pas. Je peux juste ajouter que Maya Rudolph est étrangement repoussante dans ce film. Pas qu'elle soit belle d'habitude, mais là, on a comme mal aux yeux et au nez un peu en la regardant. Et la grosse est déjà overrated.
HANGOVER 2:
Le seul film de cet été que j'avais déjà vu avant qu'il sorte. Je l'avais vu en 2009. Il y a quand même des méchantes bonnes jokes et on est contents de retrouver les gars du premier film, mais c'est le même scénario dans un autre endroit. D'ailleurs, ça a l'air que pour le troisième film, les gars vont se réveiller sur la planète Mars. Là, on parle d'une brosse qui a vraiment mal viré. Et pourquoi quand je tape Hangover dans IMDB, ça écrit Very bad trip? Mention spéciale à une des photos du générique de la fin. Quand on parle d'humour qui va loin côté provocation, c'est un parfait exemple.
TREE OF LIFE:
Enfin, un nouveau Malick! Avec toute l'anticipation que j'avais envers ce film, une seule question se pose après son visionnement: est-ce que je fais partie des pseudos-intellos qui font semblant d'avoir aimé ce film en y voyant un sens et une structure narrative hors de l'ordinaire, ou est-ce que je suis honnête et je dis que c'était de la câlisse de marde? Je suis honnête. Et Malick veut en faire une version de 5 heures en DVD? Kill me. À moins que dans la version de 5 heures, on y apprend que ce sont les dinosaures qui ont tué le kid de Brad Pitt. Et que les dinosaures se retrouvent aussi sur la plage à la fin avec Sean Penn. Tiens, ma version fait déjà plus de sens que celle de Malik.
X-MEN FIRST CLASS:
Je suis un grand fan des X Men. Un très bel univers avec un propos. Quiconque a aimé la première saison de Heroes devrait se familiariser avec cette oeuvre. Si c'était pas du génie de Chris Nolan, les X Men formeraient mes films de superhéros préférés. Le deuxième de Singer est hallucinant. Pourtant, je n'avais pas d'attente envers celui-ci. Les previews étaient poches. J'y suis allé sans trop d'excitation, et j'en suis ressorti avec un large sourire. Très bon. Un beau caméo de Hugh Jackman. Un bon méchant en Kevin Bacon, qui a une des morts les plus trippantes que j'ai vues depuis un bout au cinéma. Petit bémol, je trouve que la fin se wrappe très vite. Magneto et Charles sont supposés être amis pendant très longtemps, et non pas pendant 40 minutes. Mais pour le reste, rien à redire.
BEGINNERS:
Juste pour dire que je ne vais pas juste voir des blockbusters hollywoodiens. Une petite histoire de rien, mais très bien jouée. Un gars dans la trentaine perd sa mère et son père de 75 ans fait son coming out. C'est vraiment cute comme film. Mais il faut pas se leurrer, si ce n'était de Mélanie Laurent, je ne serais pas allé le voir. C'est quand même un film triste aussi, je suis sorti de là en pleurant parce que ce film m'a fait réaliser que je ne sortais pas avec Mélanie Laurent et que je ne coucherai probablement jamais avec elle. Tragédie.
SUPER 8:
Un hommage à Spielberg par JJ Abrams. Wow. Un mélange de Stand by me, des Goonies et de E.T. J'avais des attentes gargantuesques. La première heure m'a jeté sur le cul. Je me disais "Wow. Film parfait. Perfection. SVP, ne me déçois pas...". Et la suite m'a déçu. Il y a des incohérences dans le scénario, des personnages abandonnés en chemin, des arcs botchés... Et surtout, ce qui m'a le plus enragé (oui oui, enragé!), c'est que le fameux footage capté en super 8 par hasard par les kids... ben il ne sert absolument à rien dans le film! Come on! C'est le titre du film en plus! Dommage. Ça aurait pu être parfait. Par contre, le cast est magistral. Le personnage du petit gros réalisateur qui joue au boss est malade. C'est quand même à voir. Surtout pour les gens qui sont nés dans les années 80 et qui trippaient cinéma.
