vendredi 25 avril 2008
Ronde 2 Match 1: Montréal 4, Philadelphie 3
Hahaha! Une victoire d'enculés!
Qu'est-ce qu'une victoire d'enculé, me demanderez-vous? C'est lorsqu'une équipe ne parvient jamais à mener pendant tout le match, et trouve le moyen de gagner pareil. À noter que le taux d'enculisme augmente encore plus lorsque ladite équipe réussit à égaliser à la toute fin de la troisième en enlevant son gardien.
Je parle souvent de karma. Le but horrible des Flyers lors du match numéro 7 contre Washington vient de leur remonter à la gorge (à la Josh Gorges, en fait). J'étais au Centre Bell pour le match, alors je n'ai pas vu 45 reprises avec des angles différents du premier but de Kovalev. Difficile donc pour moi de juger. Ce que je sais, c'est que la foule a hurlé de joie lorsque Kovalev a marqué, puis a attendu nerveusement que le verdict soit rendu. Lorsque l'arbitre a pointé le milieu de la patinoire, la foule a de nouveau hurlé de joie. C'était bien, c'est comme si on avait eu droit à deux buts.
En plus, c'est la première fois que j'ai le plaisir de voir mon équipe live égaliser en fin de troisième après avoir retiré son gardien. On croyait s'enligner pour une longue prolongation. Ce qu'on s'est trompés! Tom Kostopoulos serait-il en train de se transformer en Paul DiPietro version 1993? Seul le temps et l'alcool nous le diront.
Brière a encore une fois mis son suit de l'homme invisible ce soir. Son fait saillant de la soirée aura été le fait d'avoir été expulsé de presque tous ses faceoffs. Il a l'air d'avoir peur, le pauvre. Il fait presque pitié. Moi aussi j'aurais peur. Little Tits s'est fait ramasser dans la bande comme un malade et s'est relevé comme si de rien n'était, tout en conservant la rondelle. Wow. Son frère a raté un lancer de punition, mais s'est repris un peu plus tard.
La foule était bien, mais pas autant que contre Boston. On dirait qu'on sous-estime un peu les Flyers. Un jeu dangereux. Biron a été assez moyen, sauvé par ses poteaux et généreux en retours. Price aussi, mais Price a gagné, alors le reste n'est que détail. Les Flyers étaient fatigués, ils vont sortir plus forts samedi. Va falloir faire de même.
Pendant le match, il y a eu des messages de Bouillon et du Komisaurus disant de respecter la ville en fêtant dignement les victoires. Bien dit, la foule a répondu en applaudissant. Mais on se doute bien que les individus à problèmes ne sont pas aux matches. Ils sont chez eux, à aiguiser leur brique en attendant la fin de la troisième période et à écouter du rap en élisant un chef pour leur soirée de casse (habituellement, leur chef est celui qui est le plus intelligent du lot, genre le seul qui a un secondaire 2).
Il y avait de la police en malade après le match, tant mieux. Un escadron anti-émeute attendait dans le métro, se plaçant à 10 pour protéger... rien. Sans blagues, ils étaient 10 devant un mur vide. Je me demande ce qu'ils craignaient. Et d'autres agents nous expliquaient comment entrer dans le métro. Drôle. Mais c'est correct, tout le monde était de bonne humeur.
Même avant le match, on est passé devant une escouade de policiers sur des chevaux. Des chevaux! Ils se sont sûrement dit que jamais personne n'oserait foutre le feu à leurs chevaux. N'empêche, j'ai quand même l'impression que j'aurais beaucoup moins de difficulté à semer un gars sur un cheval, en plein centre-ville de Montréal, qu'un type qui me poursuivrait à pied. Mais ça, c'est juste moi.
5 down, 11 to go!
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