Une autre année de plus au compteur. Ça se souligne.
MON FILM DE L'ANNÉE:
Warrior. Un bijou qui est passé complètement dans le beurre, principalement à cause d'une bande annonce plus qu'ordinaire. Ce film a l'air d'un série B de sport cliché, alors qu'il s'agit d'un drame dans le même ton que l'excellent The Fighter de l'année dernière. Moi-même, je n'aurais jamais été voir ce film si ce n'était des critiques sur le web qui ne se pouvaient plus d'éloges. Parfois, les critiques, ça sert à quelque chose. Tom Hardy est tellement badass là-dedans, j'ai l'impression que même en Bane il ne le sera pas davantage. Meilleure utilisation d'une chanson de The National de tous les temps. Nick Nolte est à brailler. Et en bonus, un caméo de Kurt Angle! Les créateurs de ce film doivent tellement être déçus de voir leur oeuvre flopper alors que des bouses comme Transformers 3 ou Pirates des Caraïbes 12 font 300 millions au box-office. Espérons que les Oscars n'oublieront pas ce film.
Mention honorable:Attack The Block. C'est comme Stand by Me, mais avec des kids qui fument de la drogue et qui aspirent à en vendre. Il est resté à l'affiche au Paramount environ 10 minutes, mais j'ai eu le temps de le voir. Je suis cool.
LE DISPARU DE L'ANNÉE:
Jack Layton. Parce que là, on a tous l'air fou d'avoir voté NPD.
Mention honorable: R.E.M.
LE DISPARU TROP HYPÉ DE L'ANNÉE:
La belle Amy Whinehouse. Pas sûr qu'elle va résister tant que ça à l'usure du temps. Good, but not great.
Mention honorable: Steve Jobs. #Ididnotknowhim
L'ÉVÉNEMENT POLITIQUE DE L'ANNÉE:
Gouvernement conservateur majoritaire au Canada. Kill me. Et ça ne fait que commencer.
Mention honorable: L'hilarant volte-face de Charest avec sa commission d'enquête de graine, l'auto-destruction du PQ à cause d'une entente dont le parti n'était ultimement pas responsable.
L'ALBUM DE L'ANNÉE:
Black Lips, Arabia Mountain. Encore sale. Catchy. On aime ça.
Mentions honorables: Screeching Weasel qui reviennent d'entre les morts avec First World Manifesto, Pete and the Pirates, One Thousand Pictures.
SÉRIE TÉLÉ DE L'ANNÉE:
Breaking Bad, saison 4. Et rien ne lui arrive à la cheville. Si vous n'avez pas encore écouté ce chef-d'oeuvre, je vous envie. Un excellent film de plus de 40 heures vous attend. Ça me semble impossible que la cinquième saison soit meilleure que celle-là.
Mention honorable: Breaking Bad, saison 4. It's THAT good.
SHOW DE L'ANNÉE:
Paul McCartney au Centre Bell. D'habitude je fuis les shows au Centre Bell, mais celui-là, je ne pouvais pas le rater. J'ai enfin vu un des Beatles live. Je n'ai jamais vu un show avec une foule aussi hétéroclite (de 10 à 80 ans). Je n'ai jamais eu autant de fun à voir quelle serait la prochaine chanson du set-list d'un artiste, puisque McCartney a plus de bonnes tounes que la plupart des chanteurs ont de tounes tout court. Je n'ai jamais été aussi touché que lorsque Paul prend le ukulele qui lui a été donné par Georges et interprète Something avec des photos du plus jeune des Beatles en arrière-plan. Paul McCartney, 69 ans: 3 heures de show sans entracte, et le gars a visiblement encore beaucoup de fun à faire ça, il n'a rien du blasé Bob Dylan, par exemple. Et ses musiciens sont vraiment tops.
Mentions honorables: The Descendents à Montebello, Primus au Metropolis et Titus Andronicus au Il Motore. Une bonne année de show, 2011.
CE QUE JE VEUX VOIR EN 2012:
André Savard de retour comme DG du Canadien pour réparer l'erreur commise il y a quelques années quand ils l'ont forcé à céder les rennes à Bob Gainey. Savard a été le meilleur DG depuis l'autre Savard, mais on ne lui a jamais laissé finir la job.
Mention honorable: La prochaine animation des Golden Globes par Ricky Gervais, Obama réélu et Charest battu, Stephen Harper qui se fait violer par une gang de prêtres gais, la saison 5 de Breaking Bad qui surpasse la quatrième.
Happy 2012!
mercredi 28 décembre 2011
mardi 20 décembre 2011
Bane dans le prochain Batman
On voit ici Tom Hardy en train de lire son texte entre deux takes. Ce n'est pas évident pour lui, parce qu'il n'arrive pas à se souvenir s'il doit dire "grmmnhummnhu hmnuhgm mhunmhugrrgm nmgruuurgnmu" ou alors "gumgnhrhnmhurgmnu mnuhrgmnugr grumnhumnhu".
Le premier vrai long trailer est sorti, il est très nice, pas mal à la hauteur de ce que j'attendais. Encore une fois, seul bémol: on ne comprend rien quand Bane parle.
D'ailleurs, je viens de me rendre compte que Bane a fait une apparition-surprise dans un des mes jeux préférés de tous les temps, le premier Zelda sur le NES.
Sacré Bane! Il avait faim!
Le premier vrai long trailer est sorti, il est très nice, pas mal à la hauteur de ce que j'attendais. Encore une fois, seul bémol: on ne comprend rien quand Bane parle.
D'ailleurs, je viens de me rendre compte que Bane a fait une apparition-surprise dans un des mes jeux préférés de tous les temps, le premier Zelda sur le NES.
Sacré Bane! Il avait faim!
samedi 17 décembre 2011
Bye-bye Martin!
Voici Jacques Martin après une défaite:
Voici Jacques Martin après une victoire:
Voici Jacques Martin après avoir appris qu'il perdait sa job:
I'm happy!
Voici Jacques Martin après une victoire:
Voici Jacques Martin après avoir appris qu'il perdait sa job:
I'm happy!
mardi 13 décembre 2011
The dark knight rises
Je reviens tout juste du Paramount, où il y avait une présentation spéciale du prologue de 6 minutes du prochain film de Batman. Je suis allé au cinéma voir un extrait de 6 minutes d'un film qui sera en salles dans 6 mois. J'ai attendu une heure, donc 10 fois plus longtemps d'attente que de temps de cinéma. Je suis ce genre de personne. Et j'ai aimé ça. Mais maudit que c'est agace!
Nolan avait fait la même chose avec Dark Knight, il avait présenté le vol de banque du Joker en primeur. Cette fois-ci, l'extrait se concentre sur Bane, évidemment. J'avais hâte de voir si Tom Hardy serait aussi badass que dans Warrior. C'est difficile de juger sur un si court laps de temps, mais une chose est sûre: sa voix est incompréhensible.
