dimanche 26 juillet 2009
Would you rather...?
J'adore ce jeu. Pour ceux qui le connaissent pas, ça consiste à donner deux choix horribles à quelqu'un afin de le regarder déterminer quel est le moindre mal. C'est parfait pour un gars comme moi qui aime les histoires qui finissent mal, parce qu'à Would You Rather, tout le monde est tout le temps perdant. Il existe un jeu de cartes qu'on peut acheter, mais n'importe qui avec des amis qui se choquent pas facilement et quelques bières dans le corps est capable d'inventer des dilemmes déchirants.
J'ai passé la fin de semaine à travailler, mais mes soirées ont été consacrées à l'alcool et les chums de gars. Les vrais, solides, ceux pour qui je serai toujours là et qui le seront aussi pour moi. C'est rare du monde de même, alors il faut leur faire attention. Et il faut jouer à Would You Rather avec eux.
On a passé la fin de la soirée au Plan B, à se proposer des horreurs. Quelques exemples, en même temps ça va me permettre de vérifier s'il y a un système de censure sur mon blogue. Pour ceux qui se demandent de quoi ça jase des gars ensemble, ça tourne souvent autour de thèmes comme ceux qui suivent.
- Toujours puer de la yeule ou toujours puer du bat?
- Sortir avec la fille qui a le visage le plus horrible au monde mais un corps de rêve ou sortir avec la fille qui a le plus beau visage du monde et une shape épouvantable?
- Avoir un micro pénis de 2 cm de long ou avoir une tête de chat?
- Ne plus pouvoir toucher à une fille ou ne plus pouvoir te faire toucher par une fille?
- Battre jusqu'à la paraplégie une prof de maternelle devant ses élèves ou une médecin dans un hôpital?
- Sucer un chien ou sucer ton père?
- Sucer un chien ou te faire enculer par un chien?
- Violer une fille de 14 ans mais qui n'est plus vierge ou violer un gars de 20 ans vierge?
- Coucher avec un gars ou coucher avec une belle fille, mais qui est morte depuis deux heures et demi? (ce qui est intéressant avec celui-là, c'est que si la personne répond la belle fille morte, tu reposes la question en ajoutant du temps, pour voir combien de temps une fille doit être morte avant que l'autre ne la juge plus fourrable.)
- Te faire enculer par un noir avec un énorme pénis ou te faire chier dans la bouche?
- Manger une fille menstruée ou te faire sucer par une fille qui a tout le tour de la bouche couvert de bobos?
- Coucher avec une fille très laide ou avec la plus belle des transexuelles?
- Coucher avec un seul gars rapido presto, ou avoir un gang bang avec 20 grosses dégueulasses que tu dois faire jouir?
- Te faire chier dans un oeil ou te faire chier dans la bouche?
- Avaler de la marde ou mâcher de la marde?
Il y en avait une tonne d'autres, mais j'en oublie. On a même vu passer un gars dans la rue alors qu'on était en pleine discussion, et il était tellement habillé comme une graine qu'on l'a immédiatement classé dans les pires choix, et nous aurions tous préféré nous faire chier dans la bouche plutôt qu'être ce gars-là. Jusqu'à ce que Marc allume et dise: "Ouain, mais si moi j'étais ce gars-là, je pourrais quand même aller m'acheter d'autre linge pendant que vous vous faites tous chier dans la bouche."
La morale de ce jeu, c'est que très souvent, la plupart des gens sont plus gais qu'ils ne le laissent paraître, puisqu'on accepterait pas mal tous de faire les trucs les plus gais au monde avant d'accepter de se faire chier dans la bouche. L'autre morale de ce jeu, c'est que quand on y joue dans un bar, ça dérange considérablement les personnes qui sont assises autour de nous. Surtout si c'est un bar comme le Plan B.
vendredi 24 juillet 2009
Multimags
Quand j'étais étudiant, je travaillais dans un Multimags. Celui du village. Multifags, que je l'appelais. Maudit que c'était le fun comme jobine. Je lisais sur la job (théoriquement, j'avais pas le droit, mais je suis tellement wild...), je pouvais mettre la musique que je voulais, tant que c'était pas trop violent, et la clientèle était super sympathique. Et super gaie.
