mercredi 30 janvier 2008

Match #50: Montréal 4, Washington 0

C'est un beau chiffre, 50. Un beau chiffre rond et significatif dans bien des cas: 50 buts en 50 matches, les 50 premiers rendez-vous, Ali Baba et les 50 voleurs, les 50 petits cochons...

Pour ce cinquantième match de l'année, Huet (te) s'est payé rien de moins qu'un blanchissage. Après une période, c'était 3-0 et ça sentait les ailes de poulet dans le Centre Bell. Parce que oui oui, j'ai eu le bonheur d'assister au match en direct avec le sister fucker. Une bien bonne partie.

Ça faisait longtemps que j'étais pas allé au Centre Bell. J'ai eu le malheur d'y aller avec mon ordinateur portable dans un sac, pour être promptement arrêté à l'entrée par un non-sympathique gorille. Il voulait que je laisse mon sac au vestiaire. Pourquoi? lui rétorquais-je. Parce que, qu'il m'a dit. Ne pliant pas devant toute la puissance de cet argument, je lui explique que mon sac contient mon portable, qui est très précieux, et qu'il ne pourrait pas se contenter de me fouiller à la place? Non. Bâtard. Je me rends donc à l'autre entrée, celle où il y a un vestiaire de sac que je ne trust pas et qu'il faut faire la file pendant 4 heures après le match pour récupérer notre bien. Les petits vieux de l'endroit scannent mon billet et me laissent passer. J'aperçois le vestiaire de sac, je me dirige vers lui, et je passe devant comme si de rien n'était. Ryder aurait pas fait mieux. J'ai donc pu entrer mon sac au Centre Bell! Ben 1, gens du Centre Bell 0.

En plus, lors de la première période, le siège à côté de moi était vide. Première fois que ça m'arrive. J'en ai donc profité pour mettre mon sac dessus, et m'assoir sur deux sièges en même temps. Jouissif. Prochain match que j'ai une paire de billets, je les garde pour moi et j'occupe les deux sièges.

La section où j'étais semblait en être une très fan de Tom Kostopoulos, j'ai donc cherché Laurent partout, mais personne autour de moi n'avait de grosses gosses, j'en ai donc conclu que Laurent n'était pas là, puisqu'il a des grosses gosses. L'ambiance était très bonne, et le match aussi. Le suisse allemand a remis son déguisement de Sheldon Souray en power play, Kovalev a fait des siennes en double désavantage numérique, offrant un deux contre zéro à Col Roulé et mini-Kosti, qui n'allait pas rater une pareille chance. Et Saku a marqué. Qu'est-ce qui arrive, les amis, quand Saku marque? C'est ça.

Je suis pas un féru de stats, mais j'ai l'impresion qu'Ovechkin a joué 55 minutes tellement il était tout le temps sur la glace. On dirait qu'il joue sur le premier trio, le deuxième, le troisième, le quatrième, sur la première vague de l'avantage numérique, en désavantage, dans les buts et quand les Capitals jouent pas.

Malgré le score, les Caps se sont défendus, et le français a bien mérité son jeu blanc. Ah oui, je comprends pas le monde qui s'en vont quand il reste 5 minutes au match et que les Habs mènent par 3-4 buts. Me semble, c'est le fun de rester jusqu'à la fin, non? Notre club gagne, bout de bonsoir de bon Dieu de tabarnouche de saint-sifri de câline de blues faut que j'te jouse!

Rematch jeudi, go Habs go!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ça m'écoeure tellement le hockey, je me dis que j'haïs ça des fois. Les Capitales ont été meilleur que les pu-Glorieux. Huette a sorti ses jambières en flânellette et a frustré Ovechkin. En fait, le camarade russe était le meilleur hockeyeur sur le glace hier.

Re-match jeudi entre ces deux mêmes équipes, soit celle de la capitale nationale et celle du hot-dog moutard/choux. C'est peut-être pour ça que j'aime pas Montréal, j'aime mon hot-dog avec du ketchup !

Bon, pour la re-partie, je rêve de voir Donald Brashear péter le deuxième pouce de l'Artiss. C'est peut-être pas fair-play, mais Kovy m'écoeure. Y se plaint pu, y'a l'air heureux et joue 2 matchs sur 2. Y'a pas une journaliste russe qui veut le boulechitter dans son langage de spoutnik pour m'aider un peu.

Y'a une rumeur qui envoie A. Kotchétchène, Straight line et Ha-Lak ! Phamiliprix à Atlanta. Les Vidangeurs enverraient un autre chieux aux trois-couleurs, Marianne Où-Ça, un autre qui gagne pas en série.

Parlant de trois-couleurs, ça sonne napolitaine et ainsi Napoléon donc on approche du Waterloo.

C'est une question de déduction logique.

Bonjour. Ici Pierre Lalonde.
Youpididoushagelaïlaï !

nabot

Anonyme a dit…

Je crois que je viens de me trouver un autre joueur préféré: Siarhei Kastsitsyn. Le frère de l'autre m'a vraiment ému quand il a jeté les gants devant Kobasew des Bruns. .(Disons qu'il avait pas vraiment le choix). Un russe qui jette les gants... WOW. Un jeune. Je capote. Quelle équipe de fous!!!

J'adore les Russes qui frappent. On dirait qu'ils frappent tous avec leur cul. Comme kasparaitis, Konstantinov, Kastsitsyn frappe comme un train avec son arrière. Et il fait mal. Je peux vous parler d'expérience que quand tu te fais frapper avec la bacaisse, t'as mal partout du bas des épaules jusqu'au cuisses. Et Serge frappe et fait mal... Le dernier qui frappait et qui faisait mal c'est Larry Robinson. Parce quand tu te fais frapper et que ça fait mal, tu es moins fantaste par la suite. Scott Stevens aussi semblait faire mal à ses Éric Lindros d'adversaires.

Non, j'adore Sergei Kostitsyn. J'espère qu'il restera à MTL pour le restant de la saison, pour les séries et pour les années à suivre. En plus, éventuellement, il va probablement se retrouver sur la même ligne que son frère avec qui il semble excessivement bien s'entendre. Quel match! Les Capitals ont joué toute qu'une game mais Kristo était d'office. Do not Fuck with French goalies. J'aime aussi les CAPS. Les meilleurs joueur ce sont les jeunes. WOW Backstrom. C'est une future vedette de la LNH.

Je suis content, très content de la situation et carbo me fait capoter avec ses déclarations. Bruce Boudreau capotait un peu à cause qu'on a envoyé notre gros power-play lorsqu'il restait minutes à jouer. Il lui a répondu et je cite: " Il a déjà joué, j'ai déjà joué et nous avons tous deux déjà perdu une avance de 3 buts en fin de match. LA journée que je va lever le pied, je va arrêter de coacher".

C'est-tu pas ça qu'on veut entendre de notre COACH???!!! Esti que ça fait di bien d'entredre ça. Me semble que j'avais jamais entendu de si belles paroles d'un coach de la Sainte-Flannelle. Je suis au anges! La confiance, c'est tellement important.

Ce que j'aime aussi c'est de voir les gars célébrer après la victoire. Tu vois qu'il y a une chimie, une camaraderie que ça fait longtemps qu'on en a pas vu. C'est la nouvelle garde et quelle est bienvenue cette nouvelle garde. Je m'ennuies-tu pas de Souray et Rivet. Ayoye!

Dandenault est de côté... Ha.

Lord Stanley