HORRIBLE BOSSES:
La prémisse était très drôle. En tant que fan de It's always sunny in Philadelphia, j'aime Charlie Day. En tant que fan d'Arrested Development, j'aime Jason Bateman. En tant que fan de 30 Rock et regardeux occasionnel de SNL, j'ai quand même eu de la misère à replacer Jason Sudeikis. Et son personnage m'a énervé. Le meilleur exemple est de comparer à The Hangover. Dans Hangover, les personnages sont clairs. On sait que l'idiot de service, c'est Zach Galifniaikianlinafikilanisakainaikiiaskllisikanmsilaknisikanilankiliaknikaliaknis. Tandis qu'ici, les writers ne sont pas conséquents. Des fois c'est Charlie, des fois c'est Sudeikis. C'est quand même pas mal comme film, mais ça aurait vraiment pu être mieux. En fait, les boss sont plus drôles que les protagonistes. Kevin Spacey a l'air d'avoir du fun sans bon sens et Colin Farrell aussi. Jennifer Aniston, on s'en fout. Comment ça qu'elle fait encore des films, elle?
HARRY POTTER:
Que dire? C'est Harry Potter. C'est gros. C'est bien fait. C'est impressionnant. Et c'est moins bon que le livre.
STARBUCK:
J'ai trouvé ça cute, ça! Une belle idée et un beau film. La fin est botchée, c'est la seule chose qui m'a vraiment dérangé. Ça pis voir Patrick Huard en chest. On est plus en 98, hein? Il a profité de son succès le gros tas. À moins que ce ne soit pour le rôle?
LE SENS DE L'HUMOUR:
J'aimerais parler tout d'abord du poster de ce film. Quel beau poster. Belles couleurs, bon concept, cheveux qui (semi) défient la loi de la gravité. Tout est là. Si vous n'avez pas vu ce film, ce n'est sûrement pas à cause du poster. Le graphiste peut être fier de lui. Ce qui est le fun aussi avec ce poster, c'est qu'il est moderne. Il ne fait pas du tout poster cheap d'une production à petit budget de 1992. Et le pire du pire de tout le pire des pires, c'est que le poster est plus drôle que le film.
PROJECT NIM:
Documentaire sur la vie de Nim, un singe qui a été élevé comme et par des humains dans les années 70. Je ne suis pas un super activiste des droits des animaux, mais celui-là m'a touché. Le projet Nim était vraiment une expérience de cave. Le pauvre singe a été envoyé dans une famille de hippies sans aucune supervision, sans recommandation, sans personne qui suivait le projet. Le scientifique passait faire son tour une fois de temps en temps, that's it. Et les hippies ne faisaient rien de plus avec le singe qu'avec leurs propres enfants, justifiant cette attitude dans le docu par la phrase "It was the seventies". Évidemment, le singe a fini par avoir des carences et a été bardassé de centre en centre avant de mourir prématurément dans un enclos fermé d'une ferme pour les animaux sauvages abandonnés. C'est assez choquant de regarder ça. En même temps, je me demande si c'est pire de faire ça à un seul singe, ou de tester un million de médicaments sur eux. Parce que c'est ça que la science fait, mais quelle autre option on a? Bref, beaucoup de questions, pas de réponses. À voir.
CAPTAIN AMERICA:
C'est assez difficile de faire un film dont le protagoniste s'appelle Captain America, est habillé aux couleurs du drapeau des USA et se bat avec un bouclier étoilé sans tomber dans le fromage. Étonnement, ce film y parvient quand même. Red Skull est bien rendu et Stanley Tucci vole le show. Perso, je n'ai pas de problème avec la mini-version de Steve Rogers avant qu'il ne devienne Captain America. Par contre, ce qui ne marche pas, c'est le niveau de stress. On ne sent jamais le danger dans ce film, on n'a jamais peur, rien. Pour faire une bonne histoire, il faut que ton personnage soit dans la marde. Captain America ne l'est jamais. Mais c'est sûr, il est Captain America! Ah, et j'ai trouvé que la fin n'avait pas vraiment de sens, mais je sais que c'est parce que je n'ai pas vu Thor. Les Avengers risquent d'être meilleurs. Espérons, en tout cas!