J'en reviens pas comme c'était cruising, cette place-là. C'est un putain de magasin de revues! Qui se cruise dans un magasin de revues? Les gais. Then again, les gais, ils se cruisent partout dans le village. Pendant Diverscité, il t'en avait des spécimens assez wild, encore plus que moi qui lit sur la job. Des gars en bedaine avec des culottes de cuir pas de fesse. Deux gars qui promenaient un mec en laisse qui avait l'air d'avoir 14 ans. Des tonnes de travellos, pis ça ça énerve parce qu'on sait jamais s'ils veulent se faire appeller Monsieur ou Madame.
En deux ans, j'ai amassé un tas d'anecdotes de gais plus savoureuses les unes que les autres. Je me suis fait offrir de l'argent par un prêtre qui voulait que je le regarde se crosser. Je me suis fait offrir un poste de danseur nu dans un bar gai à Washington (?!?) par le proprio qui faisait du tourisme sexuel à Montréal. Je me suis fait offrir un trip à trois par les deux lesbiennes les plus moches que la Terre ait porté (pis câline, ça m'a quand même tenté de dire oui un peu... Je le regrette, je pense. Mais maudit qu'elles étaient laides). Je me suis fait dire régulièrement par un vieux cochon qu'il allait me violer après mon shift (avec le sourire, mais quand même... si j'entrais chez Couche Tard et que je disais à la caissière que j'allais la violer, même avec le sourire, je crois pas que ça passerait). Bref, du gros fun sale. Sans compter ma gérante qui était complètement disjonctée, qui était amoureuse folle de moi et qui s'est ramassée à l'hôpital psychiatrique quand j'ai repoussé ses avances. Good times.
Si je dis tout ça, c'est parce que je suis passé devant aujourd'hui et mon Multifags n'existe plus. Il a été remplacé par une boutique de linge quelconque qui n'est pas encore ouverte. Dommage.
jeudi 23 juillet 2009
Tim Horton's
C'est de la marde.
J'aime les beignes. Surtout les trous de beigne. C'est la seule affaire que je mangerais non stop, en ce qui a trait aux desserts. Mais ceux du Dunkin Donuts sont vraiment meilleurs que ceux du Tim. Le problème, c'est qu'il y a presque plus de Dunkin au Québec. Ils ferment tous. Mais on manque pas de Tim par exemple. Y en a un à tous les 10 pouces. Et c'est pire dans le reste du Canada, c'est aux deux pouces.
En plus de faire des beignes moins bons, en plus de faire des sandwiches ordinaires, en plus d'avoir les pires pubs télé de tous les temps (ah ben oui ranch... Yé bon ranch...), le service est souvent mauvais. Normal, que vous me direz, à 6,00$ de l'heure, qui a envie de se forcer le cul pour donner un bon service? Bon point. N'empêche que j'ai le droit de chiâler pareil.
Ces temps-ci, je travaille de soir chez mon amoureux Marc, qui est un aussi gros fan de trous de beigne que moi. Alors vlà deux jours, on décide de se gâter pis d'aller chercher des trous de beigne. Comme Marc reste au Québec, il n'y a aucun Dunkin près de chez lui, mais il y a 8 Tim. Alors on va au plus proche et on passe la commande: Miel, miel à l'ancienne, fourré au citron. Simple et facile à comprendre. Le gros employé sous-éduqué me remplit ma boîte et me la donne. Je paye sans prendre la peine de vérifier s'il a fait sa job comme du monde, parce que franchement, qui vérifie ses trous de beigne avant de partir? C'est pas comme si c'était difficile de mettre les bonnes saveurs dans la boîte.