Je veux bien croire qu'il a un masque, mais bâtard, j'ai compris à peu près 10% de ce qu'il a dit, et pourtant je portais vraiment attention à ses paroles. J'espère que Nolan va arranger ça en post prod, parce que si jamais on a droit à une longue conversation avec la voix de Bane et la voix de Batman, ça sera pas beau.
Pour le reste, Nolan est présentement en campagne pour que les films soient tournés en caméra Imax, et il m'a convaincu. Les images sont époustouflantes. Tellement mieux que l'osti de 3D à marde! Le prologue était rempli d'action, et nous donnait le goût d'en voir plus, évidemment. L'été prochain me semble soudainement beaucoup trop loin.
Quand nous sommes sortis, ils donnaient des T Shirts, probablement pour s'excuser de nous avoir conviés à un film de 5 minutes. Cool! On s'en est pris chacun un, et... jugez par vous-même.
What the fuck? C'est supposé être un gilet de Batman ça? On avait des doutes en voyant ce terrible logo, mais il porte la marque DC Comic, alors ça doit être ça. Mais quand même, quelle horreur. Comment peut-on rater un signe de Batman à ce point? C'est pas comme si c'était compliqué. Je vais sûrement porter ce T Shirt la prochaine fois que je vais passer au feu.
La semaine passée, ils ont sorti un nouveau poster pour le film, très cool:
Mais j'ai trouvé celui-là sur le web, fait par un fan. Encore mieux:
dimanche 11 décembre 2011
Mercenaires!
Tomas Kaberle est rendu un Habs. C'est fucking weird.
On sait tout que le hockey est une business. Et les joueurs sont des mercenaires, des PME. Rares sont les joueurs qui ont leur équipe autant à coeur que les fans. Je soupçonne qu'il n'y a aucun joueur des Canadiens qui déteste autant les Bruins que moi. Parce que même s'ils ont la fâcheuse habitude de se taper sur la gueule, les joueurs savent qu'ils peuvent aboutir dans n'importe quelle équipe du jour au lendemain. Si, l'an passé, on m'avait dit que le 9 décembre, Tomas Kaberle serait un Habs (contre Sissy Spacek de surcroît!), je me serais étouffé dans mon vomi.
Ça fait vraiment bizarre. Et sans dire que je vais l'haïr, il ne sera assurément jamais mon préféré. J'ai passé tant de temps à l'haïr quand il jouait à Toronto, et pour cause, il scorait toujours contre nous! C'est la même chose avec Cole Slaw. Il est associé aux Hurricanes. Je ne peux jamais vraiment détester un joueur portant le bleu blanc rouge, mais c'est toujours plus facile de l'aimer quand c'est nous qui l'avons drafté et développé (ex: Price, Subban, Pax, Markov et Koivu). Parfois, certains joueurs sont acquis via un échange, mais lorsque l'échange est fait alors que le joueur est jeune, il devient plus facile de le considérer comme un "pur et dur" (Gorges, L'Harceleur). Jerry Seinfeld s'est déjà moqué du sport professionnel, affirmant que nous encouragions somme toute des chandails et rien d'autre. Il a raison.
Kaberle et ses drôles de sourcils weirds dans leur uniforme original.
Puisqu'il faut donner mon avis, allons-y: lorsque j'ai appris la transaction, j'étais découragé. Pas pour les joueurs (je me fous de Spacek, qui n'est visiblement plus capable d'absorber une simple mise en échec sans se retrouver sur la touche pour un mois) mais bien pour les contrats. Spacek venait à échéance cette année, et il faudra donner des augmentations à Gorges, Subban et Price l'été prochain. Kaberle vient avec un contrat de 4,5 millions par année pour les deux prochaines années. Comme si on n'avait pas assez de contrats lourds à traîner comme ça. L'ami Tomas a perdu des plumes, il n'a jamais été à l'aise à Boston, et en Caroline, on n'en parlera même pas.
À sa défense, il n'a pas du tout un style de jeu qui fitte avec les matamores de Boston. Et tout le monde est pourri en Caroline cette année, même Staal. Alors il va peut-être se relancer à Montréal. Ça a l'air qu'il est ben chum avec Col Roulé. Il est habitué de jouer dans un marché où le hockey est scruté à la loupe. Il n'est pas si vieux que ça, et il a toujours fait une quarantaine de points par année. Laissons la chance au coureur. C'est juste difficile de ne pas se dire que tant qu'à avoir Kaberle à 4,25, j'aurais bien repris le beau Wiz à 5 millions.
On sait tout que le hockey est une business. Et les joueurs sont des mercenaires, des PME. Rares sont les joueurs qui ont leur équipe autant à coeur que les fans. Je soupçonne qu'il n'y a aucun joueur des Canadiens qui déteste autant les Bruins que moi. Parce que même s'ils ont la fâcheuse habitude de se taper sur la gueule, les joueurs savent qu'ils peuvent aboutir dans n'importe quelle équipe du jour au lendemain. Si, l'an passé, on m'avait dit que le 9 décembre, Tomas Kaberle serait un Habs (contre Sissy Spacek de surcroît!), je me serais étouffé dans mon vomi.
Ça fait vraiment bizarre. Et sans dire que je vais l'haïr, il ne sera assurément jamais mon préféré. J'ai passé tant de temps à l'haïr quand il jouait à Toronto, et pour cause, il scorait toujours contre nous! C'est la même chose avec Cole Slaw. Il est associé aux Hurricanes. Je ne peux jamais vraiment détester un joueur portant le bleu blanc rouge, mais c'est toujours plus facile de l'aimer quand c'est nous qui l'avons drafté et développé (ex: Price, Subban, Pax, Markov et Koivu). Parfois, certains joueurs sont acquis via un échange, mais lorsque l'échange est fait alors que le joueur est jeune, il devient plus facile de le considérer comme un "pur et dur" (Gorges, L'Harceleur). Jerry Seinfeld s'est déjà moqué du sport professionnel, affirmant que nous encouragions somme toute des chandails et rien d'autre. Il a raison.
Kaberle et ses drôles de sourcils weirds dans leur uniforme original.
Puisqu'il faut donner mon avis, allons-y: lorsque j'ai appris la transaction, j'étais découragé. Pas pour les joueurs (je me fous de Spacek, qui n'est visiblement plus capable d'absorber une simple mise en échec sans se retrouver sur la touche pour un mois) mais bien pour les contrats. Spacek venait à échéance cette année, et il faudra donner des augmentations à Gorges, Subban et Price l'été prochain. Kaberle vient avec un contrat de 4,5 millions par année pour les deux prochaines années. Comme si on n'avait pas assez de contrats lourds à traîner comme ça. L'ami Tomas a perdu des plumes, il n'a jamais été à l'aise à Boston, et en Caroline, on n'en parlera même pas.
À sa défense, il n'a pas du tout un style de jeu qui fitte avec les matamores de Boston. Et tout le monde est pourri en Caroline cette année, même Staal. Alors il va peut-être se relancer à Montréal. Ça a l'air qu'il est ben chum avec Col Roulé. Il est habitué de jouer dans un marché où le hockey est scruté à la loupe. Il n'est pas si vieux que ça, et il a toujours fait une quarantaine de points par année. Laissons la chance au coureur. C'est juste difficile de ne pas se dire que tant qu'à avoir Kaberle à 4,25, j'aurais bien repris le beau Wiz à 5 millions.
mercredi 7 décembre 2011
Top chansonnettes!