COWBOYS AND ALIENS:
Ça, j'avais hâte. Un preview écoeurant, un western, des extra-terrestres et Harrison Ford qui porte un chapeau. D'habitude, ces quatre items donnent quelque chose de bien à l'écran. Erreur. En fait, c'est plate, mais l'aspect western du film de Favreau est très réussi. C'est tout ce qui touche les aliens qui accroche. Ils auraient dû s'en tenir aux cowboys et aux indiens. Et au chapeau d'Harrisson Ford.
RISE OF THE PLANET OF THE APES:
Tout d'abord, quel titre de marde. Je comprends qu'ils voulaient inclure le "Planet of the apes" dans le titre, mais quand même... Me semble que "Rise of the apes" sonne 100 fois mieux. Les critiques de ce film sont dithyrambiques, et avec raison. C'est vraiment excellent. L'original a quand même une place spéciale dans mon coeur de cinéphile et celui-ci lui rend hommage de bien des façons, tout en plaçant l'histoire pour que tout concorde (les astronautes d'Icarus disparus, nice!). Je ne pensais jamais entendre Draco Malefoy prononcer le désormais mythique "Get your stinking paws off me, you damn dirty ape". Il ne le rend pas bien par contre, mais qui le pourrait, comparé à Charlton Heston? Tout a été dit sur la perfo d'Andy Serkis en Caesar. Rien n'a été dit sur la perfo de James Franco, qui semble briller dans des petits films et être nul à chier dans les blockbusters. Et la fille de Slumdog Millionnaire est vraiment le personnage le plus inutile de toute l'histoire du cinéma. Littéralement, si on enlève son personnage de l'histoire, il n'y a absolument rien qui change. Le film demeure identique. La fin est très cool, avec le début du virus. J'ai hâte de voir la suite, qui va sûrement s'appeler Revenge of the rise of the planet of the apes, et la conclusion sera épique: Revenge of the rise of the revenge of the planet of the ape's revenge 2. Bref, bien content de voir que la franchise s'est remise du fiasco de Tim Burton.
30 MINUTES OR LESS:
Un autre preview très efficace. Pourtant, les critiques étaient mauvaises. J'y suis allé pareil. C'est drôle en masse. Probablement le film qui m'a fait le plus rire cet été. C'est pas parfait, mais comme film cave, c'est pas mal mieux que Pineapple Express, par exemple. Aziz Ansari, mieux connu sous le nom du "gars qui joue dans Parks and Recreation", a vraiment des bonnes lignes. Eisenberg dit au début du film qu'il ne va jamais sur Facebook, nice clin d'oeil! J'ai juste trouvé que le côté "buddy" entre les deux protagonistes ne levait pas vraiment, il n'y avait pas une super chimie. Sans compter deux choix douteux de réalisation. Mais outre ces détails, je me suis bien marré, et c'est le but recherché. D'ailleurs, je regarde les posters des films de cet été, et en rétrospective, j'y décèle une tendance très simiesque.
Avec le recul, je m'aperçois que la cuvée 2011 de cinéma n'a pas été très bonne. Beaucoup de pas pire, mais pas beaucoup de wow. Ça devrait être mieux l'année prochaine avec le prochain Batman.
lundi 22 août 2011
Les jovialistes sont pas supposés se remettre du cancer?
... parce que parti comme c'est là, les événements ne me donnent pas trop envie d'abandonner mon pessimisme habituel, pessimisme qui soi-disant donne le cancer selon certains.
