vendredi 22 octobre 2010
This is so wrong...
Il n'existe pas assez de mots dans la langue française pour expliquer à quel point le film "L'appât" avec Guy A Lepage et Rachid Laval m'écoeure. À quel point ça me fait chier qu'un tel film existe. En fait, la seule chose positive de ce film, c'est que j'ai hâte en sale de lire la critique que Marc Cassivi va en faire.
Sérieusement? Un "cop buddy" movie? Encore? Deux policiers qui n'ont rien en commun et qui doivent faire la paire? Deux flics que tout oppose qui doivent unir leurs efforts? Deux enquêteurs aux univers complètement différents qui se retrouvent ensemble malgré eux? Écrivez ça comme vous voulez, ça reste la même maudite histoire. Avec des vedettes au lieu d'acteurs? Au coût de plus de 6 millions? Quelle bonne idée. Des fois, je perds espoir.
D'ailleurs, au début, quand ils ont dit que Guy A Lepage faisait un film, ils disaient que sa co-vedette serait un Français. Et là c'est rendu Rachid. Soit ils ont pas trouvé de français que les matantes connaissaient, soit ils se disent que vu que cet authentique produit de Laval est capable de pseudo-imiter un accent chinois en se mettant les sourcils en accent circonflexe, ça va faire la job pareil.
J'aime quand le cinéma québécois se porte bien. Pour cette bouse de luxe, je souhaite toutefois rien de moins qu'un flop monumental. Afin que la formule ne soit plus imitée.
Une image vaut 1000 mots, alors voici 2000 mots qui expriment mon dégoût.
J'ai hâte au 17 décembre pour enfin pouvoir pas aller voir ce film-là!
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1 commentaire:
Pour 3 films d'auteurs financés, on finance une marde avec des gros noms afin de renflouer les coffres.
Pas de scénarios, rien d'original, mal filmé, on beurre épais pour recevoir une bonne tartine bien grasse.
«Bon on vient de financer Denis Villeneuve et Louis Bélanger. Contactes Charles Binamé, Rémy Girard, Patrick Huard et Lucie Laurier. Faut faire un film style américain avec des policiers, des boules pis que tout le monde soit heureux à la fin. On leur donne ce qu'ils veulent !» - Téléfilm Canada.
Voir Guillaume Lemay-Thivierge se plaindre de la critique de son film de loup-garou et Anik Jean péter un plomb pour une critique sur un mauvais film ça m'irrite. Selon eux, leur marde, on devrait y goûter et pas chiâler, parce que c'est québécois. Mais, si c'était Roland Emmerich, Joel Schumacher ou Michael Bay qui aurait chié cette brique, il faudrait l'empâler sur la place publique.
Qui se rappelle de la sorie du film Les Dangeureux. Le producteur avait osé dire que c'était un Pulp Fiction québécois. What the fuck ! On essaie de nous prendre pour des caves. Le plus dangeureux avec sa nullité c'était de la regarder.
Oui au cinéma québécois de qualité.
Merci Ben de me permettre de me vider le coeur.
nabot
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