Je sais, je n'écris plus. Ça arrive. Je n'ai plus envie d'écrire sur le hockey, pour des raisons plus qu'évidentes. Et je n'ai pas trop envie d'écrire tout court de ce temps-là, on dirait. Sauf que la fin de l'année approche, et qui dit fin d'année dit listes de fin d'année! Je me lance donc, on verra si ça va me tenter d'en faire d'autres d'ici 2012.
Aujourd'hui, pour faire plus original, je ne ferai pas de liste des meilleurs albums de 2011, mais bien des meilleures chansons. Et grâce à mon ami Jean-François, l'homme que je n'ai jamais vu en chest, je sais maintenant comment poster des vidéos sur blogspot, hooray! Il me reste à apprendre comment faire une belle mise en page, je me donne jusqu'en 2017 pour atteindre cet objectif.
Voici donc mon TOP 11 DE CHANSONS 2011! (Concept? Non! C'est juste qu'il y a 11 chansons qui me viennent en tête, et ça me tente pas d'en éliminer une).
11- ARCTIC MONKEYS: SUCK IT AND SEE
De l'album Suck it and see
Si j'étais un hipster, je l'aurais mis plus haut sur mon palmarès. Mais si j'étais un hipster, je serais cave, parce que je serais un esti de hipster à marde. Les Monkeys ne m'ont jamais fait autant tripper qu'avec leur premier album. Par contre, à chaque nouveau disque, ils continuent de me surprendre. Cette chanson est une des rares qui me permet d'apprécier pleinement mon statut d'insomniaque.
10- THE STROKES: TAKEN FOR A FOOL
De l'album Angles
Ce qui est plate quand on sort un album aussi fort que Is this it, c'est que peu importe ce que le band fait après, ce ne sera jamais aussi bon. L'opus très attendu des Stokes a déçu plus d'un fan. Mais pas moi, je l'ai écouté pas mal, et je l'écoute encore. Celle-là est ma préférée.
9- BEIRUT: A CANDLE'S FIRE
De l'album The Rip Tide
Une autre offre fantastique de Zack Condon. Pour reprendre les mots du grand Ricky Bobby: If you don't like Beirut, then fuck you!
8- R.E.M.: ÜBERLIN
De l'album Collapse into now
2011. L'année qui aura vu R.E.M. mourir. Sad. Leur dernier album est un bel héritage qui s'ajoutera à leur riche répertoire. Je leur souhaite un reunion tour de vieillards en 2025. Aaron Johnson danse comme un épileptique trisomique!
7- BLACK KEYS: LONELY BOY
De l'album El Camino
Je mets un gros bémol sur cette chansonnette-là, parce que l'album vient juste de sortir et je ne l'ai pas écouté encore avec attention. Mais le premier extrait est catchy comme c'est pas permis. Probablement le clip qui a coûté le plus cher à produire de l'histoire de l'humanité. Le gros black ferait une bonne compétition à Aaron Johnson pour le danseur de l'année.
6- THE BLACK LIPS: FAMILY TREE
De l'album Arabia Mountain
Arabia Mountain est un foutu de bon album, un de mes préférés de l'année. La vérité, c'est que ma vraie toune préférée sur l'album est Modern Art, mais le clip de Family Tree est trop bon. Blood orgy! J'ai vu les Black Lips en show cette année, et j'ai justement été déçu parce qu'ils ne se sont pas frenchés, ni vomi dessus, ni fait de rappel. Ce clip leur permet de se racheter, le genre de clip qui devrait plaire à Stephen Harper. Dans la vie, je ne suis pas quelqu'un qui prend de la drogue. Mais chaque fois que j'écoute du Black Lips, j'ai le goût de me retrouver dans le fond d'une ruelle avec trois seringues dans le bras, baignant dans une mare de mon propre sang séropositif.
5- SCREECHING WEASEL: LITTLE BIG MAN
De l'album First World Manifesto.
Screeching Weasel qui sort un nouvel album? On se croirait en 1992! Ben Weasel doit être rendu à au moins 93 ans, mais à ma grande surprise (je suis quand même d'un naturel assez pessimiste), l'album a bien de l'allure! Il n'y a pas de classiques comme My right, mais l'ensemble sonne assez old school pour être apprécié. Je ne sais pas trop ce que Ben Weasel faisait dans la vie avant de revenir dans la musique (il devait soit battre des putes, soit être pyromane de foyers de personnes âgées), mais c'est cool d'entendre du nouveau matériel. Par contre, il ne se fait pas chier et ne fait pas de shows hors de Chicago. Mais à 93 ans, peut-on vraiment le blâmer?
4- PRIMUS: LAST SALMON MAN
De l'album Green Naugahyde
2011 est le nouveau 1992. Après Screeching Weasel ,un autre de mes bands préférés de tous les temps est sorti des boules à mites cette année pour m'offrir un cadeau. Un nouvel album, mais également un nouveau chapitre dans les aventures de pêche de Les Claypool. Fisherman's chronicles part IV baby!
3- DROPKICK MURPHYS: HANG'EM HIGH
De l'album Going out in style
J'ai une drôle de relation avec Dropkick Murphys. Amour-haine. J'aime bien ce qu'ils font, mais ils me font chier parce qu'ils sont associés aux Bruins de Boston. Milan Lucic chante sur une des tounes du dernier album, c'est bien pour dire. Je ne savais pas que les primates savaient chanter. Je les ai vus en show cette année, et ils ont un logo des Bruins sur le base drum, en plus de porter le chandail de l'équipe. C'est clair que je ne retournerai jamais les voir, juste pour ça. En plus, il y a toujours des morons en kilt à leurs shows. Par contre, cette toune est hallucinante, surtout pour faire du snow. Pis aller ben ben vite.
2- DANGER MOUSE & DANIELE LUPPI: BLACK
De l'album Rome
Je n'aurais jamais connu cette toune si ce n'était de l'époustouflante série télé Breaking Bad. Et je ne l'aimerais probablement pas autant, vu le contexte dans lequel elle est utilisée dans l'émission. Cette chanson est une autre raison, parmi des millions, d'écouter ce chef-d'oeuvre télévisuel.