J'ai été surpris d'apprendre le décès de Jack Layton ce matin. Parce que c'est vraiment arrivé vite. Lors de sa dernière apparition publique, que j'avais écouté live à la job avec un collègue, Jack avait l'air d'avoir déjà un pied dans la tombe. Ledit collègue et moi, on s'était regardés quand Jack avait affirmé aux caméras qu'il reviendrait pour le début de la session parlementaire. On n'avait rien dit. Parce qu'on n'avait rien besoin de dire.
N'empêche, je n'aurais jamais cru que son état se détériorerait aussi vite. Aujourd'hui, nous sommes en deuil d'un rare politicien inspirant. Bon, il faut avouer que Jack a eu "le bonheur" de mourir sans toucher au pouvoir. Il sera donc élevé au rang de saint, puisqu'il n'a pu être corrompu. Comme Bouchard quand il a perdu sa jambe. Sauf que Bouchard n'est pas mort, et il est revenu s'associer avec les industries qui exploitent les gaz de schiste, ce qui a fait disons pâlir son étoile. Alors que Layton restera un pur. Mais quand même, depuis les tactiques de peur employées par nos voisins du Sud avec George W. lors des élections, tactiques depuis copiées par ce cher Harper, Jack et son positivisme faisaient pas mal plus de bien qu'Uniprix.
Je me rappelle des dernières élections. Alors que les pubs télés des conserves ne faisaient que rabaisser les libéraux (dont celle hilarante qui déclarait avec une voix d'outre-tombe que le méchant Ignatieff voulait imposer une nouvelle taxe sur les IPod! Quelle horreur!), celles des Oranges décrivaient ce qu'eux feraient avec le pouvoir. On a tendance à l'oublier, mais le but premier d'une élection, c'est ça.
Ça m'a donc fait quelque chose d'apprendre son décès. Mais j'ai été carrément touché quand j'ai su qu'à l'agonie, Jack avait pris le temps d'écrire une dernière lettres à ses électeurs, à son parti, aux Québécois et aux Canadiens. Voilà qui contribuera certainement à le faire entrer dans la légende. Moi, s'il ne me restait que quelques jours à vivre, je me foutrais bien des citoyens de ce grand pays et je profiterais des derniers instants avec mes proches, des putes et beaucoup de morphine. Mais moi, je ne suis pas inspirant. Jack aura été fidèle à lui-même jusqu'à la fin. Quand même ironique de savoir que depuis des années, on se plaint de la politique canadienne, comme quoi nous n'avons pas de personnes inspirantes comme Obama ici. Peut-être en avions-nous un, mais que nous nous en sommmes rendus compte trop tard. Peut-être que nous nous en sommes rendus compte quand tout ce qui restait à faire avec Jack Layton, c'était de le pleurer et de lui rendre hommage. Peut-être que Jack Layton va aller rejoindre les clichés de la race humaine, ceux affirmant qu'on apprécie pleinement quelque chose une fois qu'on l'a perdu.
On entend souvent les gens se plaindre de souffrir de cynisme face à nos institutions. J'ai moi-même sorti cet argument ce matin au crétin de policier qui m'a donné une contravention pour avoir roulé en vélo sur le trottoir au lieu de frôler la mort dans les rues d'heure de pointe remplies de conducteurs imbéciles. L'affaire, c'est que le cynisme, c'est très bien, mais à un moment donné, ça devient non-constructif. Je dis souvent que j'attends le messie pour l'indépendance du Québec, messie qui visiblement n'est pas pressé de se montrer. Peut-être qu'au lieu d'attendre le messie parfait, je devrais regarder un peu ce qui est disponible et faire un effort.
Je ne pense pas que Jack Layton était parfait, même si j'ai voté pour lui aux trois dernières élections fédérales. Je pense que les réactions des gens aujourd'hui sont très émotives, incluant la mienne. Mais il inspirait tout de même plus confiance que Harper, Martin, Chrétien et tous les autres charognards qui ont occupé le poste d'honorable en chef. C'est de plus en plus difficile à croire, mais certaines personnes s'en vont en politique pour réellement changer le monde, et en faire un meilleur endroit. Maintenant, c'est à nous d'identifier ces trop rares politiciens. Si possible, avant qu'ils ne décèdent.
