Match #42: Montréal 4, Chicago 3

Après une défaite vient une victoire. Ça semble être le pattern de l'équipe cette année. On en perd une, on en gagne une. Au moins, ils perdent en prolongation, ce qui explique qu'on joue au dessus de ,500 en ce qui a trait aux points. Parce que en ce qui a trait aux victoires-défaites, on est even à 21-21.

Ce soir, ça a été l'ultime rencontre, une des bonnes raisons pourquoi je suis fan de hockey, un genre de match parfait. Premièrement, on affrontait Chicago. Dans une ligue avec un calendrier qui te fait toujours voir Buffalo, Atlanta et la Caroline, jouer contre l'équipe de la ville des vents, c'est littéralement une bouffée de fraîcheur. Une confrontation "Original six", ça se prend toujours bien, ça donne des matches avec beaucoup de cachet. J'aurais bien aimé avoir des billets pour ce soir. Deuxièmement, je suis allé écouter le match downtown aux 3 Brasseurs, avec ma gang de chums du secondaire, j'ai nommé Sébastien "Sister fucker" Paquette, François "anything fucker" Trottier, Éric "RÉER" Rousseau et David "le Nez" Cloutier. Une bonne game de hockey, des bons chums, de la bonne bouffe mauvaise pour la santé pis de la bonne bière, également mauvaise pour la santé, le tout dans une ambiance montréalaise de game de hockey, couronné d'une victoire. Je suis comblé.

Comme c'est souvent le cas lorsqu'on se retrouve pour suivre les Glorieux, y en a qui suivent plus la game que d'autres. C'est correct, ainsi va la vie qui va. N'empêche, j'ai eu toutes la misère du monde à convaincre Paquette que Patrick Lalime, c'est pas un bon goaler. Ça aura pris un but de Latendresse en prolongation pour me donner raison. Paquette, il pense que tout ce qui passe par les Sénateurs d'Ottawa devient automatiquement la crème de la crème. Mais il a tort, et j'ai raison! Ce que c'est bon d'avoir raison! Parlant d'avoir raison, Dave a osé m'obstiner sur l'année recrue de Patrick Lalime, affirmant qu'il a brisé le record de ché-pas-combien-de-victoires-consécutives dans les alentours de 1999, alors que je sais très bien que c'était plus tôt que ça. Dave a même appelé sa blonde, qui n'a malheureusement pas pu nous donner la réponse dû à la complexité effarante du site nhl.com. Bien évidemment, j'avais raison, l'année recrue de Lalime étant en 96. Pauvre Dave. Ça doit être fatigant d'avoir toujours tort, comme ça.

Le match a été très divertissant. Le Français avait de la misère avec ses rebonds, et on était tous soulagés de ne pas avoir à se retrouver en fusillade. Saku a gagné le match pour nous, Kovalev a été un peu plus invisible, ainsi que son trio et le jeune Kosti. Mine de rien, les Habs ont quand même encore marqué 4 buts, dont 2 en 3 sur le power play. Brisebois s'en est même permis un! Hey, Patrice Brisebois qui marque avec le Tricolore, ça fait tellement 1995...

Branlement de combat sur la planète Habs aujourd'hui, Price (et Chipchura, mais lui, les médias s'en tapent un peu plus) ont été retournés à Hamilton, et on a rappelé Halak, le gardien à la grosse montre, et Corey Locke. Pour ceux qui ne replacent pas Corey Locke, c'est correct, il est tellement insipide que sa propre mère a de la misère à le replacer. C'est un gars de 23 ans qui est dans les Bulldogs depuis 24 ans et qui domine les marqueurs depuis que le jeune Kosti est avec le grand club. N'empêche, il a quelque chose comme 28 points en 32 matches, à sa troisième saison dans la ligue américaine. Y a tu juste moi qui est impressionné? Oui? C'est parce que je suis sarcastique. Y a tu juste moi qui est sarcastique?

En résumé, Corey Locke, on s'en branle, Gainey veut peut-être échanger Halak qui n'a aucun avenir à Montréal et les vieux croutons blessés vont revenir bientôt. Le CH complète son premier séjour à domicile en 2008 avec 5 points sur 6, nice. Faut retaper notre fiche locale de marde. Ah oui, Markov a été élu sur la formation partante du match des étoiles. Ça doit bien remonter à Patrick E Roy la dernière fois où un Glorieux a été partant. N'empêche, je suis content pour lui, mais je ne sais pas s'il s'en fout. Y a toujours l'air de se foutre de tout, Markov. La fée des sourires était partie en vacances la journée où Markov est né. Pas grave, parce que la fée du talent de hockeyeur a fait du temps double, cette journée-là. Ah oui, pour ceux qu le savent pas, le match des étoiles, c'est plate. J'aime autant que les ptits gars prennent ces journées de congé pour se reposer.

Jeudi, on affronte Boston, ça risque de bien aller, on vise quelque chose comme une huitième victoire d'affilé contre eux!