Ça a l'air que c'est difficile de mettre les bonnes saveurs dans la boîte, finalement. Quand on est arrivés chez Marc, on ouvre la boîte et il s'en prend un qu'il croit être au miel. Il est aux cerises. Tsé la couleur chimique rose pas naturelle, là... Eurk. Je fouille un peu pour trouver ceux au miel, et il y en a deux dans toute la boîte. Mais il y a tout plein de beigne saupoudrés blancs et fourrés à la cerise (et non au citron) et surtout, horreur suprême, on a une tonne de trous de beigne à la crème sure. Criffe que c'est pas mangeable ça. Je sais pas qui a eu l'idée de créer des trous de beigne à la crème sûre, mais il mériterait le pire supplice au monde: en manger. C'est tellement méchant, je suis même pas sûr que c'est considéré comme de la bouffe. Et en prime, on avait aussi une tonne de trous de beigne fourrés à rien. Juste saupoudrés de poudre blanche et de la pâte poche à l'intérieur. What the fuck? Des trous de beigne à rien?
On est pas retournés, parce que franchement, qui retourne une boîte de trous de beigne? Mais je me suis dit ce que je me dis à toutes les fois que je suis pogné pour aller dans un Tim Horton de marde: c'est la dernière fois.
vendredi 17 juillet 2009
Ma soeur
Elle, c'est ma grande soeur. Le numéro 44. Méchants mollets hein? C'est drôle parce que comme je me suis fait voler mon ordinateur récemment, je n'ai plus de photo d'elle. Mais j'ai trouvé celle-là sur le web. Ma soeur, il suffit de taper son nom si peu commun dans google pour voir apparaître une foule de sites de course à pied et de soccer. Ma soeur, c'est un tank, comme l'appelaient certains coachs de soccer. Jolie et sexy, mais forte et en forme comme personne. Je joue au soccer une fois par année dans un tournoi mixte avec elle, où elle botte le cul de tous les gars sur place. Une fois, je l'ai accompagnée pour un 10 km à Rosemère. J'ai été capable de la suivre pendant 5-6 km, après elle m'a distancé. Et c'est juste parce que je suis orgueilleux que j'ai terminé la course seulement une minute et demi derrière elle.
Ma soeur a jamais mal. Rocky, c'est un braillard à côté d'elle. Quand on était jeunes, on a fait un accident d'auto grave une fois. J'avais 9 ans, elle 11. Après l'impact, ma mère nous demandait si on était corrects. Moi, j'avais mal au ventre et au front parce que je m'étais cogné la face dans le livre de Boule et Bill que je lisais. Ma soeur a simplement dit "J'ai le bras cassé". Elle pleurait même pas. Je la croyais pas. Comment quelqu'un peut se casser le bras et ne pas pleurer, à 11 ans de surcroît?
Une autre fois, on était dans le salon en train de regarder en rafale des Ini Mini Magi Mo enregistrés pour la 32ième fois. Ma soeur était installée dieu sait comment dans la chaise berceuse, toute tordue avec les pattes en l'air, lorsque la berceuse s'est refermée (c'était une genre de berceuse pliante), envoyant mon aînée la face la première par terre, lui fendant la lèvre et fracassant le nez du même coup. Elle ne devait pas avoir plus de 10 ans. Au lieu de crier ou de brailler comme on l'aurait tous fait, elle a mis sa main sous son menton pour recueillir le sang, s'est dirigée vers la salle de bain et m'a crié: "mets ça sur pause".
Met ça sur pause. Une émission qu'on avait déjà regardé 31 fois. Mon meilleur ami qui était présent à l'époque et qui est aujourd'hui son chum m'en parle encore.
Aujourd'hui, ma grande soeur invincible a eu ses contractions et est rentrée à l'hôpital pour donner naissance à son premier enfant. J'avais un message de son chum bouleversé sur ma boîte vocale de la job, message que je n'ai pas pu prendre avant midi. J'ai pu me rendre à l'hôpital vers 17:30. Je déteste les hôpitaux. Et j'ai peur des accouchements, encore plus depuis les Invincibles. Une fois sur place, son chum m'a raconté. À quel point les contractions semblaient la faire souffrir. À quel point elle avait crié. À quel point, elle qui ne s'est jamais plaint de rien, elle s'est accrochée après lui sous l'effet de la douleur. Elle est même allée jusqu'à s'agripper à une machine distributrice de cochonneries dans l'hôpital lorsqu'une contraction l'a foudroyée alors qu'elle tentait simplement de regagner sa chambre. Ma grande soeur invincible a été contrainte de prendre l'épidurale.