1- NIRVANA: SAPPY
De l'album Nevermind Super Deluxe Edition
Plus un choix sentimental qu'autre chose, surtout qu'en réalité, c'est pas du tout une toune qui est sortie en 2011. Mais qu'est-ce que je ne ferais pas pour Kurt? Encore une référence aux années 90. Serais-je un nostalgique ou tout simplement un vieux croulant? Un peu des deux, sûrement. Toujours est-il que j'étais bien content de remettre la main sur une version décente de cette toune mélancolique que j'avais sur mes vieilles cassettes des Outcesticide, en version de qualité médiocre (vive les bootlegs!). 20 ans que Kurt est mort, et je me demande encore comment Nirvana aurait vieilli. Folk, je dirais.
vendredi 11 novembre 2011
Mega Man
Nostalgie de Nintendo, aujourd'hui. Je sais pas pourquoi, ça me pogne des fois. Dans mes années Nintendo, la série Mega Man a indéniablement été une de mes préférées. Il y avait deux choses inovatrices dans cette série de jeux, qui semblent banales aujourd'hui mais qui étaient fantastiquement d'avant-garde à l'époque. Premièrement, on pouvait choisir l'ordre dans lequel on faisait les tableaux. Et surtout, surtout, quand on tuait un monstre de la fin, on pouvait lui piquer son arme. Fuck yeah! Et chaque arme était le point faible d'un des monstres de la fin, alors tout le fun de la patente consistait en découvrir quelle arme était le point faible de qui. Chaque jeu de Mega Man arrivait avec des nouveaux robots, et des nouvelles armes. Ça faisait partie du plaisir de découvrir ces robots qui, au fur et à mesure que la série avançait, devenaient de plus en plus absurdes.
MEGA MAN 1:
Bon, comme c'était le premier de la gang, les robots sont pas mal de base, ici. Fire Man, Ice Man, Bomb Man et Elec Man. Il me semble que j'aurais joué sur les éléments à leur place. Où est Wind Man? Earth Man? Sand Man? J'ai toujours eu un peu de misère avec Cut Man, qui n'a pas du tout l'air plus cut que les autres. Un robot cut, vraiment? Peut-être que le docteur Wily était gai et qu'il se concoctait des robots cuts pour se faire plaisir. Et Guts Man, c'est pas fort. Ça veut rien dire. Soit ce robot a du guts, soit il a été fait à partir de trippes.
MEGA MAN 2:
Mon préféré de la série, et souvent considéré comme un des meilleurs jeux vidéos de tous les temps, avec raison. La musique dans ce jeu est tellement bonne qu'il y a de nombreux bands de geeks qui en ont fait des covers. Côté boss, il y a des classiques. Metal Man donne probablement la meilleure arme de toute l'histoire de la série. Bubble Man est vraiment cool. Air Man vient répondre à ma demande d'un Wind Man. Comme ils avaient déjà un Fire Man, et que le feu est toujours le fun à avoir dans un tableau, ils ont opté pour Heat Man. Ouain. Ils auraient pu aussi mettre un Warm Man tant qu'à ça. Crash Man, ça peut être n'importe quoi. Il paraît que Wood Man a un méchant shaft. Flash Man ne flash pas vraiment, il est super facile à battre. Et je cherche encore le lien entre Quick Man et les boomerangs. Quand j'étais petit, je l'appelais Kick Man. Et je pensais qu'il me lancerait du lait au chocolat.
MEGA MAN 3
Un autre jeu vraiment très le fun, le deuxième meilleur de la série. Rendu ici, je les soupçonne d'avoir commencé à manquer d'idées pour les robots. J'imagine qu'ils ne pensaient jamais se rendre à un troisième jeu, alors il commence à y avoir des carences. Le premier animal à être associé à un robot est un serpent avec Snake Man. Pas si mal, mais je me demande pourquoi avoir choisi le serpent. Et surtout, pourquoi ne pas avoir inclus davantage de robots-animaux. Au lieu de ça, ils ont choisi Hard Man, qui sonne 100 fois plus comme un nom de pornstar que comme celui d'un robot. Des robots, par définition, c'est supposé être relativement rigide, pas besoin de le spécifier. Magnet Man est une bonne idée, Needle Man sonne junkie et je n'ai jamais vraiment compris Top Man. Un top en anglais, c'est un sommet? Un haut? Whatever. Et Shadow Man n'a pas d'ombre. Scandale.
MEGA MAN 4
Ça commençait à chier ici, autant sur le jeu en général que sur les bosses. Pharaoh Man, vraiment? Il n'y avait rien de mieux de disponible? Genre Jew Man, ça sonnerait plus épeurant. Dive Man? Puis-je vous rappeler que Water Man ou Ocean Man était encore disponible? Dive Man est un joueur de soccer italien dans ses temps libres. Dust Man avec sa balayeuse sur la tête? Après le serpent, animal menaçant selon certains, on tombe sur la grenouille avec Toad Man? Pas un lion ou un tigre ou de quoi de badass, là. Une grenouille. Mention honorable à Skull Man qui sauve l'honneur de la gang. Bright Man ne m'apparaît pas particulièrement brillant.
MEGA MAN 5
Il aura fallu attendre 5 jeux avant de voir arriver Wave Man, qui fait plus de sens que Dive Man selon moi. Star Man est un beau clin d'oeil à Bowie, quoi que dans la toune, je ne l'imaginais pas avec une telle tête de graine. Napalm Man me semble un peu plus extrême que les autres. Depuis le début de la série, on a des robots qui lancent des boomerangs, des scies rondes, des bulles, et là on tombe dans le napalm? Overkill. Après Needle Man, voici Stone Man. Un miracle que je ne sois pas tombé dans la drogue après avoir tant joué à ces jeux. Charge Man qui est un train, c'est complètement ridicule. Ça sent la fin.
MEGA MAN 6
Je l'ai même pas celui-là, et je ne suis pas certain d'y avoir déjà joué. Je trouve ça hilarant de voir qu'ils ont fait Ice Man, Blizzard Man mais pas Snow Man. L'art de se compliquer la vie. Ici, c'est pas mal le dernier clou dans le cercueil. Tomahawk Man. Plant Man. Centaur Man, calvaire. Ils ont pas beaucoup d'animaux au Japon quand les trois premières idées animales qui leur vient sont un serpent, une grenouille et un centaure. Yamato Man? WTF? Wind Man et Flame Man doivent se sentir bien seuls. Et l'histoire ne dit pas si Knight Man a été d'abord Paladin Man pour ensuite être adoubé.
Il y a eu un Mega Man 7 au Super NES, suivi de la série X et d'autres jeux dont je ne suis pas trop au courant, alors j'arrête ici.
vendredi 4 novembre 2011
Pourquoi je ne joue plus aux jeux vidéos
Quand j’étais petit je jouais au Nintendo. Beaucoup. Aujourd’hui, j’ai complètement abandonné l’univers des jeux vidéos, et je ne m’en porte pas plus mal. Ce sont souvent les mêmes raisons qui reviennent quand je tente de me justifier auprès de mes nombreux amis gamers qui me harcèlent pour que je retourne dans cette secte à laquelle j’adhérais jadis naguère : je n’ai plus le temps, je trouve les jeux trop compliqués, ça prend trop de temps avant de devenir bon… En fait, les seuls temps où je joue aux jeux vidéos, c’est pour revisiter les classiques 8 bits de mon enfance.
Dernièrement, James Rolfe AKA le angry video game nerd a fait un vidéo nostalgie où il racontait la première fois où il a fait le tour de Contra (sans tricher avec le code des 30 vies). Ça m’a rappelé plein de trucs, et ça m’a également donné encore plus de raisons pour ne pas jouer aux jeux vidéos modernes d’aujourd’hui.