Et à tous ceux qui disent que ce sont les meilleurs qui partent en premier, je trouve quand même ça logique. Le cancer n'est pas plus fou que nous autres, lui non plus il ne veut rien savoir d'Harper.
J'ai été surpris d'apprendre le décès de Jack Layton ce matin. Parce que c'est vraiment arrivé vite. Lors de sa dernière apparition publique, que j'avais écouté live à la job avec un collègue, Jack avait l'air d'avoir déjà un pied dans la tombe. Ledit collègue et moi, on s'était regardés quand Jack avait affirmé aux caméras qu'il reviendrait pour le début de la session parlementaire. On n'avait rien dit. Parce qu'on n'avait rien besoin de dire.
N'empêche, je n'aurais jamais cru que son état se détériorerait aussi vite. Aujourd'hui, nous sommes en deuil d'un rare politicien inspirant. Bon, il faut avouer que Jack a eu "le bonheur" de mourir sans toucher au pouvoir. Il sera donc élevé au rang de saint, puisqu'il n'a pu être corrompu. Comme Bouchard quand il a perdu sa jambe. Sauf que Bouchard n'est pas mort, et il est revenu s'associer avec les industries qui exploitent les gaz de schiste, ce qui a fait disons pâlir son étoile. Alors que Layton restera un pur. Mais quand même, depuis les tactiques de peur employées par nos voisins du Sud avec George W. lors des élections, tactiques depuis copiées par ce cher Harper, Jack et son positivisme faisaient pas mal plus de bien qu'Uniprix.
Je me rappelle des dernières élections. Alors que les pubs télés des conserves ne faisaient que rabaisser les libéraux (dont celle hilarante qui déclarait avec une voix d'outre-tombe que le méchant Ignatieff voulait imposer une nouvelle taxe sur les IPod! Quelle horreur!), celles des Oranges décrivaient ce qu'eux feraient avec le pouvoir. On a tendance à l'oublier, mais le but premier d'une élection, c'est ça.
Ça m'a donc fait quelque chose d'apprendre son décès. Mais j'ai été carrément touché quand j'ai su qu'à l'agonie, Jack avait pris le temps d'écrire une dernière lettres à ses électeurs, à son parti, aux Québécois et aux Canadiens. Voilà qui contribuera certainement à le faire entrer dans la légende. Moi, s'il ne me restait que quelques jours à vivre, je me foutrais bien des citoyens de ce grand pays et je profiterais des derniers instants avec mes proches, des putes et beaucoup de morphine. Mais moi, je ne suis pas inspirant. Jack aura été fidèle à lui-même jusqu'à la fin. Quand même ironique de savoir que depuis des années, on se plaint de la politique canadienne, comme quoi nous n'avons pas de personnes inspirantes comme Obama ici. Peut-être en avions-nous un, mais que nous nous en sommmes rendus compte trop tard. Peut-être que nous nous en sommes rendus compte quand tout ce qui restait à faire avec Jack Layton, c'était de le pleurer et de lui rendre hommage. Peut-être que Jack Layton va aller rejoindre les clichés de la race humaine, ceux affirmant qu'on apprécie pleinement quelque chose une fois qu'on l'a perdu.
On entend souvent les gens se plaindre de souffrir de cynisme face à nos institutions. J'ai moi-même sorti cet argument ce matin au crétin de policier qui m'a donné une contravention pour avoir roulé en vélo sur le trottoir au lieu de frôler la mort dans les rues d'heure de pointe remplies de conducteurs imbéciles. L'affaire, c'est que le cynisme, c'est très bien, mais à un moment donné, ça devient non-constructif. Je dis souvent que j'attends le messie pour l'indépendance du Québec, messie qui visiblement n'est pas pressé de se montrer. Peut-être qu'au lieu d'attendre le messie parfait, je devrais regarder un peu ce qui est disponible et faire un effort.