Je suis entré dans sa chambre et elle n'avait toujours pas accouché. L'épidurale, ça ralentit tout. Je suis entré dans la chambre et j'ai eu le coeur serré. Ma soeur avait l'air d'avoir pris 10 ans. Elle était lucide et avait un bon moral, mais elle avait le visage plus tendu que je ne l'avais jamais vu. Elle m'a dit que toutes les mamans qu'elle connaît affirment qu'après avoir donné la vie, on oublie tout ce qui a été difficile avant. Et pourtant, elle a dit ne vraiment pas comprendre comment elle pourrait oublier une pareille douleur. Moi, en tout cas, je n'oublierai jamais le visage qu'elle avait aujourd'hui. Parce que ce visage, je ne l'avais jamais vu en 29 ans.
Je vais tellement, tellement capoter quand ma blonde va accoucher. God.
Il est maintenant 22:00. J'attends toujours qu'elle catapulte son premier enfant dans ce monde de fou dans lequel on vit. Quand le ti-cul va être plus vieux, je vais pouvoir lui dire qu'il en a fait baver un coup à mon aînée. Et qu'il a du même coup réussi à ébranler l'aura d'invincibilité qu'elle possédait dans le regard de son petit frère. Un aura qu'elle récupérera bien assez vite, en septembre prochain, lorsqu'elle bottera le cul de tout le monde lors de notre tournoi de soccer annuel, à peine 2 mois après son accouchement.
Here's to you, kid.
lundi 13 juillet 2009
R.I.P. Arturo Gatti
Câliboire! Qu'est-ce qui se passe, tout le monde meurt?
Thunder étranglé par sa femme. God. Un de mes boxeurs préférés à vie. Pas le meilleur, mais assurément le plus spectaculaire. Il cherchait toujours le knock out. Et souvent, il le trouvait. Ses combats avec Mickey Ward sont épiques. Ça m'a vraiment fait de quoi quand j'ai vu qu'il était mort. Quand j'ai lu le titre, j'espérais qu'il s'agissait d'un autre Arturo Gatti. Ouan...
J'espère au moins qu'il battait sa femme comme un malade, parce que sinon, c'est vraiment nul. L'ex à Hilton (la soeur de Gatti, de surcroît) a subi pas mal de trucs assez affreux, et elle a même pas tué son gros innocent d'ex mari. Alors pour que la femme à Gatti passe à l'acte, soit elle était drôlement à bout, soit elle était drôlement folle. Probablement un peu des deux, en fait. Ça doit être salement rock n roll, étrangler quelqu'un. Tu as en masse le temps de le voir se débattre, s'étouffer, de voir sa face virer mauve puis de voir tous ses muscles se relâcher. Faut avoir les nerfs solides, disons. Un gun m'apparaît plus simple. Mais moins propre.
Mon côté morbide peut pas s'empêcher de trouver ça un peu cool, se faire tuer par sa blonde / ex qui est jamais vraiment passée par-dessus la rupture. À la Kill Bill. Je trippe pas sur l'idée de me faire tuer, mais si j'avais à choisir qui devrait me faire la peau, j'opterais pour une ex timbrée et jalouse. Ou pour Brad Pitt. Comme ça, tout le monde se dirait: What the fuck, Brad Pitt a tué Ben? C'est quoi le rapport?
vendredi 10 juillet 2009
Casual Friday
Saku est bel et bien parti. Weird. Il a tellement représenté le club longtemps. Je croyais pas ça possible, mais je vais espérer que les Ducks gagnent la coupe l'an prochain (après les Habs, bien sûr). Bye Saku, mon man crush depuis 10 ans. Merci pour tout.
