lundi 16 février 2009

Câlisse

Ouain, je sacre. J'essaie toujours de pas sacrer sur mon blogue. Premièrement, parce que je sais que ma maman me lit, et qu'elle m'a bien élevé. Deuxièmement, parce que c'est pas super beau. Troisièmement, parce qu'il y a déjà quelqu'un que je respecte beaucoup qui m'a dit qu'en écriture, les blasphèmes, ce sont des béquilles.

Mais y a aussi des profs à l'école de la blague qui m'ont dit que parfois, un sacre bien placé, ça punche en maudit. Alors si en cette période noire, creuse, salope, j'ai pas le droit de sacrer, je me demande bien quand ça va être justifié.

Donc, câlisse. Câlisse d'équipe de piochons. Câlisse de gang de pogne-culs qui se forcent même pas. Câlisse de gang de cabochons qui font rien de bon depuis le foutu match des étoiles. Câlisse de gang de PME qui ont décidé d'arrêter de jouer en équipe parce qu'ils veulent booster leurs stats pour leur prochain contrat mais qui sont trop caves pour se rendre compte qu'en jouant pas en équipe de même, ils perdent de la valeur, pis leurs stats valent pas cher la livre. Câlisse d'équipe qui me garde levé tard chaque soir pour ce voyage dans l'ouest parce que chaque soir, je me dis "c'est à soir que ça débloque...". Câlisse d'équipe dont je suis dépendant affectif; j'arrive même pas à me foutre du résultat d'un seul match, parce que je me dis constamment qu'un vrai fan, ça perd pas espoir. Un vrai fan, ça perd effectivement pas espoir, mais un vrai fan, c'est cave, aussi. C'est cave en câlisse.

Câlisse de centième! Sont mieux de pas rater les séries l'année du centième, les ptits sans-coeur. Moi, je veux répéter mon expérience de l'an passé, quand je suis allé à Boston pour voir mon club sur la route, et qu'il m'est arrivé une tonne de péripéties et où je me suis foutu dans le pétrin à cause de ma passion pour la Sainte-Flanelle et de mon chandail Tricolore zéro discret.

C'est dans des moments comme ça que je me rends compte qu'il y a pas juste le hockey dans la vie. Le problème, c'est que le reste est plate. Au moins, la St-Valentin est passée. Câlisse de St-Valentin.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Wild, wild west.

Tes PME jouent individuellement un sport collectif afin de remonter leur cote personnelle et en bout de ligne, leur salaire.

Ça va mal à la shoppe pour tes pogne-cul. Incroyable, mais dans une année où tous les joueurs, même Youppi probablement, tous tombent à plat.

Mais on constate que, hypothéqué par les blessures, une équipe dévoile son vrai visage. L'an passé, c'était l'autoroute; cette année, c'est le boulevard Gérard-Cadieux (c'est à Valleyfield - je vous y invite pour observer de beaux spécimens de nid-de-poule).

Vive le marketing, sans eux, la saison serait un pu gâchis. Félicitations à Ray Lalonde pour avoir créé un non-event pour vendre des t-shirts et des fanions.

nabot

P.S. Bonjour maman à Ben !

Anonyme a dit…

Une autre raison de sacrer: Mathieu Schneider !

nabot

Anonyme a dit…

Ich,

si sacrer c'est une béquille en français, ça veut dire que je promène en chaise roulante mon vieux!!!

Saint-Crème. Mais, tu sais, on a trop de talent mais trop russe qui sont supposés être tes leaders. Les Russes ce ne sont pas des Leaders, c'tu assez clair.

Gainey est en train de confirmer ma théorie qu'il est le DG le plus pourrit de l'histoire récente du CH. Je pense qu'il va battre Peanut, ce qui n'est pas peu dire. Quand t'es rendu à rapporter des anciens gars qui ont été repêchés en 1987, ça va mal a shop...

Pauvre Carbo. En définitive, c'est lui qui a d'l'air cave.

Garder la fois comme le dis Jon BonJovi.

Vâze

P.S. Aussi bonjour Mme Cyr!