Je ne pense pas que Jack Layton était parfait, même si j'ai voté pour lui aux trois dernières élections fédérales. Je pense que les réactions des gens aujourd'hui sont très émotives, incluant la mienne. Mais il inspirait tout de même plus confiance que Harper, Martin, Chrétien et tous les autres charognards qui ont occupé le poste d'honorable en chef. C'est de plus en plus difficile à croire, mais certaines personnes s'en vont en politique pour réellement changer le monde, et en faire un meilleur endroit. Maintenant, c'est à nous d'identifier ces trop rares politiciens. Si possible, avant qu'ils ne décèdent.
Et à tous ceux qui disent que ce sont les meilleurs qui partent en premier, je trouve quand même ça logique. Le cancer n'est pas plus fou que nous autres, lui non plus il ne veut rien savoir d'Harper.
samedi 20 août 2011
R.I.P. Tabary...
Sad. Jean Tabary n'est plus. Voilà qui m'affecte pas mal plus que la mort de Gil Courtemanche. Jean Tabary, c'est le co-créateur (avec Goscinny) du grand vizir Iznogoud. Un de mes personnages de BD préféré. Enfin, une histoire où le principal protagoniste est un méchant! Tintin et Astérix, je n'ai rien contre, mais un manipulateur, menteur et chien sale comme Iznogoud, c'est dans mes cordes côté anti-héros. Tabary a également créé la série sous-estimée Totoche et son succulent spin-off mettant en vedette Corinne et Jeannot.
C'était bien, mais jamais autant que le grand vizir.
Quand j'étais jeune, je lisais les Iznogoud en rafale, alors que pas grand-monde ne connaissait ça. Si bien que lorsque les dessins animés du grand vizir sont arrivés sur nos écrans le samedi matin, je savais déjà comment chaque aventure se terminait et je m'amusais à casser les punches pour mes amis, qui ne comprenaient pas comment je faisais pour toujours deviner par quel renversement Iznogoud raterait-il encore son coup.
J'ai lu énormément de bandes dessinées quand j'étais petit, et aujourd'hui je me dis que si j'avais lu des trucs éducatifs et des encyclopédies à la place, je serais la personne la plus cultivée du monde. Au lieu de ça, je suis la personne qui peut gâcher la fin des aventures du grand vizir en dessins animés pour ceux qui n'ont pas lu les livres. Close enough.
Je vieillis. Mes héros meurent. Heureusement, Iznogoud, lui, vivra toujours.
Merci pour l'oeuvre, monsieur Tabary!
C'était bien, mais jamais autant que le grand vizir.
Quand j'étais jeune, je lisais les Iznogoud en rafale, alors que pas grand-monde ne connaissait ça. Si bien que lorsque les dessins animés du grand vizir sont arrivés sur nos écrans le samedi matin, je savais déjà comment chaque aventure se terminait et je m'amusais à casser les punches pour mes amis, qui ne comprenaient pas comment je faisais pour toujours deviner par quel renversement Iznogoud raterait-il encore son coup.
J'ai lu énormément de bandes dessinées quand j'étais petit, et aujourd'hui je me dis que si j'avais lu des trucs éducatifs et des encyclopédies à la place, je serais la personne la plus cultivée du monde. Au lieu de ça, je suis la personne qui peut gâcher la fin des aventures du grand vizir en dessins animés pour ceux qui n'ont pas lu les livres. Close enough.
Je vieillis. Mes héros meurent. Heureusement, Iznogoud, lui, vivra toujours.
Merci pour l'oeuvre, monsieur Tabary!
mercredi 17 août 2011
Arrested Development: The movie!
How cool is that? Bizarrement, je replace tous les personnages de la série dans cette image, sauf la fille à l'extrême droite, à côté de Franklin.