J'ai comme juste trop trop hâte de voir Brüno.
Faire Québec-Montréal en décapotable lors d'une des trois seules journées ensoleillée de cet été de merde, c'est très cool. Faudrait juste que je m'achète une calotte parce qu'aujourd'hui j'ai le cerveau et le front bouillis par le soleil. Maudit, m'acheter du linge encore...
J'ai lu une critique de De père en Flic je me souviens pus où qui disait que Louis José Houde était à des lieues de son personnage de scène. N'importe quoi.
Travailler les vendredis après-midi, c'est moche. Écrire un blogue aussi.
lundi 6 juillet 2009
Paintball!
Un ami m'a invité à jouer au paintball le weekend dernier. En fait, c'était pour la fête à ses deux gars, qui sont nés à quelques jours d'intervalle et qui m'aiment bien. Les kids m'aiment, en général. Alors ils ont invité tout plein de gens, moi inclus. Comme je les aime aussi, j'ai accepté. Mais avec quelques craintes.
J'avais jamais joué à ça, le paintball. En toute honnêteté, je trouvais que ça avait l'air un peu mongol. Je viens des régions profondes, et à mon école secondaire, il y en avait une couple de trippeux de paintball. Inutile de dire qu'il ne s'agissait pas des spécimens les plus éloquents de la race humaine. Disons que quand c'était le temps de faire un travail d'équipe, j'avais tendance à me tenir loin d'eux. Mais bon, bien des années plus tard, pourquoi pas essayer?
Une fois rendu sur place, mes préjugés me donnaient raison. L'endroit était peuplé de roux en camisole avec des pinchs et des culottes d'armée. Plusieurs se pavanaient fièrement avec leurs gros guns bien en évidence sur leurs épaules ornées de tatouages de barbelé autour du bicep. Je les regardais aller et je souriais de mépris. Parfois, quand on a des préjugés, c'est réconfortant de les voir se matérialiser. Comme ça, on peut se justifier et continuer d'entretenir nos préjugés. Ce que je fis. J'aime ça avoir des préjugés.
Parenthèse, mais roux ou pas, il y a pas grand chose qui justifie un gars qui porte une camisole selon moi. En fait, être Bruce Willis me semble la seule raison valable pour porter une camisole, mais aucun des gars à camisole que j'ai vus là-bas n'était Bruce Willis. Et quand t'as pas de shape, c'est pas parce que tu mets une camisole qu'une shape va t'apparaître comme par magie.
Une fois sur place, il a aussi fallu que je me conditionne au fait que j'allais passer la journée à tirer du gun sur des ti-culs de 10-11 ans. Un peu weird. Mais après explications des règlements par notre arbitre, on a eu ben du fun. C'est étonnament trippant, finalement, de tirer sur du monde. Je comprends un peu mieux Kimver Gill maintenant.
Nous, on avait seulement 50 balles par partie, alors fallait bien viser, et surtout, fallait pas tirer en cave partout à la moindre occasion, ce que certains kids avaient de la misère à comprendre. Il y avait des gens qui jouaient avec des mitraillettes qui tiraient des rafales de 40 balles par seconde. C'est quoi le but? Rendu là, même un aveugle est capable d'atteindre une cible.
J'ai quand même passer la journée à essayer de chasser la petite voix dans ma tête qui me demandait pourquoi diable est-ce que je n'avais pas jugé nécessaire d'apporter mon jack strap. Finalement, plusieurs balles dans le ventre, les flancs, sur les bras et sur le côté de la face plus tard, l'essentiel est demeuré intouché. Nice.
Voici une photo de nous dans le parking juste avant la partie. Je suis celui avec la barbe. On voit bien mes aptitudes de leader sur la photo.