Le bon vieux Angry Video Game Nerd vient toujours autant me chercher.
Quand on était petits, il y avait un mythe autour des jeux vidéos, puisque personne ne savait réellement ce dont ils étaient constitués. Il n’y avait pas d’internet, et le seul moyen de savoir ce qui arrivait à la fin d’un jeu, c’était de le finir. La popularité de la série Ninja Gaiden s’expliquait à même cet élément. La série était en fait une véritable histoire, avec une prémisse pas mal plus élaborée que « il faut sauver la princesse » ou ma préférée, « Le président a été kidnappé par des ninjas ». Et le seul moyen de connaître la suite de l’histoire, c’était de faire le tour du jeu. Je n'ai jamais eu la patience de faire le tour d'un jeu médiocre comme Bad Dudes, alors je ne sais pas ce qui arrive aux ninjas du président.
Best prémisse ever!
Mais au-delà de ça, ce qui était mystérieux avec les jeux, c’était les boss, ou ceux qu’on appelait dans le jargon, les « monstres de la fin ». Je me souviens de l’excitation, quand on jouait à un jeu et qu’on approchait de la fin. On n’avait aucune idée de ce qui s’en venait. Et ensuite, à la petite école, on pouvait s’en vanter.
- J’ai fait le tour de Zelda hier soir!
- Ah ouain? Pis de quoi il a l’air Ganon finalement?
- C’est un cochon.
- Ta gueule.
Legend of Zelda est un excellent exemple des jeux dont on ne retrouve plus l’esprit aujourd’hui. Quand j’étais petit, tout le monde avait un Nintendo. Quand tu achetais la console, tu avais toujours un jeu qui venait avec. La plupart avaient eu la console avec Super Mario Bros, et certains plus chanceux avaient aussi Duck Hunt et le fusil (un seul chanceux dans mon quartier avait eu le triple threat : Mario, Duck Hunt et World Class Track Meet avec le Power Pad). Et mon voisin d’en face avait eu son Nintendo un brin en retard sur les autres. Une bénédiction, parce que pour une raison que j’ignore, sa console venait avec le jeu Legend of Zelda. La fameuse cartouche dorée. Wow.
Ce jeu nous a captivé pendant de longs mois. Il y a tellement à découvrir, et pour le faire, il n’y avait qu’une solution : tout essayer. Je me souviens que nous avions lu le manuel d’instructions au moins 200 fois, à la recherche du moindre indice. Et le manuel parlait du méchant « Ganon » sans jamais spécifier ce qu’il était. Des mois plus tard, quand nous étions parvenus dans son antre, nous étions surexcités. Jamais nous ne nous serions doutés que Ganon était un cochon. Même qu’à l’école, il y avait du monde qui ne nous croyaient pas. Good times.
J'ai rarement été aussi satisfait que la première fois où j'ai réduit cet enfoiré de porc en poussière.
Aujourd’hui, tout le monde n’a qu’à aller sur le web et en deux secondes, les secrets sont révélés. Il n’y a plus de mystère. Faque moi, je joue pus.
mercredi 2 novembre 2011
La CAQ
J'ai toujours trouvé que la CAQ, c'était affreux comme acronyme. Beaucoup trop scato. Aujourd'hui, ma propre mère m'a fait remarquer que l'attaché de presse de Legault se nomme Jean-François Del Torchio.
Sans commentaire.
jeudi 27 octobre 2011
100ième victoire!
Ça a l'air que le problème, c'était Perry Pearns. Ou les pads roses tapettes de Carey Price.
100ième victoire du cowboy dans les buts, on aime ça! Pour tous ceux qui ont tendance à lui tomber dessus, regardez où Lundqvist et Miller étaient à son âge. J'ai entendu quelqu'un aujourd'hui prétendre ne pas aimer Carey Price parce qu'il est moins bon que Patrick Roy. Duh. À ce rythme-là, j'haïs tous les joueurs puisqu'ils sont tous moins bons que Mario Lemieux.
Toute une pilule du Jeune Vébaire hier. J'espère qu'on va le garder, je continue de croire qu'il va être bon. Il l'est déjà. J'entends souvent des rumeurs d'échange à son égard, et ça me fait chier. En même temps, si on entend des rumeurs d'échange, ça doit vouloir dire qu'il ne sera pas échangé.
C'est le fun jouer sans Gomez. Ça donne de la glace à l'Harceleur.
MaxPac = Wolverine.
Gill < Emelin, mais pas de danger que Jacquot les Oreilles comprenne ça.
Je ne me souviens plus c'est quoi le feeling de gagner deux games de suite. J'espère me faire rafraîchir la mémoire ce soir.
lundi 24 octobre 2011
Je me néglige
Mais c'est pas de ma faute, j'attendais la 100ième victoire de Carey Price avant d'écrire un autre article.
- Moment doublement rare à Tout le monde en Parle hier soir, on a eu droit à deux choses que l'on ne voit pas assez souvent à la télévision: un politicien qui se fait brasser et qui se fait dire qu'il dit des niaiseries (merci Lagacé) et Richard Martineau qui ferme sa gueule.
- C'est bientôt l'Halloween et les studios hollywoodiens nous proposent Footloose, les Trois Mousquetaires et Puss in Boots le film. Go figure.
Die, 3D, die!
- Le seul film d'horreur à l'affiche est Paranormal Activity 3. Le premier était cool, parce que ça marchait, avec le côté petit budget. Mais des suites pour le $$, non merci.
- L'harceleur va très bientôt être le meilleur centre du CH, surtout considérant le jeu moyen de Col Roulé cette année. Malgré tout, il a joué 12 secondes en power play samedi dernier. Est-ce que le règne de Jacquot les Oreilles achève?
- Quand même, je suis pas coach de hockey, mais me semble qu'avoir une petite équipe ultra rapide et des défenseurs offensifs sous la main, le dernier système de jeu que je tenterais d'implanter en serait un ultra-défensif comme celui de Martin. On dirait que notre équipe fitte pas avec notre coach.
- Les Anglos qui votent Libéral les yeux fermés depuis 1867 mériteraient un coup de bat dans la face pour chaque fois où ils ont traité les séparatistes d'extrémistes. La nuance n'est pas dans le camp de ceux qu'ils croient. Tout ça pour dire que ça se peut très bien que le Parti Libéral conserve le pouvoir.
- D'ailleurs, avec les récentes défections du Parti Libéral, ce dernier n'a plus qu'une majorité de 4 députés en Chambre. Moi le con, j'espérais que 4 députés se tiennent debout. Mouais. Ça ne fait que renforcer mon idée voulant qu'en politique, on devrait élire des gens pour nous représenter, et non des pions qui suivent la ligne du parti.
- Ce serait Ben Affleck qui aurait été choisi pour réaliser la prochaine adaptation de The Stand de Stephen King. On dirait que c'est une joke. J'ai pas vu Gone baby gone, et j'ai bien aimé The Town, mais sans plus. Weird choix.
- South Park, c'est encore drôle en sale.