Arrested Development, une des meilleures séries de tous les temps, est dans les limbes depuis des années, avec des rumeurs de films qui refont surface à tous les six mois, soit lors de la promo de chaque film médiocre dans lequel joue Jason Bateman. Malgré tout, les nombreux fans de la série, dont je fais partie, gardent espoir.
Selon Screenrant, le tournage du film débuterait en 2012, et l'histoire serait la suivante: "Ron Howard is making a movie about the Bluths using an A-List cast. But Dr. Tobias plays himself because nobody wants to play him in the movie. The Bluths decide to make their own movie in contention with Ron Howard’s."
Ça vaut ce que ça vaut, mais j'aime l'idée.
Et là, je suis solidement dans la marde parce que je dois terminer mon post avec une réplique classique d'Arrested Development. Mais il y en a tellement que je ne sais pas laquelle choisir.
I've made a huge mistake.
Arrested Development, une des meilleures séries de tous les temps, est dans les limbes depuis des années, avec des rumeurs de films qui refont surface à tous les six mois, soit lors de la promo de chaque film médiocre dans lequel joue Jason Bateman. Malgré tout, les nombreux fans de la série, dont je fais partie, gardent espoir.
Selon Screenrant, le tournage du film débuterait en 2012, et l'histoire serait la suivante: "Ron Howard is making a movie about the Bluths using an A-List cast. But Dr. Tobias plays himself because nobody wants to play him in the movie. The Bluths decide to make their own movie in contention with Ron Howard’s."
Ça vaut ce que ça vaut, mais j'aime l'idée.
Et là, je suis solidement dans la marde parce que je dois terminer mon post avec une réplique classique d'Arrested Development. Mais il y en a tellement que je ne sais pas laquelle choisir.
I've made a huge mistake.
jeudi 11 août 2011
L'inutilité a un nom: Richard Therrien.
Cibole.
Je le sais que j'en fais ma tête de turc, mais c'est pas de ma faute, le gars n'arrête pas de se ridiculiser et de me donner des arguments pour continuer de l'haïr. Richard Therrien, l'homme dont il n'existe que deux photos sur tout le web.
Il vient de revenir de vacances, et il poste cette perle. Extrait:
La séquence m’a échappé durant mes vacances: Évelyne Audet et Gildor Roy sont pris d’un fou rire au cours d’une chronique d’articles de camping, à L’extra.
C’était le 29 juillet dernier. Présentant un objet, Évelyne lance: «Si vous avez une graine dans les dents…», provoquant un fou rire général. Et Gildor d’ajouter: «Tu y as cassé le cap!»
Wow! Que de pertinence! On parle d'un blogue sur cyberpresse, ici. Une chance que le beau Richard nous a informé de cette nouvelle! Déjà, si en temps normal, il avait rapporté cette non-nouvelle, je l'aurais jugé avec dédain. Mais là, le fait qu'il mentionne que la séquence lui a échappé durant ses vacances, c'est la cerise. Normalement, si tu mentionnes que quelque chose t'a échappé dans tes vacances, c'est parce que c'est quelque chose de gros, d'important, un événement sur lequel tu dois revenir si tu veux bien exercer ta fonction. À moins que ta fonction soit d'exécuter une job de cabochon. Comme être chroniqueur télé, par exemple.
Même Hugo Dumas est plus pertinent que lui.
Je le sais que j'en fais ma tête de turc, mais c'est pas de ma faute, le gars n'arrête pas de se ridiculiser et de me donner des arguments pour continuer de l'haïr. Richard Therrien, l'homme dont il n'existe que deux photos sur tout le web.
Il vient de revenir de vacances, et il poste cette perle. Extrait:
La séquence m’a échappé durant mes vacances: Évelyne Audet et Gildor Roy sont pris d’un fou rire au cours d’une chronique d’articles de camping, à L’extra.