Faut je m'achète du linge
Mon linge tombe en ruines. Et quand je dis mon linge, ça veut dire tout. Souliers, chandails, boxers, name it. J'haïs ça m'acheter du linge. J'haïs tout de ça: le prix, la perte de temps que ça occasionne, et surtout le fait que souvent, il faut essayer le linge, juste pour être sûr. Les cabines d'essayage, c'est de la marde. En plus faut tout le temps se regarder dans le miroir quand on essaie du linge. Ça a l'air con et prétentieux. Pis la vendeuse se sent toujours le besoin de te dire que ça te fait bien. Me semble, oui. Je devrais toujours juste acheter ce que la vendeuse dit trouver affreux sur moi.
Je dois m'acheter tout plein de linge pour la simple et bonne raison que j'en achète jamais, alors quand le temps commence à faire son oeuvre, toute ma garde-robe tombe en ruines en même temps. J'ai connu ma blonde il y a 8 ans et je porte encore du linge que j'avais à l'époque. Moi, je suis fier de ça, ça veut dire que je grossis pas. Ça veut aussi dire que j'évolue pas, côté mode, j'imagine.
Vlà 2-3 mois, je me suis acheté une ceinture parce que mon ancienne ne tenait plus qu'à un fil. Littéralement. Je me suis acheté aussi deux paires de shorts, parce que dans mon cas, des shorts, c'est un méchant bon investissement, j'ai ça sur le dos 8 mois par année. Normalement, j'aurais pensé que mon shopping serait réglé pour les 10prochaines années avec ça, mais non. Il faut désormais que je m'attaque à autre chose. Notamment les T shirts.
J'ai toujours les mêmes t-shirts sur le dos. Pis ça commence à énerver ma blonde, surtout qu'il y en a un que c'est écrit dumbfuck dessus, un autre que c'est écrit "I hate people" et un troisième qui dit "got Bukkake?" (mon préféré, celui là). Disons que quand je me promène avec un chandail de Bukkake dans une réunion de famille, je me trouve ben drôle. Je m'en étais aussi fait faire un de Jesus Price, mais je le mets pus jusqu'à ce que Price redevienne Jesus, ce qu'il n'a pas l'air parti pour faire. Alors en attendant, je dois m'acheter des T Shirt, pis ça me rend de mauvaise humeur. Je comprends pas ceux qui aiment magasiner. Moi, ça m'endort. Même quand ma blonde ou une de mes amies se propose d'être ma styliste, j'haïs ça. La seule façon qui me plairait, ce serait si je donne de l'argent à la personne et qu'elle part m'acheter du stock pendant que je joue à Punch Out dans mon salon. En fait, si magasiner ça voulait dire jouer à Punch Out, j'adorerais ça. Mais non. Et je peux pas juste laisser les autres aller m'acheter du linge, parce que probablement que je trouverais de quoi à redire sur leurs choix. Je suis de même, moi. J'haïs magasiner, mais je trouve quand même le moyen d'être sélectif. C'est sûr que je suis sélectif, chaque morceau de linge que je m'achète, je le porte pendant 8 ans, je suis aussi ben de l'aimer!
Je dois m'acheter des souliers aussi, parce que God que les miens sont finis. J'attache jamais mes souliers, je rentre les lacets en dedans. Ben c'est rendu que mes lacets traînent par terre quand même parce qu'ils ont tout plein d'options pour sortir tellement mes souliers sont troués. Ça me dérange pas des souliers troués, je trouve ça beau. Et confortable. C'est laid des souliers neufs. Trop voyants. Trop propres. Trop tout. Depuis 8 ans, j'ai trouvé les souliers de mes rêves. C'est un modèle vintage, alors ils n'évoluent pas, et je sais exactement quel size ça me prend, alors pas besoin de les essayer. Les 4 dernières paires que je me suis achetées sont identiques. Il faut juste que je me botte le derrière pour aller en chercher avant de me ramasser nu bas parce que mes souliers vont s'être désintégrés complètement tellement ils sont usés. Je pense que la prochaine fois, je vais acheter une caisse de mes souliers. Comme ça j'aurai pus jamais besoin de m'acheter de souliers de toute ma vie. Excellente idée.