- This is funny:
- Moment doublement rare à Tout le monde en Parle hier soir, on a eu droit à deux choses que l'on ne voit pas assez souvent à la télévision: un politicien qui se fait brasser et qui se fait dire qu'il dit des niaiseries (merci Lagacé) et Richard Martineau qui ferme sa gueule.
- C'est bientôt l'Halloween et les studios hollywoodiens nous proposent Footloose, les Trois Mousquetaires et Puss in Boots le film. Go figure.
Die, 3D, die!
- Le seul film d'horreur à l'affiche est Paranormal Activity 3. Le premier était cool, parce que ça marchait, avec le côté petit budget. Mais des suites pour le $$, non merci.
- L'harceleur va très bientôt être le meilleur centre du CH, surtout considérant le jeu moyen de Col Roulé cette année. Malgré tout, il a joué 12 secondes en power play samedi dernier. Est-ce que le règne de Jacquot les Oreilles achève?
- Quand même, je suis pas coach de hockey, mais me semble qu'avoir une petite équipe ultra rapide et des défenseurs offensifs sous la main, le dernier système de jeu que je tenterais d'implanter en serait un ultra-défensif comme celui de Martin. On dirait que notre équipe fitte pas avec notre coach.
- Les Anglos qui votent Libéral les yeux fermés depuis 1867 mériteraient un coup de bat dans la face pour chaque fois où ils ont traité les séparatistes d'extrémistes. La nuance n'est pas dans le camp de ceux qu'ils croient. Tout ça pour dire que ça se peut très bien que le Parti Libéral conserve le pouvoir.
- D'ailleurs, avec les récentes défections du Parti Libéral, ce dernier n'a plus qu'une majorité de 4 députés en Chambre. Moi le con, j'espérais que 4 députés se tiennent debout. Mouais. Ça ne fait que renforcer mon idée voulant qu'en politique, on devrait élire des gens pour nous représenter, et non des pions qui suivent la ligne du parti.
- Ce serait Ben Affleck qui aurait été choisi pour réaliser la prochaine adaptation de The Stand de Stephen King. On dirait que c'est une joke. J'ai pas vu Gone baby gone, et j'ai bien aimé The Town, mais sans plus. Weird choix.
- South Park, c'est encore drôle en sale.
- This is funny:
jeudi 13 octobre 2011
Ça manque de Die Hard icitte!
Faisait un bail que je n'avais pas parlé de Die Hard. Hier, Hollywood m'a convaincu de recommencer.
La dernière mention que j'avais fait de cette franchise est dans ce long post que j'ai écrit en juillet dernier:
http://canadiensdeben.blogspot.com/2011/07/die-hardagain.html
J'y analysais les titres de la série, et surtout leur épouvantable version française. À la fin, je mentionnais que Die Hard 5 s'en venait, et je spéculais sur le titre.
Je ne l'aurais jamais trouvé. C'est tombé hier: le prochain volet des aventures de John McClain se nommera "A good day to die hard". Wow. Je ne suis pas certain, mais est-ce que l'expression "a good day to die" existe en anglais? Si oui, je comprends un peu. Sinon, fuck it, c'est quoi le rapport? Quelles sont les caractéristiques qu'une journée doit posséder pour être qualifiée comme étant une bonne journée pour mourir? Ensoleillée? Venteuse? Remplie de météorites?
John McClain se rendra en Russie dans cet épisode, et son fils sera concerné. Ce sera PG-13 et ça a l'air épouvantable, mais je vais aller le voir quand même. Surtout qu'il sortira à la Saint-Valentin, pour une fois qu'il se passera quelque chose d'intéressant à cette date de graine-là.
Maintenant, spéculons: quelle sera la version française du titre? Une bonne journée pour crever? Probable.
La dernière mention que j'avais fait de cette franchise est dans ce long post que j'ai écrit en juillet dernier:
http://canadiensdeben.blogspot.com/2011/07/die-hardagain.html
J'y analysais les titres de la série, et surtout leur épouvantable version française. À la fin, je mentionnais que Die Hard 5 s'en venait, et je spéculais sur le titre.
Je ne l'aurais jamais trouvé. C'est tombé hier: le prochain volet des aventures de John McClain se nommera "A good day to die hard". Wow. Je ne suis pas certain, mais est-ce que l'expression "a good day to die" existe en anglais? Si oui, je comprends un peu. Sinon, fuck it, c'est quoi le rapport? Quelles sont les caractéristiques qu'une journée doit posséder pour être qualifiée comme étant une bonne journée pour mourir? Ensoleillée? Venteuse? Remplie de météorites?
John McClain se rendra en Russie dans cet épisode, et son fils sera concerné. Ce sera PG-13 et ça a l'air épouvantable, mais je vais aller le voir quand même. Surtout qu'il sortira à la Saint-Valentin, pour une fois qu'il se passera quelque chose d'intéressant à cette date de graine-là.
Maintenant, spéculons: quelle sera la version française du titre? Une bonne journée pour crever? Probable.
lundi 10 octobre 2011
Ça manque de hockey icitte!
Mine de rien, c'est recommencé!
Je suis à veille de changer mon en-tête de blogue, puisque je parle de moins en moins de hockey, et de plus en plus de choses qui ont de moins en moins de rapport avec le hockey. Mais ça veut pas dire que je ne suis plus l'équipe. Ça veut juste dire que c'est un peu plate de toujours écrire sur le même sujet. J'ai quand même quelques impressions pour la saison qui s'en vient.
Quand Markov va revenir, on va être forts en sale. Et du même coup, ça va fermer la gueule à tous ceux qui braillent qu'on aurait pas dû le signer.
Chris Campoli a joué deux games. À sa première, il a failli subir une commotion gracieuseté de Ryan Malone. Mais il s'en est sorti sans séquelle. À sa deuxième, il se pète la jambe. Campoli était destiné à être blessé, et il n'a pas pu tromper son destin. Comme dans Final Destination!
D'ailleurs, parlant de destin, les dieux du hockey ne veulent pas que le jeune Vébaire joue à l'attaque. Mais comme Martin est trop niaiseux pour le faire jouer à la défense, il a fallu une blessure à Spacek pour le renvoyer à sa position naturelle.
Je l'aime, le jeune Vébaire. Je continue de penser que si on n'avait pas Subban, les fans en général seraient excités par ce prospect de 22 ans qui a brûlé la ligue Américaine, qui a un slap shot de la mort et qui parle français. Juste triste qu'on entendra plus Brunet l'appeler le jeune Vébaire.
Par ailleurs, les blessures à la défense ne me stressent pas. Il aura fallu perdre deux vieux défenseurs pour avoir la chance de développer nos jeunes défenseurs. L'avenir du club passe par Emelin, Diaz et le jeune Vébaire, et non pas par Spacek et Campoli.
J'ai d'ailleurs fait une découverte troublante à propos de Jaroslav Spacek: il serait en fait un champignon comme le prouve cette photo:
Perdre Cammalleri fait plus mal, par contre. Au moins, on n'est plus pognés avec Benoit Pouliot et sa légendaire difficulté à se tenir sur ses patins.