C’était le 29 juillet dernier. Présentant un objet, Évelyne lance: «Si vous avez une graine dans les dents…», provoquant un fou rire général. Et Gildor d’ajouter: «Tu y as cassé le cap!»
Wow! Que de pertinence! On parle d'un blogue sur cyberpresse, ici. Une chance que le beau Richard nous a informé de cette nouvelle! Déjà, si en temps normal, il avait rapporté cette non-nouvelle, je l'aurais jugé avec dédain. Mais là, le fait qu'il mentionne que la séquence lui a échappé durant ses vacances, c'est la cerise. Normalement, si tu mentionnes que quelque chose t'a échappé dans tes vacances, c'est parce que c'est quelque chose de gros, d'important, un événement sur lequel tu dois revenir si tu veux bien exercer ta fonction. À moins que ta fonction soit d'exécuter une job de cabochon. Comme être chroniqueur télé, par exemple.
Même Hugo Dumas est plus pertinent que lui.
dimanche 7 août 2011
Crise financière
Je vois partout des titres alarmants comme quoi l'économie des US of A s'en va chez le diable. Je me dis qu'il serait quand même bon que je me renseigne sur le sujet, vu que c'est important. Alors je fais quelques recherches et je tombe sur des articles disant des trucs comme ceci:
Les indices composés de S&P et TSX, comme le Dow Jones, ont encaissé de lourdes pertes jeudi.
Je comprends rien.
Les indices composés de S&P et TSX, comme le Dow Jones, ont encaissé de lourdes pertes jeudi.
Je comprends rien.
vendredi 5 août 2011
Réponse de ma soeur en christ!
La super croyante à la vie de chiotte m'a répondu.
Bonjour Mr Ben Cyr Vous êtes béni par le seigneur JÉSUS-CHRIST
Votre pensée vous a égarés très loin du seigneur jésus-christ.
Une fois convertis,mettez dix fois plus d'ardeur a le rechercher.
Car celui qui a fait venir sur vous ces calamités fera venir sur vous la joie éternelle,en assurant votre salut.
Près du seigneur Jésus-Christ est l'amour,la bonté et le rachat.
Que les paroles du seigneur JÉSUS-CHRIST soient toujours sur vos lèvres;méditez-les jour et nuit,veille à les accomplir en tout ce qu'elles contiennent;Alors,votre vie prendra sens et valeur.
Tressaillez-vous de joie,même s'il faut que vous soyez méfiant en vers moi.
La qualité de votre foi qui est bien plus précieuse que l'or,vous permettra d'obtenir votre salut qui est l'aboutissement de votre foi.
Le juste se réjouit de la force du seigneur JÉSUS-CHRIST.
Vous avez répondu a son désir frère René BOUTIN,pour ce qui est de l'amour fraternel,vous n'avez pas besoin que je vous en parle,car vous avez appris vous-même du seigneur JÉSUS-CHRIST à aider les malades et autres comme moi.Nous devons continuellement rendre grâce au seigneur JÉSUS-CHRIST frère René BOUTIN,car le seigneur JÉSUS-CHRIST vous a choisis dès le commencement,pour être sauvé par l'esprit qui sanctifie et par la foi en la vérité.
Votre sœur en christ Mlle Geneviève Élisa.
AMEN
Je dois avouer que je suis un peu déçu. Je m'attendais à mieux. Je trouve ça prétentieux de sa part de prétendre que ma pensée m'a égaré très loin du seigneur jésus-christ (pourquoi ce n'est plus en majuscules?). Je suis pas mal certain que si jésus-christ existait, il serait de mon avis et la trouverait conne aussi. Sinon, je sais pas trop c'est qui René BOUTIN, on dirait qu'elle a répondu à deux personnes en même temps, puisqu'elle nomme mon nom au début du courriel et fait le switch pour René Boutin ensuite.
Je lui répondrais ben, mais ça me tente pas. Qu'elle mange ma marde.
lundi 1 août 2011
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