Le seul vêtement que j'ai jamais besoin de m'acheter, ce sont des bas. Chaque année, à Noël, je demande des bas à ma mère, et chaque année elle m'en achète une tonne, si bien que je crois ne jamais m'être acheté moi-même une paire de bas de toute ma vie. Merci maman.
dimanche 5 juillet 2009
Only in Montreal...
Il y a présentement une manifestation devant le Centre Bell pour convaincre Gainey de resigner Kovalev. Une centaine de gens, disent les médias. Quand même. Ici, les gouvernements peuvent perdre 40 milliards de l'argent des Québécois, et personne ne fera rien. Mais les gens sont prêts à aller manifester un beau dimanche après-midi pour qu'on resigne un joueur de hockey qui gagne 4,5 millions de dollars par année.
I love this city.
samedi 4 juillet 2009
Bonne fête!
Bonne fête aux voisins d'en-dessous.
Quand j'étais jeune, je trippais USA. Pour un tas de raisons aussi variées que:
- Rocky porte des boxers USA
- Je vouais un culte quasi maladif à Stephen King, culte qui m'a fait lire des trucs beaucoup trop épeurants pour mon âge et qui ont nourri mes cauchemars pendant de longues années.
- Je trouvais absolument hallucinante l'idée voulant qu'une piasse américaine valait pas mal plus qu'une piasse canadienne.
Depuis les années Bush, c'est devenu un peu trop in à mon goût de détester les tas unis. J'ai toujours trouvé ça un peu hypocrite, d'ailleurs. Si jamais ça va mal aux States, c'est pas mal certain que ça va aller mal ici aussi. Je peux comprendre les habitants de pays du Moyen Orient de détester les américains, mais du monde du Canada? Bof. Pas comme si on était si différents d'eux dans notre style de vie. Je ne suis pas en pâmoison devant les voisins du sud, mais je les aime bien.
Mais ce que j'ai trouvé le plus con, c'est que, alors que la plupart des gens reprochent aux Américains leur patriotisme exagéré, on a commencé à voir la même chose ici: les Canadiens étaient donc fiers de ne pas être américains. Ça revient pas mal au même sentiment de fierté patriotique. Tout ça parce qu'on est pas allé en Irak, Quand on sait que Jean Chrétien a refusé d'aller en Irak parce qu'il tirait sa révérence et n'avait absolument rien à branler de la relation qu'il laisserait à son successeur (que je hais, pour ceux que ça intéresse), disons que cette fierté ne repose pas sur grand chose.
Une fois, j'ai vécu un 4 juillet en terre américaine. Ça ressemblait pas mal à une St-Jean ici. Cette même année, j'avais vécu un premier juillet dans l'ouest canadien, mais c'était à Banff, et à Banff, y a tellement juste des Québécois que la fête ne me semblait pas vraiment différente. En même temps, on se soûlait tout le temps tous les soirs là-bas, premier juillet ou pas.
Bref, bonne fête, les amerloques. Continuez de faire de la bonne télé.
vendredi 3 juillet 2009
jeudi 2 juillet 2009
Canada day
Hier, je me suis rendu à la job en vélo. Et comme je fais de bonnes distances en vélo, j'ai besoin de vêtements appropriés. Un de mes oncles préférés travaille pour Molson. Parfois, quand je le vois, il me donne des T-Shirt Molson Ex ou des calottes Coors Light. L'année passée, il m'a donné un t shirt Team Canada fait par Molson Canadian mais dans un genre de tissu qui sèche super vite. J'aime ça, le tissu qui sèche, comme ça quand je remets mon chandail qui pue le soir pour revenir chez moi, il est sec. Alors, je mets souvent ce chandail pour faire du vélo, même si je me fous complètement de team canada.
Sauf que hier, en revenant, j'ai croisé un char avec un drapeau du Canada et je me disais que c'était rare, voir des gens fiers de fêter le Canada ici. Je riais un peu d'eux, même, je m'en confesse. Jusqu'à ce que je réalise qu'avec mon chandail rouge de Team Canada sur le dos, je devais moi aussi avoir l'air d'un beau patriote.
Eurk.