Subban va avoir besoin d'une dizaine de games pour retrouver son aplomb. Mais il ne souffrira pas de la guigne de la deuxième année.
Malgré notre attaque souvent anémique, on va avoir une chance de gagner chaque game grâce à Price. He's that good. Le seul moyen de scorer contre lui, c'est de lui rentrer dedans et de faire de l'interférence. Ou de le crucifier.
Bien content de revoir du hockey à Winnipeg. Les gens là-bas aussi le sont, avec raison. Il y a maintenant quelque chose à faire à Winnipeg. Ils n'ont juste pas encore réalisé que leur équipe, c'est les Trashers d'Atlanta. Deux-trois autres games comme celle de dimanche devrait les ramener sur terre.
Je suis à veille de changer mon en-tête de blogue, puisque je parle de moins en moins de hockey, et de plus en plus de choses qui ont de moins en moins de rapport avec le hockey. Mais ça veut pas dire que je ne suis plus l'équipe. Ça veut juste dire que c'est un peu plate de toujours écrire sur le même sujet. J'ai quand même quelques impressions pour la saison qui s'en vient.
Quand Markov va revenir, on va être forts en sale. Et du même coup, ça va fermer la gueule à tous ceux qui braillent qu'on aurait pas dû le signer.
Chris Campoli a joué deux games. À sa première, il a failli subir une commotion gracieuseté de Ryan Malone. Mais il s'en est sorti sans séquelle. À sa deuxième, il se pète la jambe. Campoli était destiné à être blessé, et il n'a pas pu tromper son destin. Comme dans Final Destination!
D'ailleurs, parlant de destin, les dieux du hockey ne veulent pas que le jeune Vébaire joue à l'attaque. Mais comme Martin est trop niaiseux pour le faire jouer à la défense, il a fallu une blessure à Spacek pour le renvoyer à sa position naturelle.
Je l'aime, le jeune Vébaire. Je continue de penser que si on n'avait pas Subban, les fans en général seraient excités par ce prospect de 22 ans qui a brûlé la ligue Américaine, qui a un slap shot de la mort et qui parle français. Juste triste qu'on entendra plus Brunet l'appeler le jeune Vébaire.
Par ailleurs, les blessures à la défense ne me stressent pas. Il aura fallu perdre deux vieux défenseurs pour avoir la chance de développer nos jeunes défenseurs. L'avenir du club passe par Emelin, Diaz et le jeune Vébaire, et non pas par Spacek et Campoli.
J'ai d'ailleurs fait une découverte troublante à propos de Jaroslav Spacek: il serait en fait un champignon comme le prouve cette photo:
Perdre Cammalleri fait plus mal, par contre. Au moins, on n'est plus pognés avec Benoit Pouliot et sa légendaire difficulté à se tenir sur ses patins.
Subban va avoir besoin d'une dizaine de games pour retrouver son aplomb. Mais il ne souffrira pas de la guigne de la deuxième année.
Malgré notre attaque souvent anémique, on va avoir une chance de gagner chaque game grâce à Price. He's that good. Le seul moyen de scorer contre lui, c'est de lui rentrer dedans et de faire de l'interférence. Ou de le crucifier.
Bien content de revoir du hockey à Winnipeg. Les gens là-bas aussi le sont, avec raison. Il y a maintenant quelque chose à faire à Winnipeg. Ils n'ont juste pas encore réalisé que leur équipe, c'est les Trashers d'Atlanta. Deux-trois autres games comme celle de dimanche devrait les ramener sur terre.
mercredi 5 octobre 2011
The Hunger Games
C'est une bonne petite trilogie qui se lit bien. C'est aussi le dernier phénomène en littérature jeunesse lue par bien plus que des jeunes. C'est très dark, surtout le tome 3 (mon préféré). Et évidemment, le film est en préparation. Jusque là, pas de problème, même que j'irai les voir au cinéma. Mais la campagne virale est commencée. Et j'ai déjà de quoi pour chiâler.
Pour ceux qui n'ont pas lu le livre, je me fous de vous. Pour ceux qui ont lu le livre, vous comprenez la signification des posters des Districts. Chaque District a sa page Facebook. Jusque là, ça va. Mais le tagline est abominable.
Like your District immediately? Vraiment? J'adore me faire dire quoi faire par un poster. Mais ce que j'adore encore plus, c'est de me faire ordonner d'aimer quelque chose. Begging someone to like you makes you pretty much unlikeable.
Je comprends l'idée des gens de marketing, mais ils n'avaient pas assez confiance en leur concept pour croire que les gens aimeraient d'eux-mêmes? Ils n'auraient pas été mieux de mettre leurs instructions sous le poster sur le web au lieu de mettre ça en en-tête?
C'est tout. Je vous laisse maintenant pleurer Steve Jobs.
Primus sucks!
Comme on peut le voir sur ma photo, je n'ai pas de zoom sur mon téléphone. Ou si j'en ai un, je ne sais foutument pas m'en servir.
Primus étaient au Métropolis hier soir. Legendary. Les Claypool ne fait jamais rien comme les autres, et encore une fois, il a été à la hauteur de sa réputation hier. Il y avait deux astronautes géants sur la scène, avec des projections de face d'un gars qui ressemble à John Malkovich dans la vitre du casque. J'avais entendu dire que le band s'était tanné du fameux cri "Primus sucks!" venant des fans. Il faut croire que la plupart des gens hier ne s'en souciaient pas puisqu'ils en ont abusé. Tant mieux. Quel autre band demande à ses fans de leur crier qu'ils sont pourris? Quel autre band fait une tournée sans première partie? Quel autre band joue presque trois heures, avec une mini-pause dans laquelle ils présentent au public de vieux épisodes de Popeye en noir et blanc? Quel autre band a un éclairage tellement fort que l'on ne discerne jamais leur visage tout le long du show?
C'est ça qui était le fun avec l'éclairage, ça mettait en relief leurs silhouettes. On reconnaissait facilement Les Claypool avec son move-signature de la jambe gauche, un peu comme dans le clip My name is mud. Même chose pour le bon vieux Larry Lalonde. Les n'a pas jasé beaucoup, à part demander à la foule si Montréal est une place cool et s'il nous lui recommandions de s'acheter quelque chose ici. Mais on n'était pas là pour l'entendre parler.
La première partie a été hallucinante. Du vieux stock: en veux-tu en vlà. Seas of cheese, To defy the laws of tradition, American life, Toys go winding down, Frizzle Fry, Jerry was a race car driver, John the Fisherman... J'attendais pudding time, qui n'est jamais venue. Il faut pas se leurrer, la plupart des fans de Primus trippent pas mal plus sur le vieux stock, même si le nouvel album a de très bons moments. Frizzle Fry, Seas of cheese et Pork Soda (duquel ils n'ont malheureusement rien joué) sont des classiques. Parenthèse, je ne sais pas pourquoi Antipop a eu un accueil aussi tiède, puisque je l'aime presqu'autant que les trois premiers. Donc, quand Primus jouent du vieux stock, la foule jubile.
