La Presse ne publie plus le dimanche

Ça me dérange pas, j'avais jamais assez d'une journée pour lire au complet l'édition du samedi.

Ça va mal dans le monde des quotidiens imprimés. Partout aux États Unis, les quotidiens sont en crise. Même des journaux prestigieux comme le Boston Globe sont en danger. Les temps changent et tout passe par le web maintenant. Moi-même, je n'achèterai plus jamais la Presse, je passe mes journées sur cyberpresse maintenant. Vive le progrès.

Je sais pas si ça va donner un petit wake up call aux déchireurs de chemise qui sont sur ruefrontenac.com. Quand on parle du progrès, et d'évoluer, eux autres, ils sont exclus. Au début, on les trouvait ben sympathiques, mais là, ils en mettent trop. Ils en sont rendus à scruter l'édition actuelle du Journal de Montréal ainsi que les autres publications de Québécor et à relever les fautes d'orthographe et d'éthique journalistique. Faut pas se prendre pour de la marde, pareil.

Hey! Vous êtes des journalistes pour le Journal de Montréal, pas pour le Courrier International! Est-ce que le Journal de Montréal a déjà été une référence en matière de langue française, ou de contenu? Pense pas moi. Les trois S, ça vous dit quelque chose? Un moment donné, faut arrêter de se penser plus important qu'on l'est. Je suis certain qu'il y a un paquet de gens qui lisent régulièrement le Journal de Montréal et qui n'ont vu aucune différence depuis les 5 mois et quelques que dure le conflit. Y a un proverbe que j'aime bien et qui dit: Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables.

Je sais que c'est ben plate de perdre des acquis, mais reste qu'il y a un tas de gens là-dedans qui sont sous-éduqués et sur-payés. Quand t'es payé plus de 100 000$ par année pour t'occuper de la section des petites annonces, tu me feras pas pleurer sur ton sort. En fait j'imagine que si toute la gang des petites annonces se mettent ensemble, ils ont un secondaire 3. Ils l'ont eu facile pendant une bonne partie de leur vie, là, c'est le retour du balancier. Je ne suis pas de bord de PKP là-dedans (c'est assez difficile d'être du bord de PKP pour quoi que ce soit, honnêtement), mais je suis tanné des articles sirupeux sur ruefrontenac.com qui ridiculisent les publications de Québécor. Comme si c'était meilleur dans le temps que c'était vous, les scribes. De la marde, c'est de la marde, peu importe qui l'écrit.