Komisaurus
You backstabbing son of a bitch. Je peux pas croire. Je l'aimais tellement. Il n'avait clairement pas l'intention de revenir ici, puisqu'il a accepté un contrat de 5 ans, 22 millions, quand nous on lui a offert 5 ans, 20 millions. Pour deux millions de plus, il s'en va chez l'ennemi. Dans un club de merde en plus, c'est pas comme si les Leafs étaient à deux doigts de la coupe. S'il était allé à Washington, Détroit ou Chicago, je dis pas, mais là... En plus, on en aurait fait notre capitaine, il a été le seul à se faire offrir un contrat, on l'a placé assistant coach derrière le banc quand il a été blessé... Et tout ça ne compte pas, juste pour avoir deux millions de plus? N'importe quoi. S'il est écoeuré des médias montréalais (et je le comprendrais), il va voir que c'est pire à Toronto. Fuck you Mike. Tu vas t'ennuyer de Markov. J'espère que tu vas être aussi pourri que cette année pis que Lucic va te retabasser comme une petite bitch.
Pis fuck you Bob aussi, avec ta politique de con de pas négocier avec les joueurs pendant la dernière année, si tu avais signé Komo au début de l'année, il aurait probablement accepté de rester pour moins, pis on serait pas pognés avec le pilon à Hal Gill. Calvasse, je me faisais du fun à rire des Leafs qui avaient ce splendide cône de 6'7" à la défensive, pis asteure, on le ramasse, à 2 millions par année. Trop con. Resignez Bouillon tant qu'à ça.
Je me sens comme un enfant de 10 ans. Je fais des fuck you à tout le monde.
Mais quand même, journée frustrante hier. Bob distribue des millions jusqu'à plus soif. 8 millions à Gomez, un gars qui a fait plus de 80 points une seule fois. 6 millions à Camallerri (ça ça me va, je l'aime bien lui, même s'il est petit). Et 5 millions à Brian Gionta, un gars qui a littéralement ma shape, bout de viarge! Si ces trois là jouent ensemble, ils vont pouvoir se faufiler entre les jambes de Chara. Je sais que Gionta a déjà marché à plein régime avec Gomez au New Jersey, mais je crois pas tant que ça aux réunions. Pour ceux qui ont de la mémoire, on avait essayé de réunir Panic Perreault avec Sergei Berezin vlà une couple d'années, parce qu'ils avaient déjà bien marché ensemble. Epic fail.
Pis tant qu'à donner 5 millions par année à Gionta, pourquoi pas Tanguay? Fait chier, on l'aura même pas vu jouer. Ou même Kovalev. Là, on a complètement une nouvelle équipe. Avec une défensive moyenne. Spacek j'ai rien contre, mais yé vieux. On est mieux de faire jouer les jeunes en tout cas. Je veux voir Weber cette année. Pis je veux que MaxPac et D'ago aient de la glace en masse. Pis montez Maxwell. Pis calvince que j'aurais aimé ça perdre Col Roulé au lieu de Chris Higgins.
Aucun de nos UFA n'ont été resignés. On a une toute nouvelle image, les Schtroumpfs de Montréal. L'ère Saku se termine comme ça, sans plus de cérémonies. Lui aussi, on aurait pu le garder, au lieu de garrocher du cash en malade à plein de joueurs qui ont des stats similaires au siennes, mais gagnent le double du salaire. Je lui souhaite une coupe, à Saku. Ça serait écoeurant. Nous, on est pris pour 5 ans avec des contrats absurdes.
J'ai l'impression qu'on revient à la philosophie de patchage qu'on a connu à la fin des années 90, avec des embauches catastrophiques pour combler une relève inexistante. Patrick Poulin, Jeff Hackett, Trevor Linden... Ça nous a pas donné des supers belles années ça! Dans la nouvelle NHL, tu gagnes avec des jeunes, C'est pas compliqué. J'en reviens pas encore de l'échange de McDonagh.
Là, ça va être qui notre capitaine? Maudit Gainey à marde. Ça aurait dû être lui qui faisait du bateau, pas sa fille Laura...
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