Et c'est pour ça que la deuxième partie a été un peu moins le fun, ils ont juste joué des tounes du nouvel album. Il y en a des très bonnes (dont Last salmon man et Moron TV), mais on aurait pris plus de classiques. Et ils m'ont surpris au rappel avec Wynona, je pensais qu'ils ne la faisaient jamais en show vu que c'est leur plus gros "hit". Faut avouer que live, avec la foule qui chante les cris d'accompagnement, c'est une maudite bonne toune.
Une des raisons pour lesquelles j'aime Primus, ce sont les paroles de Claypool, qui relate constamment des histoires tordues se passant dans des univers glauques ou trash. Hier, ses paroles étaient agrémentées d'images projetées sur un écran géant présentant des écureuils, des chars de course et évidemment, des poissons. On est ailleurs. Et je suis loin d'en être à mon premier show au Métropolis, mais je ne me souviens pas d'une fois où ça sentait plus le pot qu'hier. Cibole que ça manquait de filles par contre. Environ 85% de gars. Et sur le 15% de filles, environ 90% étaient laides.
Pour citer un gars derrière moi au show: "I've seen John the fisherman live. Now I can die".
Primus étaient au Métropolis hier soir. Legendary. Les Claypool ne fait jamais rien comme les autres, et encore une fois, il a été à la hauteur de sa réputation hier. Il y avait deux astronautes géants sur la scène, avec des projections de face d'un gars qui ressemble à John Malkovich dans la vitre du casque. J'avais entendu dire que le band s'était tanné du fameux cri "Primus sucks!" venant des fans. Il faut croire que la plupart des gens hier ne s'en souciaient pas puisqu'ils en ont abusé. Tant mieux. Quel autre band demande à ses fans de leur crier qu'ils sont pourris? Quel autre band fait une tournée sans première partie? Quel autre band joue presque trois heures, avec une mini-pause dans laquelle ils présentent au public de vieux épisodes de Popeye en noir et blanc? Quel autre band a un éclairage tellement fort que l'on ne discerne jamais leur visage tout le long du show?
C'est ça qui était le fun avec l'éclairage, ça mettait en relief leurs silhouettes. On reconnaissait facilement Les Claypool avec son move-signature de la jambe gauche, un peu comme dans le clip My name is mud. Même chose pour le bon vieux Larry Lalonde. Les n'a pas jasé beaucoup, à part demander à la foule si Montréal est une place cool et s'il nous lui recommandions de s'acheter quelque chose ici. Mais on n'était pas là pour l'entendre parler.
La première partie a été hallucinante. Du vieux stock: en veux-tu en vlà. Seas of cheese, To defy the laws of tradition, American life, Toys go winding down, Frizzle Fry, Jerry was a race car driver, John the Fisherman... J'attendais pudding time, qui n'est jamais venue. Il faut pas se leurrer, la plupart des fans de Primus trippent pas mal plus sur le vieux stock, même si le nouvel album a de très bons moments. Frizzle Fry, Seas of cheese et Pork Soda (duquel ils n'ont malheureusement rien joué) sont des classiques. Parenthèse, je ne sais pas pourquoi Antipop a eu un accueil aussi tiède, puisque je l'aime presqu'autant que les trois premiers. Donc, quand Primus jouent du vieux stock, la foule jubile.
Et c'est pour ça que la deuxième partie a été un peu moins le fun, ils ont juste joué des tounes du nouvel album. Il y en a des très bonnes (dont Last salmon man et Moron TV), mais on aurait pris plus de classiques. Et ils m'ont surpris au rappel avec Wynona, je pensais qu'ils ne la faisaient jamais en show vu que c'est leur plus gros "hit". Faut avouer que live, avec la foule qui chante les cris d'accompagnement, c'est une maudite bonne toune.
Une des raisons pour lesquelles j'aime Primus, ce sont les paroles de Claypool, qui relate constamment des histoires tordues se passant dans des univers glauques ou trash. Hier, ses paroles étaient agrémentées d'images projetées sur un écran géant présentant des écureuils, des chars de course et évidemment, des poissons. On est ailleurs. Et je suis loin d'en être à mon premier show au Métropolis, mais je ne me souviens pas d'une fois où ça sentait plus le pot qu'hier. Cibole que ça manquait de filles par contre. Environ 85% de gars. Et sur le 15% de filles, environ 90% étaient laides.
Pour citer un gars derrière moi au show: "I've seen John the fisherman live. Now I can die".
jeudi 22 septembre 2011
RIP R.E.M.
Toujours triste de voir un band majeur se séparer. Je n'avais jamais connu une journée dans ma vie où R.E.M. n'existait pas, le band a le même âge que moi. Je les avais découverts comme bien du monde avec Losing my religion quand j'étais jeune. Par la suite, j'étais tombé sous le charme de l'époustouflant Automatic for the people, un album qui encore aujourd'hui a admirablement bien vieilli. J'ai régressé jusqu'à Green, Document et Murmur, pour ensuite tomber dans Monster... Des classiques. D'autant plus que c'était un des seuls bands potables dont on pouvait acheter les albums à la Maison Columbia, dans le temps où tout le monde crossait cette compagnie à tour de bras, moi le premier. Et je suivais la carrière de R.E.M., même dans mes années où je crachais sur tout ce qui n'était pas du punk rock. Le rock de R.E.M. était parfois mollo, parfois aux tendances country, et parfois la guitare sonnait punk. Mais la voix distincte de Michael Stipe rendait la presque totalité de leurs chansons intéressantes. Encore aujourd'hui, peut-être que certains gens ne trippent pas sur le band, mais est-ce qu'il y a sincèrement quelqu'un qui peut dire "moi, j'haïs R.E.M."? Pense pas.
On dirait que R.E.M. ont perdu le spotlight qu'ils avaient lorsqu'ils ont enregistré New Adventures in Hi Fi, un album absolument malade selon moi mais qui n'a pas eu le succès escompté. Ils ont perdu leur drummer par la suite, et ça a paru. J'ai cessé de m'intéresser à eux et leurs albums suivants sont plutôt emmerdants. Jusqu'à Accelerate, qui brassait pas mal et qui me faisait penser au son plus rock de Monster.
Cette année, le groupe a sorti son 15ième album (quand même!), Collapse into now. Je n'avais pas aimé la période Up, Reveal et Around the sun, mais comme Accelerate m'avait semblé bien bon, je lui ai donné une chance. Et je l'ai adoré. Ironiquement, en écoutant cet album, je me disais que je n'avais jamais vu le band en show et qu'il faudrait bien que je le fasse avant qu'il ne soit trop tard. Ben quin. Ça m'apprendra.
Sachant que le band n'existe plus, je vais sûrement ré-écouter leurs albums plus récents que je n'avais pas aimé, parfois, avec la perspective, ça change la vision. Et peut-être que dans quelques années, ils vont faire un gros reunion tour comme c'est souvent le cas. En attendant, le groupe n'existe plus, mais leur musique est éternelle.
Salut les boys, et merci.
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